Michèle Chabelski. BFM donne la parole à « ceux » qui la méritent

Bon
Vendredi

Chabbat
Chabes

     La chaleur d’hier m’a sonnée

   Le Très Haut m’a couverte de plomb fondu et un mien ami m’a expliqué que si j’avais prié avec plus de ferveur, il m’aurait peut être envoyé de l’or fondu.
Ce qui tend à prouver qu’il règne une certaine justice ici- bas, car en  Iran ou en Arabie Saoudite où coule l’or noir, on prie sans doute avec plus de fièvre qu’en Israël où la seule matière que le Très Haut  fasse pousser c’est la matière grise.

  Mais ceci n’était qu’une parenthèse et je ne suis pas venue ce matin pour ouvrir des parenthèses qui provoquent des courants d’air dans la calebasse.

   Non j’ai lu un reportage expliquant que pendant le pic de la pandémie où se réunissaient de doctes scientifiques sur les ondes de BFM moins touchées que les centres d’urgence des hôpitaux, les femmes étaient largement sous représentées.

Les femmes médecins et les femmes journalistes.

   Comme si la présence d’hommes dans ce climat anxiogène qui nécessitait une gravité apaisante offrait une sécurité propre à calmer les esprits échauffés.

   Ben moi je trouve ça normal.

     Non mais c’est vrai.

      Qui ferait confiance à un médecin femme qui du fond de son laboratoire se souviendrait qu’elle doit acheter des baskets à son fils?

  Qui ferait confiance a une femme médecin qui s’interrogerait in petto pour savoir si elle maintient le vernis coquelicot ou le change pour du carmin?

Qui ferait confiance à une femme journaliste qui avant une interview se fait dégrader les cheveux parce que ça donne un peu de gaieté à son visage?

  Qui ferait confiance à une femme journaliste incapable d’enfiler le costard cravate qui signe  le sérieux, le travail, la noblesse et la grandeur ?

   C’est vrai, ça…

      La beauté, le charme, le sex appeal sont des données éminemment féminines, tandis que la maturité, le sens des responsabilités, le mérite,  le désir d’accomplissement, l’amour de la belle oeuvre, la respectabilité  sont des concepts que le Très Haut a offerts sans frémir aux  descendants d’Adam pour les remercier de n’avoir pas croqué la pomme- ce que Steve Jobs fit des années plus tard, mais Dieu  eut la flemme d’inverser la vapeur et les choses sont restées en l’état, et  voilà pourquoi BFM donne la parole à ceux qui la méritent.

 C’est vrai…
   Qui se ferait soigner par une femme ?
Qui -oserai je l’écrire- se ferait opérer par une femme ?
  Un scalpel à la place d’une cuillère en bois ?
 Merci bien!

   Une avocate peut être ?

     Oui, peut-être…

      Les femmes ont le sens du verbe et l’amour de la parole, un vrai sens de la justice et une immense volonté de persuasion et de toute façon la guillotine est partie dans les poubelles de l’histoire, et malgré  tout on parle des ténors du barreau  et pas des sopranos du prétoire…

   Aucune femme n’émarge au Cac 40, une femme au FMI, certes, et toute féministe qu’on soit, on prie silencieusement pour que le prochain Président ne soit pas une Présidente.

 Le monde attendra  la parité sans impatience, mais on y arrive tranquillement car Françoise Giroud affirmait que la vie serait plus juste le jour où une femme largement incompétente occuperait un poste de haute responsabilité.

   Merci Sibet  N Diaye d’avoir fait avancer la cause des femmes…

Que cette journée  signe  la réflexion des femmes et le gel parfumé pour la barbe  qui rapprochent irrémédiablement les hommes et les femmes assez heureux d’une mixité productive…

Qu’elle vous soit douce et allègre dans l’attente exquise des retrouvailles chabbatiques…

Chabbat Chalom
A git chabes

   Je vous embrasse

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