Une majorité de « français » en colère ne supporte plus les « arabes » et les « noirs » en raison des violences de tous ordres exercées par une minorité d’entre eux. Malgré la censure du politiquement correct qui sévit dans la plupart des médias, le déni de nombreux politiciens clientélistes et le soutien de mouvements prétendument antiracistes, ces français qui subissent quotidiennement ces exactions ou qui en entendent parler, savent bien qui sont les occupants principaux des prisons et des centres éducatifs. Les votes pour le Front national devenu Rassemblement national et parfois l’abstentionnisme de la France populaire n’ont pas d’autre explication et en particulier dans des corps de métiers comme l’armée, la police, la gendarmerie, les pompiers.
Une situation de guerre civile à bas bruit
Cette situation de guerre civile à bas bruit s’est installée peu à peu mais depuis longtemps. Les haines mettent toujours plusieurs décennies à monter avant qu’elles n’explosent en violences collectives comme ce fut le cas à d’autres époques et dans d’autres lieux. Nous en sommes là. Ce ne sera pas un point de non-retour si nos gouvernants prennent ce problème à bras le corps et changent de politique, en passant d’un clientélisme borgne à une action engagée et lucide.
Tous les allemands en 1930 n’étaient pas nazis. Loin de là. Mais la majorité silencieuse allemande a laissé faire la minorité de nazis, par adhésion parfois, par peur parfois, par lâcheté le plus souvent. En fin de compte, les allemands furent presque tous emportés par l’enthousiasme des premières victoires, donnant à des individus malades de haine de soi, comme le sont beaucoup d’êtres humains des temps présents, la fierté d’appartenir à un peuple de vainqueurs.
Aujourd’hui les musulmans ne sont pas dans leur grande majorité des terroristes et des assassins. Loin de là. La plupart sont des gens paisibles qui ne demandent qu’à vivre le mieux possible, eux et leurs enfants. Mais cette majorité silencieuse, sauf quelques exceptions, se tait face aux exactions et aux crimes commis par une minorité. Cette majorité silencieuse se tait, par adhésion idéologique pour certains, par lâcheté souvent, par peur d’apparaître comme des traîtres à la communauté.
Certains de nos compatriotes, inquiets de ces violences quotidiennes, ne voient plus d’autre alternative qu’ une sorte d’action guerrière qui materait rapidement, croient-ils, les « sauvageons » des banlieues. Mais ils ne savent pas, les malheureux, ce qu’est une véritable guerre civile, quand des hommes propres sur eux et éduqués, viennent égorger ou décapiter leurs voisins, où il faut se méfier de l’enfant de douze ans qui sonne à votre porte et qui peut, lui aussi, être un assassin.
Nos compatriotes de culture musulmane et africaine s’engageront à nos côtés
Alors ? Alors ? Il serait temps d’y penser, tout de suite, et de travailler à gagner les coeurs et la raison de la majorité de nos concitoyens musulmans, d’oeuvrer avec eux pour renforcer notre démocratie chancelante, de se rencontrer, de se connaître, de se reconnaître. Il serait temps de mettre en cause les illusions doucereuses de la fausse tolérance. Il serait temps de faire à notre tour preuve de pédagogie active et même de propagande.
Une minorité de nos compatriotes de culture musulmane et africaine, plus importante qu’on ne pense et même grandissante, est prête à s’engager dans ce sens avec ces français qui demandent à vivre en paix et en sécurité. Il est temps de les aider à prendre la parole, sur le modèle de ce qui se fait aux États-Unis où se lève un vaste mouvement de noirs qui se disent conservateurs et qui luttent à la fois contre des politiciens démocrates ou d’extrême gauche marxisante, l’équivalent américain de notre gauche, verte ou rouge et contre les tares d’une partie importante de la communauté noire.
A moins d’être prêts à assumer les risques énormes de la lâcheté ou de la guerre.
D’accord sur le principe. Mais nul besoin de faire de la propagande : face aux mensonges éhontés et à la propagande raciste de l’extrême droite indigéniste (car il s’agit bien du nouveau visage de l’extrême droite), qui est d’ailleurs en assez grande partie composée de blancs malades de la haine de soi, il suffirait de rétablir la vérité. Faire oeuvre de pédagogie : nommer les choses par leur nom et les dénoncer, enseigner enfin les faits historiques et remplacer la désinformation et l’autocensure par l’information, le factuel. Mais pour ce faire il faudrait d’abord virer toute la classe politique et les médias extrémistes (qui sont ultra majoritaires) et déradicaliser le milieu universitaire. Ce qui dans le contexte délétère que nous connaissons ne peut arriver et n’arrivera pas.
A écouter : la très intéressante interview de Charles Rojzman sur Thinkerview (YouTube).