Dreuz a retrouvé l’article de Pierre Rehov censuré par le Figaro

A l’ombre de l’antiracisme : le nouvel antisémitisme américain

Par Pierre Rehov (Reporter, réalisateur de documentaires et romancier)

Ces dernières semaines, les réseaux sociaux américains ont été envahis par un hashtag aux relents douteux : Jewish Privilege. (« Privilège Juif » ou « Juifs privilégiés »)

A ce slogan diffamatoire sont associées des données statistiques manipulées, toujours les mêmes : le pourcentage de Juifs fréquentant les universités américaines comparativement à la taille de leur groupe, le mythe selon lequel les Juifs dominent l’économie mondiale, leur présence disproportionnée à Hollywood dans les médias et dans les banques…

En résumé : vilaine chanson, mais chanson connue.

Cet antisémitisme ordinaire, entretenu au cours du siècle dernier par les propos virulents d’Henri Ford, de Charles Lindbergh, du père Charles Edward Coughlin avec ses 30 millions d’auditeurs, l’admiration à peine masquée qu’avait Walt Disney pour Hitler ou encore les sabotages de Franklin Roosevelt visant toute opération militaire qui aurait pu conduire au sauvetage des Juifs sous le régime nazi (tels que révélés récemment par l’historien Rafael Medoff) est à juste titre dénoncé lorsqu’il reflète une idéologie d’extrême droite, mais à peine évoqué dès qu’il s’agit de l’antisémitisme pernicieux masqué au nom du politiquement correct sous l’étiquette de l’antisionisme.

Sauf que l’Histoire est un éternel recommencement.

Jusque dans les années soixante, certains restaurants et lieux publics américains continuaient d’être interdits aux Noirs, aux Juifs et aux chiens. Le 16 juin dernier, sous la férule de la militante pour les droits des femmes Linda Sarsour, un rassemblement solidaire était ouvert à tous « sauf aux flics et aux Sionistes ».

Très peu s’en offusquent. Car, haïr Israël, même si le fond ressemble davantage à la volonté d’oblitérer le seul état juif – tel que revendiquée par les dirigeants du BDS – qu’à une lutte pour le partage des terres, tombe sous le sceau du politiquement correct.

Au pic de cette crise, la mort filmée de George Floyd sous la botte du policier Derek Chauvin, a donné un coup de projecteur bienvenu à un mouvement antiraciste d’une ampleur jamais mesurée auparavant. Qui n’applaudirait à l’expansion d’un militantisme antiraciste – n’allant pas sans rappeler le combat pour les droits civils des années cinquante et soixante mené par des figures emblématiques telles Martin Luther King Jr – sinon les racistes eux-mêmes ?

Mais attention. Un train peut en cacher un autre.

C’est au carrefour de ces bonnes intentions dont l’enfer est pavé et des dérives du même combat que doivent être dénoncées certaines nuances douteuses et les tentatives de récupération d’un mouvement recommandable par des personnalités dont l’agenda avoué n’est pas la réconciliation.

En cela, quelles que soient ses vertus, l’organisation Black Lives Matter, qui rejette le titre pourtant évident de mouvement politique car cela la contraindrait à accepter les critiques, connaît des dérives qui pourraient, à terme, remettre en question le fondement même de son combat.

Car à trop accabler de mensonges une minorité longuement opprimée pour se porter défenseur d’une autre tout autant tyrannisée, le mouvement serait en train de se pervertir.

