Comme il s’est planté Nicolas Bedos ! Deauville, les juifs et les arabes.

Cher Nicolas Bedos,

Je prends l’initiative, probablement naïvement portée par la douceur de cette fin d’été, de répondre au message que vous avez posté cette semaine sur Instagram.

Franche amatrice de blagues bien senties et d’un certain humour empreint de cynisme, je peux affirmer que, oui, je peux rire. Même si je ne peux pas rire de tout.

Je suis une femme française, juive, profondément républicaine, de gauche. Je ne vais jamais à Deauville, je préfère la côte landaise. La majorité de mes amis n’est pas juive. Je suis allée à l’école de la République, et je préfère ne pas mettre de mezzouza devant ma porte parce que je ne veux pas attirer l’attention.

Je vis tranquillement à Paris. Mais les messages de la même veine que celui que vous avez jugé bon de poster hier perturbent cette tranquillité.

Pourtant, c’était presque drôle. C’était presque cynique. Oui, mais voilà, c’était aussi – et surtout – un peu idiot.

Avec une comparaison bien au fait de l’actualité, vous sous-entendez qu’un Palestinien serait mal à l’aise, pas à sa place, peut-être même un peu en danger, dans ce que vous implicitez être un « lieu juif », Deauville.

Que cela signifie-t-il ? Que les Palestiniens sont antisémites et n’aiment pas se trouver dans un milieu juif ? Que les juifs du monde sont hostiles aux Palestiniens ? Dans les deux cas, c’est absurde, et vous le savez.

Je sais bien que vous n’êtes pas, Nicolas Bedos, antisémite. Je sais faire la différence. Je sais que vous n’êtes pas cet ennemi empli de haine contre lequel il faut, sans cesse et sans compromis, se battre. Et c’est pour ça que je prends le temps de vous expliquer ce qui me gêne.

En un message, vous avez exprimé le malaise qui gangrène depuis des années l’interminable débat de l’importation du conflit israélo-palestinien en France : les Français juifs, surprise, ne sont pas israéliens.

Si un Palestinien peut avoir pour ennemi un Israélien – et un Israélien avoir pour ennemi un Palestinien, je ne vois pas ce que le Français juif vient faire là-dedans.

La colère, la haine, et la frustration qui endeuillent Israéliens et Palestiniens depuis plus de soixante-dix ans entrainent avec elles une formidable complexité, que les politologues du monde n’ont pas encore percée à jour.

Par contre, la colère, la haine, et la frustration qui endeuillent la communauté juive de France, et l’ensemble de la communauté nationale qui subit l’antisémitisme sur son sol, elles, s’expliquent malheureusement d’une manière beaucoup moins complexe.

Elle s’explique quand un terroriste tue des enfants juifs devant une école pour venger les enfants palestiniens

Elle s’explique quand des slogans « Morts aux juifs » fleurissent dans des cortèges de manifestants pro-Palestiniens.

Cet amalgame qui associe les juifs du monde à l’Etat d’Israël, cet amalgame contre lequel les communautés juives du monde se battent, cet amalgame, dans le meilleur des cas, blesse. Dans le pire, il tue.

Si j’écrivais « Certains soirs, quand tu n’aimes pas le foot, tu comprends mieux ce que ressens un Français juif en voyage au Liban », vous penseriez quoi ? Que les Libanais, parce que leur Etat ne reconnaît pas Israël, n’aiment pas les juifs, et qu’un Français juif n’y aurait pas sa place.

C’est bête, non ?

Au fond, je ne vous en veux pas. Il a fallu une proposition de loi votée à l’Assemblée nationale par une faible majorité pour acter que tenir les juifs du monde responsables des actions d’Israël était antisémite. Alors, je me doute que le sujet est encore à travailler.

Je vous l’ai dit, je ne vais jamais à Deauville. Mais, si un Palestinien voulait aller y faire un tour, je me ferai un plaisir d’y aller avec lui.

