Face au péril islamiste, seule une fermeté concrète a des chances
d’être efficace, selon Guillaume Roquette, directeur de la rédaction.
Le mérite en revient à nos services de renseignement. Depuis de
longs mois, la France est moins frappée qu’elle ne le fut par les
attentats terroristes. Du coup, la menace islamiste tend à disparaître
de nos préoccupations, d’autant que le gouvernement, faute peut-être
de savoir comment agir concrètement, se montre des plus discrets sur
le sujet.
Et pourtant le péril n’a pas disparu, au contraire.Le rapport d’une
commission d’enquête du Sénat, révélé par Le Figaro, l’affirme sans
ambages: «L’offensive de l’islam radical vise des pans entiers de notre
société, créant de véritables écosystèmes islamistes.»
Mais en toute discrétion: contrairement aux djihadistes qui usent d’une violence spectaculaire, les islamistes politiques agissent à bas bruit,
investissant de l’intérieur les écoles, le sport, les associations, les
commerces… L’objectif est de changer notre société, pour la plier à
leurs lois.
Face à cet entrisme, le gouvernement est flottant
Face à cet entrisme, le gouvernement est flottant. Selon que l’on
considère le verre à moitié plein ou vide, on se félicitera de voir le
ministre de l’Éducation nationale surveiller de très près les écoles
musulmanes hors contrat, ou on s’inquiétera que sa collègue des
Sports, Roxana Maracineanu, se montre hostile à l’interdiction de
tous les signes religieux dans les enceintes sportives. Ces hésitations
sur la politique à tenir font évidemment le jeu des islamistes qui se
glissent dans toutes les failles pour faire progresser leur cause.
Protestations sporadiques
Pourtant, seule une fermeté concrète a des chances d’être efficace. Le
rêve du pouvoir politique d’encadrer le culte musulman pour mieux
l’acclimater à notre mode de vie est une chimère: Nicolas Sarkozy n’y
est pas parvenu et Emmanuel Macron ne ferait pas mieux car il
n’existe pas de communauté musulmane unifiée, pas plus qu’il
n’existe un unique islam. D’ailleurs, l’État n’a pas à réglementer les
religions, mais seulement à faire respecter les lois et les principes
d’un pays occidental laïc.
Et c’est possible. En Belgique, la Cour constitutionnelle a eu le courage
d’autoriser les établissements supérieurs à interdire aux étudiantes le
port du voile islamique. Hormis quelques protestations sporadiques,
la décision n’a pas causé de troubles particuliers. C’est donc une
affaire de volonté. Mais, pendant ce temps, chez nous, le hidjab a fait
son entrée au conseil municipal d’une grande ville (Strasbourg) et
dans ceux de plusieurs villes de banlieue. Pourquoi ne le prohibe-t-on
pas à l’université et dans toutes les assemblées délibérantes comme
on l’a fait dans les écoles et à l’Assemblée nationale?
Nos élus ont trop longtemps été paralysés par la peur d’être taxés de
racisme et de xénophobie. Par ses origines, le nouveau ministre de
l’Intérieur, Gérald Darmanin, est à l’abri de ce genre d’attaques. Il lui
revient d’agir.
Y a longtemps q la France crie au secours, mais les politiques à force de faire la sourde oreille nous plonge comme le Titanic, je plein nos Enfants et petits enfants.