En examinant les résultats des élections municipales, il me vient l’idée d’une notion, qui semble, pour moi, résumer ce vote: LE BON SENS.
Certes, le pourcentage de l’abstention a été important, surtout du côté des jeunes qui choisissent davantage la rue pour s exprimer que les urnes.
Cela pose un problème… Et confirme un certain désintérêt pour la vie politique, d’autant plus regrettable, de la part de la jeunesse, que celle-ci devrait être intéressée, de premier chef, pour y construire son avenir.
Donc, il y a, là, matière à réflexion, pour la gouvernance et les politologues…
Il semblerait qu’il y ait une volonté de CHANGEMENT qui se soit exprimée, mais pas encore assez claire pour que la jeunesse ait eu envie d y participer.
Cette volonté s’est montrée par une prise en compte des facteurs écologiques, climat, et protection de l environnement, qui est réelle, sans doute, augmentée, suite à la crise sanitaire.
Cependant, c’est aussi une certaine peur liée aussi au virus qui a valorisé le système social et la lutte contre les inégalités.
Ce qui explique un certain maintien des valeurs démocratiques, notamment de gauche, voire traditionnelles, d’autant plus quand elles se sont alliées aux écologistes.
La droite traditionnelle a refait aussi surface.
De fait, les partis extrémistes ont été écartés et ce n’est pas la notion de Sauveur, de bon organisateur de la Crise, qui a recueilli les suffrages.
Le BON SENS a fait le tri…
Plutôt privilégier les valeurs de justice sociale, de protection de l’homme et de la nature que les figures politiques.
Va-t-on vers un virage vers d autres valeurs…
Pour une la vie politique.
Au niveau municipal, vivre AUTREMENT.
A voir…
Je dirais que les urnes ont montré, comme disait Descartes, que la Raison est la chose la mieux partagée. Et j’y ai vu l’expression d’une certaine RAISON, d’un bon sens, donc…
Or ceux-ci sont des facultés à discerner la mesure, à prendre, pour agir, quand il y a un vide laissé par les sciences…
C’est une définition…

J’ajouterai… Et, ou par la Gouvernance…
Un Vide…
Et en face, alors, le BON SENS, c’est le constat, c est l’observation des réalités environnementales, des points laissés en suspens, des problèmes à traiter, et non résolus, en particulier, par les raisonnements des scientifiques, des experts, dans tous les domaines.
Alors, c est penser à d’autres manières de faire vivre la DÉMOCRATIE.
Ce BON SENS devient lié à la liberté de pensée et d expression.
Peut-être, malgré l abstention, qui est une mesure d’un certain désintérêt,
Je me mets à penser que l’intérêt pour un parti écologique associé à des partis attachés à la justice sociale, a été l’indicateur de ce que Bergson a dit, à juste raison, que Le Bon sens, C’était la continuité mouvante de notre attention à la vie.

Psychanalyste, Politologue, Dominique Itzkovitch a créé le THINK TANK DEVENIR, qui se veut un centre de réflexions interdisciplinaires sur les grands problèmes de société et de démocratie face à un monde en perte de valeurs démocratiques et en butte à des questions majeures de société.