Au mieux, on découvrira une ville normande sympa. Au pire, je me tournerai vers lui, et lui lâcherai dans un soupir d’exaspération : « Qu’est-ce qu’ils sont bruyants ces juifs ! », et il me répondra « A qui le dis-tu ! ».

Chloé Blum

Droit de réponse – Nicolas Bedos répond

Chère Chloé,

Tout d’abord je vous sais gré de m’avoir interpellé sur un ton bien moins agressif que certains qui, planqués derrière leur pseudonyme et aveuglés par la haine, ne m’ont épargné aucune insulte, aucune menace physique, allant jusqu’à vouer aux enfers le père que je viens d’enterrer.

Les leçons de morales dont vous me gratifiez, les portes ouvertes que vous enfoncez à partir de l’interprétation que vous faites de mes quinze mots, vous avez la politesse de le faire sur un ton très courtois, non sans une petite touche de paternalisme qui, provenant d’un homme, serait parfaitement insupportable.

Je me permettrai tout de même de vous préciser que rien ne nous autorise, ni vous ni moi, à statuer sur ce qui est drôle et ce qui ne l’est pas. Vous avez le droit de ne pas en rire, de vous désabonner de mon compte Instagram (cette petite récréation dont je profite entre deux tournages ou deux sessions d’écriture, ce petit jardin public de foutaises qui me permet de garder joyeusement le contact avec ceux qui goûtaient au style de mes chroniques), bref, vous avez largement le droit de soupirer devant une vanne qui vous semble foireuse (ce n’est pas ma meilleure !), mais, de grâce, ne prenez pas de haut ceux – nombreux – qu’elle a fait sourire.

Je doute d’ailleurs que vous l’ayez lue dans le contexte de mes publications régulières. Vous sauriez que des petites impertinences comme celles-ci, j’en balance sur les profs, les flics, les pharmaciennes, les bretons d’origine espagnole, les arabes astigmates aussi bien que sur les lesbiennes hypermétropes et les danseurs cul de jatte protestants.

Car la seule communauté à laquelle je revendique d’appartenir, c’est celle qui pratique et défend l’humour libre. Sur tous les fronts. Devant toutes les chapelles. Celle qui pleure encore nos amis de Charlie Hebdo tombés sous les balles de ceux qui, déjà, ne toléraient pas la caricature. Et la satire. Car, ne vous en déplaise, il s’agit bel et bien de ça.

Une caricature, c’est par essence quelque chose d’erroné, d’excessif, parfois même d’absurde. On peut décider de l’interdire, de même qu’on peut décider de cesser de rire de nos défauts, de nos clichés, de nos religions ou de notre actualité politique. Au nom des millions de morts que le racisme, l’intolérance et l’intégrisme religieux ont engendré, on peut décréter qu’il n’est plus temps de rire. Libre à vous d’estimer qu’il y a des caricatures à censurer ou à blâmer, mais libre à nous de penser qu’au contraire, elles permettent justement de mettre un peu à distance la gravité du monde qui est le nôtre et d’éviter de refouler sans cesse notre besoin naturel de tourner en dérision nos congenères autant que nous-meme.

En tant que personnage public, j’ai été caricaturé à d’innombrables reprises et ça m’a parfois blessé intimement. Combien de fois n’ai-je pas lu, sur le ton de l’humour, des mensonges ou des clichés qui me faisaient de la peine ?

Et pourtant c’est ainsi, je ne peux refuser aux autres (sous prétexte que cela me concerne et m’irrite) ce que je pratique avec bonheur.

Évidemment que Deauville (où je me rends régulièrement) n’est pas une ville de juifs ! Évidemment, chère Chloé, que tous les juifs ne sont pas pro-israéliens, et encore moins hostiles à tous les Palestiniens. Il est d’ailleurs terrible de voir avec quel absurde esprit de sérieux vous finissez par détricoter une simple vanne reposant, je le répète, sur l’incongruité des clichés !

