Placé en garde à vue depuis 48 heures pour provocation à la commission d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, le récidiviste Alain Soral a été présenté au Parquet, lequel annonce ouvrir une information judiciaire pour la raison mentionnée, mais aussi pour « injure publique à raison de l’origine ou de l’appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée et provocation publique à la haine ou à la violence, à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de l’origine ou de l’appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée« , délits prévus par la Loi sur la Presse de 1881, ce qui, on le voit, ressemble à une information judiciaire d’une nouvelle envergure.
Le Parquet requiert son incarcération: Sera-t-il suivi?
Soral, après avoir été présenté à un juge d’instruction, devrait être mis en examen et son incarcération a été requise par le Parquet.
Hélas, alors qu’on attendait que le Juge des libertés et de la détention statue et qu’on spéculait sur l’audace, le courage, qu’il aurait, ou pas, d’incarcérer le multi récidiviste pour ce qui reste -judiciairement- des Délits de Presse, on apprend que … le juge d’instruction n’a pas saisi celui qui « pouvait » mettre notre homme en sûreté: Voilà une fois encore le personnage en liberté « sous contrôle judiciaire » jusqu’à sa comparution.
Le quinzième épisode de sa série SAPTR –Soral a (presque toujours) raison-, publié le 14 juillet, n’aura donc pas eu raison de la patience confinant à la lâcheté des magistrats ? La révolution fasciste qu’il appelle de ses vœux n’aura donc pas été la limite à ne pas dépasser ?
La photo du Président, que Le Monde nous décrit vêtu d’un brassard aux couleurs nazies et frappé d’un dollar, et entouré une fois de plus des mêmes -Entendez Jacques Attali, Patrick Drahi, le Baron Rothschild mais encore des drapeaux américain et israélien– n’aura pas été « la » provocation de trop ?
La « trouille » face aux soutiens de Soral semble réelle hélas. D’un côté ne pas « énerver » nos banlieues. De l’autre, ne pas « fâcher » l’ultra-droite.
Dans tous les cas, et ce en dépit du soutien appuyé d’un PC qui n’en peut mais, il semble que notre justice, une fois de plus, se fasse remarquer par une prudence extrême et que notre homme ait eu raison de préjuger de la clémence inextinguible offerte par … la Justice française.
A suivre donc.
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