Relatons simplement quelques faits

  • Dans le manifeste de 40.000 mots proclamant sa naissance, Black Lives Matter n’a pu s’empêcher d’insérer des propos virulents à l’encontre de l’Etat Juif, accusant Israël de commettre « un génocide » contre les Palestiniens et de pratiquer l’Apartheid. « Trop c’est trop » a aussitôt tweeté Peter Beinart, pourtant l’un des militants les plus acharnés contre la politique israélienne. « Black Lives Matter a tous les droits de critiquer Israël. Mais génocide ? Apportez de la solidarité, pas de la stupidité ».
  • Il y a quelques jours, le joueur de football DeSean Jackson a repris à son compte une fausse citation d’Hitler selon laquelle « Les Juifs blancs savent que les Noirs sont les vrais enfants d’Israël et pour empêcher les Américains de le savoir, ils feront chanter l’Amérique. Ils extorqueront l’Amérique. Leur plan, c’est la domination du monde ». Une telle affirmation, en France, aurait sans nul doute entraîné quelques poursuites judiciaires à son auteur. La France a ses propres problèmes dans ce domaine, qui font l’objet d’un autre débat.
  • Mais aux USA, où le politiquement correct bon teint interdit désormais d’émettre la moindre critique – pas même une plaisanterie – à l’encontre des Noirs, des musulmans, des immigrés, des femmes et des minorités sexuelles, une telle expression est tout au plus considérée comme le résultat d’un manque de compréhension, d’une mauvaise information, d’un peu de naïveté ou des zones d’ombre d’internet et le site ESPN s’est même fendu d’un article qui, sous couvert de dénoncer les propos de Jackson, n’a fait que l’excuser tout en accusant les organisations juives de se montrer « trop sensibles à la diatribe de quelqu’un de mal informé sur la réalité de l’antisémitisme ».

Difficile pourtant d’être mal informé, 75 ans après la libération des camps de la mort, quand les statistiques démontrent qu’une agression sur deux dans l’Etat de New York vise les Juifs, quand les synagogues doivent être gardées par des hommes armés, et quand, dans les Universités, au nom de la solidarité avec le « Peuple Palestinien », des étudiants Juifs doivent faire profil bas et ne surtout pas affirmer leur sympathie envers Israël, même s’ils sont partisans d’une solution à deux états, sous peine d’être exclus de diverses associations, d’être menacés et, parfois, battus ou maltraités. Dans de nombreux cas, il leur suffit d’être Juifs, et donc suspectés de « sionisme » pour se voir interdire de participer aux réunions de Black Lives Matter, de la marche des femmes ou de LBGTQ.

Cette mentalité de caste bienpensante, caressée par la certitude d’appartenir sans nuances au camp du bien, se retrouve à tous les niveaux de la société américaine notamment du côté démocrate et l’on peut considérer comme troublante et significative la démission de l’éditorialiste Barri Wess du New York Times, à la rédaction duquel elle reproche son tribalisme et son incapacité d’ouverture d’esprit, après avoir été traitée de nazie (elle est juive) et s’être fait rejeter plusieurs articles « trop factuels » sur le judaïsme ou le Moyen-Orient.

  • Quand Ice Cube, figure emblématique du rap, s’affiche sur Twitter devant une fresque murale maculée de mêmes antisémites (notamment une étoile de David entourant un cube noir, icône du mythe selon lesquels les Juifs seraient responsables de l’esclavage) peu interviennent, alors que le rappeur s’est déjà fait remarquer à de nombreuses reprises pour ses positions et ses textes antisémites.

Lorsqu’il s’agit de racisme anti-noir, mis en lumière par les manifestations de Black Lives Matter, la réaction est sans équivoque : le racisme est mal et les racistes doivent être confrontés et battus. Nous sommes d’accord. Mais où est cette même justice lorsqu’il s’agit des Juifs, considérés par les militants antiracistes comme des privilégiés blancs, race à laquelle, l’on s’en souvient, les Nazis leur interdisaient d’appartenir ?

Les Juifs ont, de tout temps, été menacés de remplacement par les courants religieux, politiques, voire philosophiques, que leur culture a engendrés. Minorité opprimée s’il en est à travers les siècles, leur capacité de survie et de réussite, plutôt que de forcer l’admiration, n’a fait qu’alimenter les pires théories du complot.

