Les Archives Arolsen et la Fondation Shoah de l’université de Californie du Sud avaient confiés à la plateforme Ancestry la numérisation et la gestion des registres et listes des victimes de la Shoah, consultables sur le site. À cette base de données s’ajoutent les témoignages de 50.000 survivants, recueillis par la Fondation Shoah.
Une documentation indispensable à la mémoire et au souvenir : la plateforme Ancestry accueille et met à disposition du public des documents relatifs aux victimes et aux survivants de la Shoah, à la seule condition d’une inscription. L’accès est totalement gratuit, assurent les Archives Arolsen et la Fondation Shoah : fournir une adresse mail à Ancestry est la seule contrainte — ce qui signifie malgré tout que le site exploitera des données personnelles.
Après inscription, les utilisateurs auront accès à deux types de documents : d’une part, ceux qui concernent les victimes de la Shoah, notamment les listes des personnes persécutées, emprisonnées ou assassinées par des institutions ou des organisations, en Allemagne, entre 1939 et 1947.
Une autre base de données propose de suivre les déplacements des dizaines de milliers d’immigrants qui ont fui la barbarie nazie, vers l’Afrique, l’Asie ou les États-Unis.
Enfin, dernier ajout au sein de la coopération entre les centres d’archives et Ancestry, l’accès aux entretiens menés avec des survivants de la Shoah : au total, la Fondation Shoah annonce 50.000 témoignages.
PATRIMOINE: une page manuscrite de
Si c’est un homme découverte
« L’Holocauste a été un événement marquant pour plusieurs générations, mais son impact est en voie de perdition. Des recherches récentes montrent que 66 % des milléniaux ne savent pas ce qu’était Auschwitz », s’inquiète Margo Georgiadis, PDG d’Ancestry. « Il est de notre responsabilité de préserver cette histoire, pour que les jeunes générations puissent la découvrir. »
Grâce aux fonctionnalités de recherche généalogique d’Ancestry, les archives sur la Shoah sont plus accessibles que jamais, assurent les Archives Arolsen et la Fondation Shoah.
Les archives sont accessibles, après inscription, à cette adresse.
toute ma famille en hongrie ont été fusillés par les croix fléchées (nylas) en 1944 mon grand pere maternel s’appelait BORSODI LAJOS