Michel Rosenzweig. Le masque et la vie?

Vivre masqué en permanence dans les espaces clos et à l’extérieur alors que ce virus circule à bas bruit est un non sens total.

Et quoi qu’en pensent les adhérents au masque obligatoire qui n’y voient toujours rien d’autre qu’une simple mesure d’hygiène envers les autres, -ce qui reste encore à démontrer-, c’est toute la vie quotidienne qui est affectée et durablement. Car tout est à présent soumis au règne du masque obligatoire, les moindres gestes, la moindre action, les moindres déplacements, les visites, les rendez-vous, c’est toute notre vie quotidienne qui est à présent régie et rythmée par ce régime du masque : sortir, faire ses courses, aller chez le coiffeur, au restaurant, dans un bar, un musée, au cinéma, faire du sport, de la danse, etc etc.

Qu’en sera-t-il demain?


Et si ce régime est imposée aujourd’hui dans des conditions sanitaires saines, qu’en sera-t-il lorsque les autres coronavirus reviendront bientôt?
Au moindre rhume, aux moindres symptômes grippaux, que fera t-on?
Si ces contraintes limitantes drastiques sont imposées alors qu’elles ne se justifient pas aujourd’hui, à quelles mesures aurons-nous droit à la saison des grippes?
Dans ces conditions, il est clair que ce régime sera maintenu sans aucune limite de temps. C’est un peu comme si on avait érigé un immense barrage face à une hypothétique vague démesurée, un tsunami dont la survenue est loin d’être certaine. C’est un peu aussi comme le désert des Tartares avec sa forteresse érigée contre un ennemi qui ne venait jamais.
Nous avons basculé dans un univers de précaution absolue visant l’asepsie et le risque zéro pour préserver la vie et nous sommes en réalité entrain de perdre la vie. Car la vie n’est pas la survie.
Lorsque vous marchez dans une rue commerçante de votre quartier et qu’un inconnu masqué vous fonce dessus pour vous prévenir que la police vient de verbaliser deux personnes pour non port du masque alors que rien n’indique qu’il est obligatoire dans ce secteur, vous réalisez qu’il se passe quelque chose qui n’a strictement rien à voir avec la santé. Lorsque vous prenez les transports en commun et que des patrouilles de police sanitaire arpentent la plateforme en dévisageant les passagers, vous comprenez que ce monde est devenu invivable. Lorsque vous entrez dans votre bistrot familier et qu’on exige de vous de mettre votre masque pour faire 2m50, et qu’en vous installant, la serveuse masquée vous présente un carnet dans lequel vous êtes invité à indiquer votre nom et votre numéro de téléphone pour être autorisé à manger, vous comprenez que rien ne sera jamais plus comme avant et que la joie, le plaisir de sortir, la convivialité, les échanges et les partages dans ces conditions, c’est terminé.

Un régime de dictature sanitaire

Je suis désolé pour toutes les personnes qui approuvent ce régime de dictature sanitaire, sincèrement, car je pense qu’elles ont perdu leur sens commun, leur bon sens, leur faculté de juger et de discriminer. Et je le pense sincèrement. Ces personnes qui en insultent d’autres sont en réalité atteintes d’un autre virus bien plus toxique, celui de l’intoxication médiatique et du formatage des cerveaux alimenté et entretenu par la propagande médicale et politique anxiogène et contre lequel il n’y a aucun remède ni aucun vaccin.
Ce masque qu’ils exigent parfois avec violence au nom de leur santé en masque en réalité un autre, celui qui voile leur conscience et surtout leur liberté de conscience, de penser, d’apprécier et d’évaluer correctement la situation, celui qui voile la raison au profit du fantasme de la maladie mortelle qui rode à chaque coin de rue, celui de la peur panique d’être contaminé par la peste.
D’abord il y a eu un virus. Ensuite des malades, puis des morts. Comme chaque année à la même saison, cette année l’aire des morts aura juste été plus concentrée sur une plus courte période.
Mais au total, comparé aux pics épidémiques annuels et saisonniers? Prenez la peine honnêtement de regarder un graphique de santé publique étalé sur les dernières années.

C’est la visibilité de cette épidémie qui a choqué les consciences et construit une image, une représentation erronée de la réalité, une discordance, ce sont les discours et les messages  changeants, les injonctions contradictoires et paradoxales, les conflits d’intérêts de toute catégorie, l’instrumentalisation, la récupération et l’exploitation politiques de l’épidémie qui ont brouillé la lisibilité correcte et rationnelle de cet épisode.
Oui il y a eu une épidémie due à un coronavirus dont l’origine demeure mystérieuse pour moi et pour d’autres.