Mais voici qu’un mouvement militant et souvent violent, « les israélites Hébreux Noirs », affirme que leur identité leur a été volée car « le peuple sémite serait un peuple noir ». C’est ce que l’animateur de télévision Nick Cannon s’est permis de certifier lors d’une interview récente. (Il s’en est excusé depuis) Mais, invité à son émission, l’artiste Hip-Hop Professeur Griff a, lui, ajouté sans que cela ne trouble grand-monde, que les « Juifs étaient mauvais, responsables de beaucoup de maux sur la planète » et que « les Rothschild contrôlent les banques, et les sionistes contrôlent les faits ». A sa décharge, soulignons que, dans la même interview, Prof Griff a également développé la thèse que les gens de couleur appartenaient à une race supérieure, pacifique et douce et que les Blancs, par manque de mélanine, en étaient réduits à se comporter comme des animaux. Mais le racisme anti-blanc, censé ne pas exister, n’est donc pas condamnable.

Cela nous conduit au soutien croissant dont bénéficie le leader de « la Nation de l’Islam », Louis Farrakhan, malgré les tentatives de présenter ses opinions comme marginales. Un article dans « Forbes » va jusqu’à le décrire comme « un paratonnerre dans les relations entre Juifs et Noirs, pour sa longue histoire de commentaires antisémites que beaucoup de Juifs trouvent offensants ».

Seulement offensants ?

Louis Farrakhan était un pur antisémite quand, en 1972, il affirmait que « les Juifs contrôlent les médias ». En 1984 quand il a dit que « Hitler était un très grand homme ». En 1995 quand il a lancé au cours d’un discours que « vous (les Juifs) êtes la synagogue de Satan, et vous avez enroulé vos tentacules autour du gouvernement américain, vous trompez et vous envoyez cette nation en enfer ». Antisémite, il l’était encore et homophobe par la même occasion lorsqu’il aboya, en 2007, que c’étaient « les méchants Juifs qui font la promotion du lesbianisme et de l’homosexualité ». Et le 4 juillet dernier, il s’exprimait avec la même haine en affirmant qu’il avait « exposé ce Juif satanique » et qu’il était ici pour « leur dire que leur temps était écoulé, que leur monde était fini ». Entretemps, il s’était également permis de traiter les Juifs de « termites ».

Comment est-il alors possible de n’accuser que l’extrême droite, les suprématistes blancs ou même, par excès, le président Donald Trump, dont le gendre et la fille sont juifs orthodoxes, lorsque des Juifs sont abattus lors de la prière de Shabbat dans leur synagogue à Pittsburgh et Poway et que des hommes et femmes visiblement orthodoxes sont attaqués à Brooklyn et à Monsey dans l’Etat de New York ou tués à côté d’une synagogue à Jersey City ? Comment peut-on, aux USA, arriver à une situation où 35 % des Juifs déclarent avoir été victimes d’au moins une agression (physique ou verbale) au cours des cinq dernières années ?

L’un des partisans inconditionnels de Farrakhan est Tamika Mallory, co-organisatrice avec Linda Sarsour de la « Marche des Femmes ». Interviewée dans l’émission The View pour ses commentaires enthousiastes concernant Farrakhan, celle-ci a refusé de condamner ses propos antisémites mais s’est contentée de dire « je ne l’ai pas appelé le plus grand homme de tous les temps pour sa rhétorique mais pour tout ce qu’il a fait pour la communauté Noire ». Il est vrai que Farrhakan lutte ardemment contre l’usage des drogues, fléau majeur dans cette minorité.

C’est sur cette instance que l’on peut différencier l’antisémitisme primitif de Tamika Mallory, peut-être dû à un manque de connaissances historiques, et celui de sa partenaire, Linda Sarsour, musulmane radicale et voilée qui a su surfer sur les modes pour faire avancer une cause qui lui tient vraiment à cœur : la destruction de l’Etat Juif.

