Michel Rosenzweig. Didier Raoult soigne en conscience et pense en scientifique, mais aussi en humaniste

Comme beaucoup d’entre vous j’ai regardé la prestation du Pr. Didier Raoult hier devant la commission de l’assemblée sur la gestion du Covid-19. Je ne cacherai donc pas ma joie ici, cet homme représente tout ce que j’apprécie chez un scientifique et un médecin, la distinction entre les deux registres étant fondamentale, un médecin n’est pas nécessairement un scientifique et un scientifique n’est pas nécessairement médecin.

Le scientifique, l’homme de science, en principe, est un vrai sceptique, le scepticisme étant le fondement de toute démarche scientifique, à savoir le doute et la suspension du jugement au profit de l’examen des événements et des faits, les données. Etant philosophe des sciences et donc passionné d’épistémologie, cette dernière m’ayant toujours guidé dans mes travaux de recherche sur les drogues, je ne peux que saluer cette dimension chez Didier Raoult qui ne rate jamais l’occasion de rappeler l’importance de l’histoire des sciences, de l’épistémologie, se référant aux travaux de Michel Foucault (je songe entre autres à son immense ouvrage « Les mots et les choses »).

Quant au médecin, il exerce un art, et non une science exacte, l’art de guérir le patient, et il prête serment, celui d’Hippocrate, le père de la médecine occidentale.

En ce sens, Didier Raoult est fidèle au serment qu’il a prononcé comme à lui-même, il soigne en conscience et il pense en scientifique, mais aussi en humaniste et n’a de compte à rendre qu’à lui-même et à ses patients, posture à laquelle j’adhère entièrement en tant que psychanalyste. Quant aux pairs chez lesquels nous cherchons tous une certaine reconnaissance, ils sont rares, car trop souvent ces pairs ne sont que des pères sévères imbus d’eux-mêmes, arrogants, prétentieux et parfois même de vrais pépères dépassés dans leurs biotopes et leurs cénacles de sachants déconnectés de la réalité.

Après cette prestation, je me suis farci les deux grands débats télé, enfin, le mot débat ici n’est pas approprié, disons plutôt des discussions de comptoir entre personnes de même écosystème sociopolitique, de même « entre soi ».

Sur LCI, c’était l’émission du désastre, de la médiocrité et de la honte. Comment Pascal Perri, qui n’est pourtant pas le pire des journalistes, a-t-il pu convoquer autant de personnages médiocres?

D’abord Roseline Bachelot, avec son phrasé insupportable de marquise alanguie, qui s’offusque sans rien dire d’autre et qui ferait mieux de rester dans son rôle d’animatrice dans son émission pour les « ménagères » de plus de 50 ans sur C8 si je ne me trompe pas.

Ensuite le Pr. Juvin, pour qui j’avais de l’estime pour ses prises de position courageuses pendant la crise sanitaire et qui ose dire qu’il a honte! Rien que ça! Monsieur a honte des propos tenus par le Pr. Raoult. Pauvre Pr. Juvin qui est aussi un homme politique,comme quoi le mélange des deux est toujours délétère.

Et enfin un jeune médecin dont j’ai déjà oublié le nom et qui n’avait strictement rien de pertinent à proférer.

Seul Pascal Praud sur CNEWS s’en est moins mal sorti avec ses invités qui ont su saluer la prestation courageuse et authentique de Didier Raoult.

Post tenebra lux…© Michel Rosenzweig

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