Le livre de Raphaël Enthoven attaqué en justice par son ex-beau père

Dans un nouveau roman intitulé « Le Temps gagné », Raphaël Enthoven raconte une enfance tourmentée par un beau-père violent, nommé Isidore. Seulement voilà : le texte a tous les atours d’une autofiction et Isi Beller, ex-beau-père du philosophe, s’est reconnu dans le personnage au vitriol. Selon les informations de L’Obs, le pédopsychiatre aujourd’hui âgé de 80 ans aurait assigné les Éditions de l’Observatoire devant le tribunal de grande instance de Paris, le 2 septembre, pour « diffamation », « injure » et « atteinte à la vie privée ».

Isi Beller demanderait ainsi 70.000 euros de dommages et intérêts, le retrait des passages posant problème et la publication de la condamnation dans trois organes de presse pour réparer le préjudice qu’il estime avoir subi. Car le texte de Raphaël Enthoven est évocateur : Isi Beller partage avec le personnage d’Isidore sa profession et ses origines juives polonaises.

« Le Temps gagné » est le roman des règlements de comptes pour Raphaël Enthoven. Son père Jean-Paul Enthoven, lui-même écrivain, a annoncé au Figaro sa volonté de « rompre tout lien » avec son fils après lecture du roman. Il l’en a informé par SMS et a avoué avoir « le cœur brisé » par « le déballage » que constitue selon lui ce livre.

Raphaël Enthoven n’a jamais camouflé le fait que ce roman soit largement inspiré de sa vie personnelle. Plusieurs personnages de premier plan sont reconnaissables entre les lignes de ce pavé de 500 pages. C’est notamment le cas de Bernard-Henri Lévy dont Raphaël Enthoven avait épousé la fille Justine, en 1996. Pour l’avocat d’Isi Beller, Raphaël Enthoven a cherché, à travers ces personnages, à profiter de la notoriété de leurs équivalents réels.

Source : Océane Herrero – Capital

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2 Comments

  1. Le pire, c’est que ça marche. Cela se vend et c’est tout ce qui intéresse ces germanopratins.
    Les lecteurs de Paris-Match (et leurs semblables) vont débourser (même si leur journal préféré a déjà publié les mal-nommées « bonnes pages »).
    Chacun son tour : Justine Lévy l’avait fait, maintenant c’est le tour de Raphael, ensuite ce serait peut-être son père, ses divers beaux-pères, belles-mères, concierges…
    Ils se nourrissent mutuellement, leurs oppositions sont en vérité des complémentarités.
    Quel business, le lavage de linge sale en public.
    Ensuite, ça se présente sur les plateaux télé la g… enfarinée et ça donne des leçons de morale, de philo, de géopolitique et que sais-je, comptant sur notre amnésie, abrutis que nous sommes.
    Sauf qu’un proverbe africain dit « celui qui veut grimper au cocotier devrait auparavant prendre soin d’avoir le derrière propre ».
    A force de se salir les derrières de concert, ils pourraient désormais se prendre des salves de bananes pourries en grimpant sur le cocotier.

  2. Pour moi,ce roman autobiographique ou non de Raphael Enthoven connaitra un grand succès car il est un genre d’Oliver Twist de la Grande Bourgeoisie Intellectuelle française dans lequel de nombreux adultes retrouveront leur( triste) enfance alors qu’elle paraissait idyllique au yeux de tous.
    Le personnage du beau-père « psychanalyste » levant la main sur un gamin qui n’est pas le sien,la mère génitrice qui s’esclaffe et le père géniteur qui regarde ailleurs au lieu d’intervenir pour défendre son petit,cela est assez commun malheureusement pour les enfants de parents divorcés et ballotés d’un foyer à l’autre.

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