Les phrases choc du livre de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy fait son grand retour dans les librairies. L’ancien président publie un nouveau livre où il se confie sans langue de bois sur les événements politiques qui ont jalonné ses deux premières années passées à l’Elysée. Et en profite pour tirer à boulets rouges…

Après le succès de son dernier ouvrage, Passions, vendu à plus de 300.000 exemplaires, Nicolas Sarkozy entend bien réitérer cet exploit littéraire en sortant un livre « confession », intitulé Le temps des tempêtes. L’ancien président de la République -qui sera au 20H de TF1 lundi prochain- a choisi de revenir sur les deux premières années de son mandat et de livrer quelques secrets, sans ménager personne.

En voici déjà quelque phrases choc.

Fabius ? Il croit que tout lui « est dû »

« Les élites n’ont pas cru que je pouvais être élu. Il leur fallait un Juppé ou un Fabius », s’indigne Nicolas Sarkozy. A propos de Laurent Fabius, l’ancien président en tire un portrait peu flatteur. « Il fait partie de ces gens qui croient, avec une sincérité désarmante, que tout leur est dû« . L’intéressé appréciera.

L’amertume du Fouquet’s

Nicolas Sarkozy a fêté sa victoire le 6 mai 2007 au célèbre restaurant du Fouquet’s, avenue des Champs-Elysées. Un établissement considéré comme trop chic pour une bonne partie de la presse à l’époque, qui y voyait un mauvais signe pour la tournure que prendrait son mandat. Visiblement toujours affecté par les critiques 13 ans après, Nicolas Sarkozy rétorque :  » Le Fouquet’s n’a été qu’un prétexte pour tous ceux qui voulaient m’intenter un procès en illégitimité « .

Debré :  » Il m’a toujours voué une haine tenace « 

L’ancien président de l’Assemblée nationale en prend également pour son grade. A l’égard de Jean-Louis Debré, Nicolas Sarkozy écrit ainsi :  » Il m’a toujours voué une haine tenace fondée sur une jalousie irrationnelle « . Nommé à la tête du Conseil constitutionnel par Jacques Chirac quelques mois seulement avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, les relations entre les deux hommes n’ont jamais été faciles.

François Bayrou  » a toujours trahi « 

Nicolas Sarkozy tire également à boulets rouges sur François Bayrou.  » Il a toujours trahi ceux qu’il a choisis « , affirme-t-il. Les deux hommes avaient appartenu au même gouvernement d’Edouard Balladur entre 1993 à 1995, avant d’être concurrent pour occuper la fonction présidentielle en 2007 et 2012. Élection suprême où l’actuel maire de Pau a échoué à trois reprises.  » Son tempérament profond le portait à une détestation de tous ceux qui avaient réussi « , décrit Nicolas Sarkozy.

L’humeur changeante des Français

Élu avec succès en 2007 grâce à son image d’un président dynamique et sur le terrain, Nicolas Sarkozy a rapidement déchanté lorsqu’il a découvert que les Français lui reprochaient finalement son omniprésence. Une humeur changeante du peuple français dont ont été victimes, d’après lui, bon nombre de Premiers ministres et présidents de la République.  » ( Les Français ) ont aimé l’aspect bourgeois d’Edouard Balladur avant de s’en exaspérer. Balladur n’avait pas changé. Les Français si. Ils ont aimé mon dynamisme avant de s’en inquiéter. Je n’avais pas changé. Les Français si. Ils ont apprécié la normalité de François Hollande avant de la détester. François Hollande n’a pas changé. Les Français si. Et je pourrais sans doute avancer le même paradoxe à propos de la jeunesse du président Macron. »

La rédaction de LCI

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