Je ne voudrais pas ” noircir” le tableau, mais nous vivons vraiment une époque … sombre! A présent, Loréal décide de supprimer certains mots de ses emballages, comme le mot” blanchissant“…
Ne riez pas, ce n’est pas une blague! Ce n’est même pas de “l’humour noir“…
Je sais bien que le Real ( de Madrid ) prend l’eau… mais quand même!! Cette absurdité abyssale… me met dans une colère “noire”!
Le pire: je ne peux même plus me ressourcer à la montagne, pour oublier mes” idées noires“…
Finies les vacances de neige à la “blancheur immaculée“!!!
Et pour les photos, les films, il ne faudra plus enlever le cache… Seuls les photos et les films noirs seront autorisés!! Heureusement, je pourrai continuer à me faire mon cinéma sur “l’écran noir” de mes “nuits blanches“…
Au fond, Loréal a raison…
Y a pas à dire, en France, on est vraiment racistes. La preuve, on n’a pas de pétrole, pas “d’or noir“! On l’a fait exprès…
Mais dans notre malheur, on a de la chance… Désormais, on n’aura que des écrivains inspirés… Fini le vertige de la “page blanche“!!! C’est vrai aussi pour Virginie Despentes ( des pentes glissantes), apôtre zélée du concept de ” privilège blanc“… Celle-là, comme son acolyte Rokhaya Diallo, ne vous avisez jamais de les regarder dans ” le blanc des yeux“!!! Elles y verraient inéluctablement la marque d’un indécrottable racisme…
Un dernier conseil, chers gens de plume,songez à vous délester de vos stylos Montblanc, stylos racistes par excellence!!!
Mal nommer les choses augmente le malheur du monde; il le savait bien, Camus.
En nous privant de mots nous nous acculons à mal nommer les choses.
Le malheur suivra.
Le langage, pour nous humains, est l’expression du reflexe grégaire, notre principal moyen de survie (voyez l’histoire biblique de la tour de Babel).
L’appauvrir met notre survie en péril.
Ceux qui veulent replacer notre langage par le leur sont nos ennemis.
Combattons-les.
@Zingara Très juste et leur langage est en fait un anti-langage : c’est la newspeak de 1984 anticipée par George Orwell, visionnaire génial. Les nouveaux fascistes utilisent ce non-langage où les mots ne veulent plus rien dire, où les signifiants ne correspondent plus à leurs signifiés. Ainsi les racistes, les antisémites et les fascistes sont appelés “antiracistes”, la droite la plus extrême est qualifiée de “gauche”, les identitaires, les puritains et les ultra réactionnaires sont dits “progressistes”…et inversement Georges Bensoussan est accusé d’inciter à la haine parce qu’il dénonce l’antisémitisme ! Il faut se réapproprier le sens exact des mots, leur sens originel, pour déconstruire la rhétorique des nouveaux fascistes et faire tomber les masques.