François Baroin, patron de l’Association des maires de France, suscite les espoirs de la droite pour la présidentielle. Mais il tarde à dévoiler ses intentions, et cela inquiète.
Après le Premier ministre au Medef mercredi, le défilé des politiques devant le patronat se poursuit ce jeudi avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, la maire de Paris Anne Hidalgo, l’écologiste Yannick Jadot ou encore François Baroin. Le patron de l’Association des maires de France (AMF) suscite les espoirs de la droite pour la présidentielle de 2022 mais il n’a toujours pas dit s’il serait candidat. De quoi alimenter les spéculations.
» Tant qu’il n’a pas dit oui, il peut dire non. Et tant qu’il n’a pas dit non, il peut dire oui «
« D’accord pour m’encourager, mais pas pour me bousculer » : voilà le message qu’a fait passer François Baroin à des élus le pressant d’être candidat à la présidentielle. Ira, ira pas ? C’est la question qui hante Les républicains. Il a promis de dévoiler ses intentions à l’automne avec la volonté de ne « pas faire mariner sa famille politique », assure un de ses proches. Il pourrait même donner quelques indications à la rentrée de LR début septembre.
Car la droite attend, avec une fébrilité palpable. « J’ai le sentiment qu’il ne veut pas y aller », glisse un de ses soutiens. Alors que, comme le dit Nicolas Sarkozy, « ça doit être une obsession permanente » . Un dirigeant du parti s’impatiente : « S’il y va, on peut attendre sa réponse… mais s’il n’y va pas, il faut nous le dire pour qu’on s’organise ». Car chez LR beaucoup considèrent qu’à ce stade, François Baroin est le seul candidat « crédible » pour éviter de « fermer la boutique », dixit un cadre. Et face au mystère qui reste entier, un de ses partisans philosophe : « Tant qu’il n’a pas dit oui, il peut dire non. Et tant qu’il n’a pas dit non, il peut dire oui ».
Par Aurélie Herbemont, édité par Benjamin Bonneau Source : europe1.
Xavier Bertrand ou Rachida Dati seraient plus à même d’incarner une alternative crédible.
Droite, gauche, aujourd’hui que ce soit l’un ou l’autre c’est la politique de l’Union européenne qui est appliqué par le président de la République. Je ne vois pas pourquoi est encore tant répété les orientations des uns ou des autres comme ils ne peuvent plus mettre en application leur idéologie, du social de la gauche au capital national de la droite.