Je voulais simplement m’amuser sur ce sentiment de solitude que je ressens parfois devant un match de football, quand la France tout entière semble parler une langue qu’on ne m’a jamais apprise. J’aurais tout aussi bien pu user de l’image d’une vegan au salon de l’agriculture ! Évidemment personne ne serait venu me chercher des poux. Sauf qu’à tort ou à raison, je préfère justement les chemins plus tortueux, ceux dont la drôlerie provient précisément du fait qu’ils grattent à des endroits un peu sensibles. Vous y lisez de l’inconséquence, de la maladresse, voire de la cruauté quand j’y mets, au contraire, tout mon désir enfantin qu’un jour les routes obscures s’éclaircissent à la lumière de nos rires partagés.

À vrai dire, en y repensant, je pense que la tournure la plus piquante eut été d’évoquer la profonde solitude d’un ashkénaze en week-end à deauville ! (Pardon)

Et me voilà contraint d’écouter sagement votre laïus se dérouler sur la base d’une évidente ânerie !

Votre argument, dés lors, consiste à exprimer votre crainte qu’une « mauvaise blague » soit prise au premier degré par des gens qui

– soit en souffriraient

– soit se sentiraient encouragés à penser l’amalgame et le cliché.

Mais, chère Chloé, voulez-vous vraiment d’un monde où l’humour devrait prendre la mesure des plus paranos d’un côté ou des plus délétères de l’autre ?

Si demain, je filme un personnage de noir alcoolique, me faudra t il envisager l’eventuelle interprétation du débile qui, je ne sais où, en conclura, dés lors, que tous les noirs sont des pochetrons ?

Ce que j’écris et ce que je publie, je le fais pour des gens qui me comprennent et qui me suivent depuis de longues années. J’écris pour l’adolescent que j’étais, celui qui voulait rire de tout et qui ne supportait pas qu’on le prenne pour un con. J’ai des centaines de milliers d’abonnés et ceux-là, qu’ils soient juifs, catholiques, musulmans ou athées, connaissent mes intentions et, pour la plupart, se rappellent les combats que j’ai menés. Ils savent à quel prix je me suis publiquement, à plusieurs reprises, exprimer sur le sujet – prenant des risques personnels en attaquant tres frontalement dieudonné et soral ! Au point d’avoir vécu sous escorte de sécurité pendant 2 mois suite à des menaces de mort provenant de leurs fans qui, eux, pour le coup, n’ont de cesse de transposer le conflit israélo-palestinien sur notre territoire.

Pardonnez mon arrogance (qui ne fait que répondre à la vôtre) mais je n’ai AUCUNE leçon à recevoir en matière d’antiracisme. Et je vous prie, à l’avenir, de m’épargner les poncifs relatifs à interprétation vicieuse qu’à aucun moment ma petite vanne sur Instagram ne sous-entendait.

Ne pensez-vous pas que L’antisémitisme est un sujet trop grave pour le galvauder de la sorte ?

Va t’on indéfiniment jouer à ce jeu des petites phrases sorties de leur contexte ? Ergoter sur des sketches ? Des romans ? Des interviews de saltimbanques ? Alors même que des brûlots ouvertement racistes et sectaires se publient dans l’indifférence générale ?

Chassez plutôt sur les terres extrémistes, autour de publications autrement plus nauséabondes et, par pitié, qu’ils vous fassent rire ou non, qu’ils soient plus ou moins inspirés, lâchez donc la grappe aux trublions notoirement antiracistes.

Au plaisir de rire ensemble (de tout, y compris de cet échange étrangement solennel !)

Bien à vous,

Nicolas Bedos

Source : Crif – Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

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17 Comments

  1. Un excellent argumentaire de Chloé face à la mauvaise foi de Bedos… parce que non, en ces temps où les crimes antisémites cavalent et face au fait que les juifs ont toujours été pourchassés et massacrés, une blagounette sur les juifs n’a pas la même résonance qu’une blague sur un autre sujet. Qui plus est quand, de fait et comme le pointe Chloé, elle exporte une fois de plus un conflit moyen-oriental en France !