Si Tamika Mallory s’était un tant soit peu éloignée des discours de Farrakhan et de l’influence de Sarsour pour se pencher sur l’histoire des relations entre Noirs américains et Juifs au cours des siècles, elle aurait pu remettre en question de nombreux mythes que colportent désormais la gauche radicale américaine, le mouvement antifa, et le mouvement Black Lives Matter.

Elle aurait, par exemple, pris de la distance avec le livre publié en 1991 par La Nation de l’Islam, « Les relations secrètes entre les Noirs et les Juifs », dont le but sournois était de démontrer – sans aucune source fiable – que les Juifs avaient joué un rôle majeur dans la traite des esclaves.

Elle aurait appris que, non, les Juifs n’étaient pas des esclavagistes et que, si certains à titre individuel, avaient contribué à la traite des Noirs, dans des proportions négligeables, les grands mouvements de libération et d’égalité en leur faveur ont toujours eu dans leurs rangs des Juifs, au plus haut niveau.

Malheureusement, l’assassinat de Martin Luther King en 1968 a permis la montée sur scène de personnalités telles que Stokely Carmichael, Jesse Jackson ou Louis Farrakhan. Leur méthode pour rassembler les Noirs, loin de l’humanisme non-violent promu par le pasteur King, avait déjà fait ses preuves. Trouver un ennemi commun trop faible en nombre pour contre-attaquer, l’arroser de calomnies, et l’accuser de tous les malheurs de son propre camp. La haine, l’envie et la violence sont un terreau bien plus fertile que l’amour et la paix quand il s’agit de réunir sous la bannière d’une cause commune.

Mallory aurait peut-être également appris qu’un grand philanthrope Juif, Julius Rosenwald, président du géant Sears de 1927 jusqu’à sa mort en 1932 et ami proche de Paul J Sachs, avait lancé et en partie financé un programme social incluant la construction de 5000 écoles décentes réservées aux Afro-Américains dans tout le Sud des Etats-Unis. Ces établissements, nommés « Ecoles Rosenwald » et créés pour parer à l’insuffisance du système éducatif américain s’agissant de la minorité noire, auraient permis l’éducation d’un tiers de cette population.

Peut-être même de l’arrière-grand-mère de Mallory, qui sait ?

Celle-ci aurait découvert qu’au 19e siècle, dans leur « Lettre sur l’abolition de la traite des esclaves », Granville Sharp et William Wilberforce s’étaient servis d’arguments juifs contre l’esclavage. Elle aurait su que l’ouvrage anti-esclavagiste du rabbin M. Mielziner, traduit de l’allemand, avait eu un succès retentissant aux USA lors de sa publication en 1859. Elle aurait entendu que des Juifs immigrés de Pologne, de Bohême et de Vienne, notamment Théodore Viener, Jacob Benjamin et August Bondi avaient fait partie des premiers combattants aux côtés de l’abolitionniste John Brohn au Kansas. Et peut-être aurait-elle eu un revirement de pensée en découvrant que Nathan Meyer Rothschild était connu pour son rôle dans l’abolitionnisme grâce à son financement d’une partie des 20 millions de livres sterling versés par le gouvernement britannique pour « compenser la perte de main d’œuvre » de l’industrie des plantations. Sans cette « rançon », les exploitants refusaient de libérer leurs esclaves, malgré les nouvelles lois.

Comment alors comprendre cet antisémitisme quasi contre nature d’une frange de la communauté noire ? Les minorités opprimées ne devraient-elles pas se souder entre elles ?

Sur le terrain, une évolution s’est produite au sein de congrégations qui vivaient côte à côte dans les quartiers défavorisés au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Mais avec l’augmentation du coût des loyers, certains Afro-Américains ont dû déménager, remplacés par des Blancs, des Latinos ou des Asiatiques et leur colère s’est concentrée non pas sur leurs remplaçants mais sur ceux qui n’avaient pas eu besoin de quitter leur quartier : les Juifs.