La peur panique d’être contaminé par la peste V/S Le syndrome du canari dans la mine

Oui les plus fragiles et les plus âgés en ont été victimes. Soit. Et alors? Est-ce une raison suffisante pour imposer ce régime de dictature sanitaire totalement disproportionné au moment où nous avons besoin de légèreté et d’air?
Est-ce une raison pour enfermer et astreindre toute une population au moment où rien ne le justifie lorsqu’on regarde les courbes des hospitalisations et des décès?
Et après?
Le contrôle électronique et numérique des contaminés?
Des codes de couleurs?
Un bracelet électronique pour les pestiférés?
Et puis pourquoi faire croire que ce régime prendra fin avec un vaccin alors que l’on sait parfaitement bien qu’aucun vaccin contre un coronavirus n’a jamais vraiment fonctionné? Si les vaccins contre la grippe saisonnière fonctionnaient massivement, on le saurait me semble t-il. A t-on éradiqué la grippe avec un seul vaccin?
Alors j’avoue, oui, j’avoue et je reconnais volontiers que je suis atteint d’un syndrome très connu: celui du canari dans la mine. Vous savez, cet oiseau que les mineurs emportaient pour les prévenir du gaz méthane qui s’échappait du charbon, un gaz incolore inodore et indétectable.
Lorsque que le canari s’endormait, ou mourait, il était temps de sortir.

© Michel Rosenzweig

Michel Rosenzweig est philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste. Son intérêt pour la géopolitique se porte sur les enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a publié à ce sujet des articles pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur. Très préoccupé par la dérive antisémite contemporaine, il est résolu à défendre le concept de l’intégrité d’un monde démocratique et libre de toute forme de servitude, affranchi des démons totalitaires liberticides, d’où qu’ils proviennent.

Michel Rosenzweig

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18 Comments

  1. « Un régime de dictature sanitaire » ?
    OUI. Et cela ne s’arrangera pas. ET on n’y peut RIEN et c’est à l’échelle planétaire.
    Pester contre, comme fait Michel Rosenzweig ici, ne résoudra RIEN.

    Ce virus, ainsi que d’autres à venir sans doute, est une évolution darwinienne ; c’est la réaction de Dame Nature, son réflexe de survie face à notre indécent « succès » d’espèce indifférente aux autres et à elle.
    A nos nombres, notre omniprésence, nos nuisances, notre pollution, notre suicidaire destruction de l’environnement vital et notre irresponsabilité générale.

    Notre conquérante promiscuité alimente les virus automatiquement, ils vivent de notre proximité.

    Notons que ce dernier est presque bienveillant. Il ne s’attaque que très peu aux jeunes, capables de générer et de nourrir des générations suivantes.
    Charognard, il « nettoie » la savane des vieux, malades et inutiles.

    Sa finalité est de nous remettre à notre place ; si ce n’est pas lui, ses successeurs, moins bienveillants, y arriveront.

    On finira, bien évidemment, par nous ranger à l’évidence : il faut le laisser faire.
    Cela s’appelle « laisser venir l’immunité de masse » ; cesser de le combattre en investissant des fortunes colossales pour sauver les inutiles.
    Cesser de sacrifier les jeunes pour sauver les vieux.

    • Ce virus est une chimère, c’est à dire fabriqué par l’homme dans un laboratoire, dans un but de destruction planétaire. Rien à voir avec quelque chose de darwinien. Votre analyse tient de la superstition, de la croyance, du mea culpa chrétien et du vœu pieux mais n’a rien à voir avec la réalité des faits. En plus c’est discriminatoire et plein d’aigreur, le discours de quelqu’un qui veut régler ses comptes avec la société mais qui a surtout à les régler avec soi-même.

    • Je suis entièrement d’accord avec Michel Rosenzweig: il faut « laisser venir l’immunité de masse » ; cesser de le combattre en investissant des fortunes colossales pour sauver les inutiles.
      Cesser de sacrifier les jeunes pour sauver les vieux.
      La seule chose, je n’aime pas sa qualification de « …sauver les ‘inutiles' ». C’est juste que nous les personnes âgées devons accepter de mourir quand vient notre tour et nous réjouir de voir les jeunes vivre heureux et libres.

  2. Radical, probablement trop, surtout non étayé de démonstrations chiffrées. C’est une opinion comme tant d’autres qui servent trop souvent des intérêts privés. Néanmoins, elle nourrit la réflexion indispensable de chacun qui doit rester libre mais la liberté de l’un se questionne confrontée à celle de l’autre.