    Le temps où, dans les années 80, j’allais assister au spectacle de Guy Bedos avec mon copain de fac, Arabe, qui comme moi se gondolait de rire aux horreurs que Bedos père balançait sur les Arabes et les juifs, est bel et bien révolu. Les temps ont changé, et donner du grain à moudre aux antisémites en leur fournissant des ” blagues “… je ne pense pas que ce soit judicieux.
    Parce que non, on ne peut pas rire de tout dans le contexte actuel, ou plutôt, pour paraphraser l’immense Desproges, on ne peut pas rire de tout avec tout le monde. Ainsi, larguer ce genre de bombinette sur les réseaux sociaux engage une responsabilité : celle d’alimenter les propos antisémites.
    Aujourd’hui, moi qui possède un humour infecte, plus noir que le plus profond des noirs, je ne balance plus les pires blagues juives que je connais… ou alors en comité réduit et choisi. Mon mari, non juif, se permettait de raconter des blagues horribles à Maman, 90 ans, juive, car il savait qu’elles ne seraient pas mal interprétées et que Maman en rirait de bon cœur car elle aussi pouvait avoir un humour atroce. Mais pour rien au monde il n’aurait idée de raconter les mêmes au bureau par exemple, ou dans sa famille.

    Les juifs ne sont pas un sujet humoristique lambda… Ils sont pourchassés depuis la nuit des temps, et aujourd’hui les crimes antisémites sont en pleine expansion, alors non… on ne rit plus de propos mettant en scène les juifs comme on rira du cerveau d’un triso (oui, Timsit m’avait beaucoup amusée) ou les cul-de-jatte protestants, parce qu’ils alimentent la haine.

    • vous écrivez : “une blagounette sur les juifs n’a pas la même résonance qu’une blague sur un autre sujet.”
      Vous êtes donc de ceux qui pensent que :

      – il ne faut caricaturer par exemple l’Islam car c’est trop sensible ?

      – que les juifs ont un statut à part, d’intouchables voir de privilégiés?

      Ce dernier point est bien celui qui génère l’antisémitisme sur la base de “mais pour qui ils se prennent ceux-là ? le centre du monde ou quoi?”

      Vous confirmez vous-même ce genre de posture.

      Mais pour qui vous prenez-vous pour juger une vanne si anodine?

      A la place de “Palestinien” M. Bedos aurait pu ecrire “goy”, ça vous aurait satisfait? 🙁

      • Deux millénaires de persécutions et il y a 70 ans 6 millions de juifs exterminés, ça rend les survivants rétifs aux petites blagues!
        On ne rit pas dans les cimetières !

        • La question qu’il faut se poser, pourquoi à travers ces millénaires vous avez toujours été persécuté entant que juifs. Ps
          avec cette horreur de six millions de juifs exterminé par les nazi, un moine Tibétain dirait, qu’est-ce qu’ils ont fait ces gens dans une vie antérieur pour mérité un tel sort…?

        • Tu sais lire, mais apparemment tu lis peu et analyse encore moins. Aucun être vivant ne mérite un tel sort. Pour ta question; non je ne suis pas nazi, mais je suis allergique aux imbéciles que quand on pointe le cosmos, mais se focalisent sur le doigt…..

      • Ok on a compris vos idées. Les juifs ne se prennent pour n importe qui. Encore un cliché à la con. Tous les juifs ne sont pas riches et tous les juifs ne vont pas à Deauville. Non nous ne sommes pas intouchables sinon il n y aurait pas eu 6 millions de juifs assassinés.Mais malgré cette atrocité de 39 45 vous continuez à dire que les juifs sont intouchables et que c est à cause de ça qu on est responsable de l antisémitisme .
        Alors bon je résume.
        Au moyen âge les juifs ne pouvaient pas être médecins avocats c est parce que ils avaient une place spéciale. après en espagne isabelle la catholique à massacrer les juifs là encore ils avaient une place spéciale.
        39 45. 6 millions de juifs spoliés brûlés ils avaient une place spéciale. Puisl assassinat D ilan Alimi Puis L ordure de Mera assassine père et enfant dans une école juive.puis l hyper cacher avec de nouveau des assassinats. Les juifs un statut spécial j ai jamais lu un truc aussi stupide.
        Alors vous pour le coup vous êtes bien antisémite avec vos préjugés à la con. Pour votre information Goy veut dire non juif en yiddish.