Dans le même temps, les Juifs qui ont longtemps souffert des quotas universitaires et n’ont jamais bénéficié de « discrimination positive » comme d’autres minorités américaines, sont devenus des leaders importants dans nombre de domaines, y compris en remportant la présidence d’Universités de l’Ivy League, celles qui forment la crème de la crème de l’intelligentsia.

Mais les disparités sociales et la suspicion associée à l’envie ne font qu’exacerber un mal plus profond.

Cette notion nouvelle de « privilège des Juifs blancs » s’inscrit dans un état d’esprit qui voit le monde divisé en deux groupes : les Blancs très méchants et les gentils gens de couleur, victimes des Blancs.

A l’aune de cette formulation, les Juifs américains sont inclus dans toute indignation contre le racisme tandis que les Juifs israéliens entrent dans la catégorie des oppresseurs du Tiers-Monde.

On en arrive à des aberrations telles que, par exemple, les homosexuels n’accordant aucun crédit à Israël (qu’ils accusent de « Pink Washing ») pour son libéralisme à l’égard des minorités sexuelles, sans jamais condamner le traitement qu’ils subissent en Iran, à Gaza ou ailleurs en terre d’Islam. Une Linda Sarsour s’autorise à promouvoir le droit des femmes qui, selon elle, est bafoué dans la communauté juive et en Israël, mais trouve toutes les excuses aux crimes d’honneur inscrits dans une culture à laquelle elle appartient.

Le 1er juillet, Black Lives Matter n’a pas manqué d’associer son action à la « journée de rage » promue par l’OLP, le Fatah et le Hamas. Les manifestants ont fait une comparaison entre Black Lives Matter et la situation dite critique des Arabes de Palestine. Certains ont pu s’en réjouir, puisqu’il s’agissait, en apparence, de mettre en avant les causes communes de minorités opprimées. Mais à la lumière de leur prisme, sur cette planète, seuls deux peuples seraient encore opprimés. Les Palestiniens et les Noirs Américains. Leurs tortionnaires sont toujours les mêmes : les mâles blancs capitalistes et impérialistes.

Seulement, tandis qu’à San Diego, les manifestants s’attaquaient à des bâtiments de la communauté juive sans lien avec Israël, à Washington on criait « Israël, on te connaît, tu assassines aussi des enfants » C’est une diffamation de plus, car l’assassinat est le résultat d’une volonté de tuer et non celui de dégâts collatéraux tels que ceux provoqués et exploités par les organisations terroristes. Et puis, quel rapport, vraiment, entre une guerre territoriale et le racisme ponctuel dont souffrent les Noirs dans certains états américains ? Edith Garwood prétend apporter la réponse dans un rapport remis à Amnesty International affirmant, sans donner de chiffres, que les « policiers tueurs de Noirs » sont formés en Israël. Elle oublie de préciser que seul un tout petit nombre de représentants de l’ordre affectés au contre-terrorisme bénéficie d’une formation dans ce pays qui fait face à cette menace depuis des décennies.

Linda Sarsour ignore peut-être qu’en associant par le mensonge le sort des Arabes de Palestine à celui des minorités noires, elle ne rend service à personne. Tant il est vrai que les excès d’une révolution sont toujours les meilleurs arguments de la contre-révolution.

Quant aux Juifs, leur sens de l’humour leur a permis d’illustrer les brusques changements de situation qu’ils subissent au cours des siècles par le contenu d’un télégramme imaginaire d’un leader aux membres de sa congrégation :

« Commencez à vous inquiéter. Les détails suivront. »

Source : dreuz.info

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2 Comments

  1. C’est surtout la preuve que désormais racisme anti-blancs et antisémitisme sont directement liés : on ne peut pas combattre l’un si l’on ne combat pas l’autre. La notion raciste de « privilège blanc » inclut évidemment les Juifs, d’autant que c’est le prolongement direct du concept de « domination juive » cher aux nazis des annees 30. C’est un appel au meurtre ou au crime.

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