  3. Un excellent billet d’humeur qui représente le point de vue d’un nombre croissant de citoyens. Bravo à TJ de le publier car les avis sont tellement désespérément conformes dans la presse officielle du Monde au Figaro en passant par France Culture que l’on se croirait dans un régime de propagande…

  4. Le chirurgien travaille à 30 cm d’une plaie ouverte et il sait s’en servir, le masque en plain air dans la rue, sur la plage ou même en magasin a au moins la conséquence pour son utilisateur de se confiner le nez dans ses propres champignons et microbes et de ne pas s’oxygéner suffisamment pour préserver son immunité. Accepteriez vous l’obligation de cracher dans votre mouchoir et de vous le coller sur le nez pendant 1/4 d’heure sans la menace d’une sanction administrative ? Aujourd’hui il y a plus de raison d’avoir peur des décisions de nos dirigeants que du virus. L’avis n° 8 du conseil scientifique du cobid19 ne pense absolument pas à la vrai prévention pour préserver l’immunité (Pas un mot sur sortir, respirer, manger sainement, sans pesticides, sans alcool, sans tabac, bien dormir, éviter le stress de la tv qui nous passe en boucle qu’on va mourir de ce virus si on ne respecte pas les ordres, etc) Franchement ça vaux le coup de le lire pour comprendre qu’avec un équipe pareille on est masqué pour longtemps avant que les gens se réveillent

  5. Merci M. Rosenzweig. Malheureusement, cette dictature sanitaire est dure à éviter. Comment pouvez-vous courir le risque de payer une amende de 130 euros à chacun de vos mouvements ? Ils le savent bien.
    On instaure une atmosphère de peur, et chacun se comporte en nazi délateur, constamment à dévisager celui qui découvre légèrement ses narines quand il est pourtant seul à plus de deux mètres de la moindre personne. La croyance a remplacé la science. Pour autant, en dehors de faire entendre des voix discordantes, qu’y pouvons-nous ?

  6. Bravo Monsieur Rosenzweig
    « … la termitière future m’épouvante et je hais ses vertus de robot » (A de St Exupéry)
    la termitière, nous y sommes et pas prêts d’en sortir
    D’un médecin marseillais

    • Bizarrment vous signez anonymement’mais vous donnez votre nom complet comme pseudo.
      Sur le fond, on est d’accord, c’est le virus autoritaire et celui de la docilité qui sont le plus à craindre, il se répand à une vitesse folle.

  7. Les mineurs n’utilisaient pas de canaris pour détecter le méthane. Le fameux grisou… Une légende certes sympathique, mais techniquement peu fiable voire inutile! La détection du gaz meurtrier ce faisait depuis 1815 avec la « safety lamp » du chimiste physicien Huphrey Davis. Qui, même après l’arrivée de l’eclairage électrique, le porion (chef d’équipe de fond), descendait avec la lampe à huile. Il mettait la flamme au minimum et l’observait. Si autour de cette flamme se créait un halo beuâtre! Attention, presence de CH4… Si ce halo montait en colonne, il attirait la flamme vers le haut, l’agrandissant alors qu’elle était au minimum. Flamme enfermée dans un cylindre en christal surmonté d’un double tamis metallique. Si dans ce petite volume le taux de gaz atteignait +ou- 6%, la flamme provoquait de petites explosion. Un rapport fidèle du taux de gaz dans l’atmosphère ambiant. Les pinsons ou les pigeons ont été utilisés par les sauveteurs. Qui après un incendie ou une explosion où les hydrocarbures mal brûlé produisent du CO (monoxyde de carbone extrêmement asphyxiant). descendaient avec des scaphandres encombrants, peu pratiques si les gestes doivent être rapides dans un espace restreint. Le volatile leur donnait l’assurance qu’il n’y avait de CO et pouvaient se débarrasser de l’équipement respiratoire afin de sauver plus de vies… Le méthane s’enflamme sous les 6% (nos gazinieres n’explosent pas quand on prépare le dejeuner). De 6% à un peu moins de 16% (concentration dans l’air) il est explosif. A plus de 16%, il prend la place de l’oxygène dans l’air (plus de comburant), la flamme s’éteint. Aplus de 30%, il devient asphyxiant. Je doute fort qu’un canaris puisse mesurer les taux…

    • Je ne voulais pas être hors sujet… Mais voilà comment une « légende » peut véhiculer de faux propos. A l’instar de cette pandémie où l’information dirigée à pris le pas sur les serieux travaux de vrais scientifiques…

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