        • Oui mais en attendant depuis le monde existe, il n’y a qu’un seul crime qui compte et qui rapporte$$$ 1939-1945 avant il n’y avait jamais rien eu, cela reste un fait !!!!!!!!!!!!!

      • Je suis juive et complètement d’accord avec vous Foufou, la seule chose que l’on demande c’est un pied d’égalité : si on peut rire de l’islam, on doit pouvoir le faire des chrétiens et des juifs, n’en déplaise à la grappe d’extrémistes qui vous a répondu et qui par leur arrogance alimente (chez les mono-neurones on est d’accord) l’antisémitisme

  2. Bedos n’est pas le mauvais bougre. Ni de mauvaise foi ni de mauvaises intentions.

    MAIS il est parfois puéril, souvent irréfléchi.
    Comme d’autres saltimbanques il vendrait père et mère pour un bon mot (et même moins bon).

    Au lieu de dire « palestinien » il dirait « Dieudonné à Deauville », on sourirait. Mais pour ça, faut se relire un peu avant de publier.
    Manifestement il ne le fait pas, Bedos. Attrapé la grosse tête, Bedos ?

    Sinon, on ne parle pas de « lesbiennes hypermétropes ».
    A la limite, de gouines presbytes. Autrement dit casse-c….

    • Nicolas Bedos a étrillé Dieudonné et d’une manière générale tout le monde en a pris pour son compte. Comme chez nos amis de Charlie.
      Doit-on le pendouiller pour ce que lui-même trouve une plaisanterie très moyenne?
      Doit-on traquer tout un chacun.
      TJ a dit très clairement ce qu’il pensait du penchant très proche palestinien de Guy Bedos et de Maître Gisèle Halimi.
      Nicolas Bedos et sa blagounette de potache … Dout-on convoquer le Tribunal du Rire
      C’est une offense que de taxer cet homme d’antisémitisme
      Sa lettre «  pas du tout embarrassée » montre que ce procès est grotesque et évidemment infondé

      • Nicolas Bedos n’est pas antisémite ! Nous sommes tous d’accord …mais il s’est pris une gamelle en voulant faire de l’humour sur les juifs( israéliens) et les arabes ( palestiniens ) En promenade à Deauville .
        Il était normal de le dire et anormal de trouver normale sa «  blagounette » !
        On oublie ce pas de côté !

      • Qui croire, qui suivre ? Je ris avec Bedos même s’il se prend pour un autre…pas son père. Mais je pleure avec tous les juifs de France qui se sentent seuls, compromis, attaqués pour ce qu’ils sont, pas ce qu’ils disent ou font.

  3. A force de parler en presque toutes circonstances d’antisémitisme ce mot perd petit à petit tout son sens. On l’a vu pour les Gilets Jaunes, sans discernement ils étaient complotistes ET antisémites. Attention à la valeur des mots, les galvauder leur font dire dans un glissement autre chose. Concernant Bedos, une plaisanterie aurait “déminée” celle de Devos mais passer directement à l’accusation est à mon sens une erreur.

  4. Le sketch de Foresti aux Cesars était Réellement, scandaleusement, antisémite. Le fait qu’il ait été si peu dénoncé en dit long sur le milieu du spectacle et la société en général.

    • Donc vous trouvez normal qu’on déroule le tapis rouge pour un pédophile récidiviste violeur de ptite fille pré-pubeur, en la personne de Polanski….?

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