Sur Facebook et les réseaux sociaux en général, les débats sont âpres et parfois très violents, la recherche de la mise à mort sociale de l’autre est constamment visée. Cette violence traduit une incapacité à admettre des arguments autres, qui sont pourtant la sève de la démocratie dépendante du débat d’idées.
La montée des violences urbaines qui sont autant d’actes gratuits cachent des réalités sociologiques gênantes étouffées par le politiquement correct et le terrorisme intellectuel. Au final on constate que certaines vies ne valent rien aux côtés d’autres. La jeune Axelle, Philippe Monguillot, Sarah Halimi, Mireille Knoll, les deux jeunes filles éventrées et égorgées à la gare de Marseille, la jeune gendarme fracassée par un « jeune » en voiture, la vie brisée de Marin, n’ont pas eu droit à la solidarité du monde médiatique, artistique et politique de la femme voilée du Conseil Régional de Bourgogne ou de l’icônique famille Traoré.
Cela s’explique historiquement et idéologiquement, et la démonstration peut être faite en partant d’une discussion Facebook pour remonter à la trame historique et son interprétation idéologique majoritaire dans les médias dominants.
Lorsque vous débattez avec quelqu’un de mauvaise foi qui fait mine de comprendre le contraire de ce que vous défendez pour mieux vous accabler et vous faire des procès d’intention ignobles, et qu’après 3 jours de débats et de commentaires innombrables il continue de déformer votre pensée qui a pourtant été énoncée clairement, il vaut mieux se séparer de cette personne et ne plus continuer à voir ses posts infamants où elle vous accuse de faire la propagande du régime de Vichy.
Pour cette personne la distinction entre Vichy et la population française est non pertinente. Pire, la distinction entre Vichy, les justes et les milliers d’anonymes qui ont aidé des juifs au péril de leur vie, ne doit pas être faite.
Il fonctionne selon le principe de responsabilité collective propre au monde arabe musulman. Son argument était celui-ci :
« Quand on confie ses enfants à une famille et que celle-ci ne vous en rend que 3 au lieu de 5, vous ne pouvez pas vous en satisfaire ».
Évidemment que personne ne peut se satisfaire des 80 000 juifs morts en déportation ou sur le sol français.
Seulement à cette époque la France n’est pas une famille homogène, c’est une nation déchirée entre différentes composantes politiques et occupée par les nazis.
On ne peut pas juger ceux qui ont sauvé des juifs et les loger à la même enseigne que Pétain, Laval et ceux qui au sein de l’administration de Vichy ont redoublé de zèle pour prévenir les volontés des Allemands.
Ce que mon détracteur n’accepte pas c’est qu’on porte à la connaissance des Français que 220 000 juifs ont échappé à la mort, non pas protégés par la politique de Vichy qui était clairement antisémite et collaborationniste, mais grâce à des anonymes qui faisaient ce qu’ils pouvaient avec peu de moyens en prenant de très gros risques.
Amalgamer tous les Français à Vichy relève de la criminalisation d’un peuple, et cette lecture a été imposée à partir des années 70 par ceux-là même qui ont entrepris de déconstruire la société française.
Cette même criminalisation de tous les Français est appliquée avec la colonisation et l’immigration de masse. L’immigration musulmane a été présentée comme un nouveau peuple juif qui risquait une Shoah permanente devant des Français génocidaires par essence, racistes et antisémites compulsifs.
Criminaliser un peuple, c’est se donner un droit à l’abattre en prévention de ce qu’il peut produire car il serait mauvais par essence.
C’est exactement ce que les nazis défendaient au sujet des juifs.
La haine du « Français » est un lieu commun et qui s’applique aux classes moyennes et populaires qui ne sont pas responsables par les décisions calamiteuses de dirigeants félons.
Appliquer ce principe de responsabilité collective reviendrait à affirmer que nous sommes tous complices de l’islamisme car nous et les partis collabos de l’islamisme, c’est la même chose.
C’est insultant pour nous et c’est tout aussi insultant pour nos aïeux qui ont pris des risques contre Vichy et l’occupant nazi.
Rentrer dans les consciences des Français non juifs et non musulmans qu’ils sont des coupables et des criminels héréditaires de Vichy et de la colonisation, c’est détruire leurs défenses immunitaires et en faire des citoyens de seconde zone dans leur propre pays.
Affirmer que c’est pétainiste, c’est affirmer que Simone Veil, Serge Klarsfeld et Jacques Sémelin le sont aussi car ils ont fait les mêmes constats sur cette douloureuse période de notre histoire.