En dépit du sort particulier réservé pendant des siècles aux Juifs (stigmatisations, persécutions, spoliations, servages, esclavages, assassinats personnels, familiaux et collectifs, massacres spontanés ou organisés, et finalement la Shoa) jamais, en aucune circonstance, les victimes ni leurs descendants, organisés ou non, n’ont demandé le déboulonnage de statues d’antisémites notoires (Voltaire, etc), l’interdiction d’auteurs antisémites (Celine, etc), les excuses immédiates ou plusieurs siècles après les faits, les changements des noms de rues célébrant des antisémites notoires (Thiers, etc).
Les excuses obtenues par les Juifs sont inférieures en nombre aux massacres commis. Elles ont été effectuées sans demande (Willy Brandt, Juan Carlos, etc)
Les indigénistes, les racialistes, les publics adhérents et ceux qu’ils manipulent avec succès exigent des Blancs des excuses. Le motif: colonialisme et racisme commis voici plusieurs siècles par leurs ancêtres. Ils culpabilisent les sociétés occidentales.
Pourtant, ils se gardent bien d’intervenir dans les pays est-européens. Ils se taisent sur l’esclavage commis aujourd’hui dans de nombreux Etats membre de la Ligue des Etats arabes et de l’Organisation de la coopération islamique, dans d’autres Etats non-signataires des conventions internationales condamnant l’esclavage (Mauritanie, etc) ni celles relatives aux droits de l’Enfant…
Les méthodes des racialistes-indigénistes sont autoritaires, manipulatrices, violentes, culpabilisatrices, erronées et mensongères.
Ces méthodes rappellent celles des fascistes européen de l’entre deux guerre (1918-1939) qui ont commencé à s’en prendre aux biens publics et aux structures étatiques avant se s’attaquer aux biens privés puis aux personnes.
La passivité, la complaisance, la peur manifeste de l’autorité publique actuelle ressemble elle aussi aux passivités des gouvernements de l’époque.
Si les comparaisons historiques sont vaines et imprécises, du moins est-il inquiétant de constater des éléments de faits et de réactions identiques.
Selon les statistiques de l’Etat français, la proportion infinitésimale de Français juifs constitue depuis des années la cible principale du racisme en terme de crimes et délits racistes. Non seulement le mouvement prétendument antiraciste ne se solidarise pas des concitoyens juifs, non seulement il n’évoque nullement l’antisémitisme, mais des insultes antisémites et des mensonges anti-israéliens se déjectent dans les manifestations violentes qu’il organise en toute impunité.
La prophylaxie prétendument antiraciste ne semble avoir aucun effet d’exemple sur la prophylaxie contre l’antisémitisme.
Ce sont les silences immédiats de l’autorité publique, ses réactions tardives, inefficaces et molles qui répondent au défi que lance par des méthodes autoritaires & violentes ces mouvements vindicatifs et antidémocratiques déguisés en antiracistes.
Que personne ne s’y trompe! La situation est grave. Elle fait partie du délitement général de l’Etat. Les forces chargées du maintien de l’Ordre républicain sont désormais partie aux conflits. Elles ne sont pas soutenues par leurs autorités de tutelles qui les campent à l’une des parties en conflit. Elles doivent non seulement assurer l’ordre public dans des conditions de plus en plus difficiles, mais encore s’exécuter avec la peur de violer une réglementation nouvelle qui bride leurs actions. Face à elles, les violences se produisent dans une impunité progressivement libérée.
Les faux antiracistes sont parvenus à manipuler, motiver, rassembler leurs troupes dans un combat contre la démocratie. Pour y parvenir, ils ont perverti les faits en présentant le cas Traoré comme identique au cas Floyd. Ils utilisent largement et judicieusement les restrictions jetées sur l’action de police par un Exécutif qui s’éloigne de ses obligations fonctionnelles et constitutionnelles.
Le racisme doit être banni de toute latitude, de tous temps, de toutes professions, de tous rapports humains, des relations sociales, des fonctionnaires de l’Etat et de ceux des forces de l’Ordre. Les fonctionnaires de l’Etat doivent à cet égard se montrer particulièrement exemplaires. Les manifestations de racisme de la part d’agents des forces de l’Ordre et d’officiers de police judiciaire doivent être sanctionnés avec la plus extrême rigueur. Mais nul n’est en droit d’inventer des faits racistes qui n’existent que dans l’idéologie de ceux qui les mentent.
Ce nouvel « antiracisme » est un subterfuge, une forfanterie. Il est fondé sur une prétendue supériorité morale, ethnique, raciale, ontologique, déclarée par les représentants des victimes noires ou arabes.
De ce réquisitoire sont exclus toutes les autres minorités religieuses (Juifs…), sexuelles (LGBT…), etc. Au contraire, les Juifs sont conspués depuis leurs manifestations et on imagine le sort qui serait réservé à la présence des personnes trans-genres…
Le démonstration de la haine de l’autre en général, des Blancs, des Juifs, de tous ceux qui ne sont ni noirs ni arabes est désormais acquise. Jusqu’à preuve du contraire, jusqu’à la réfutation expresse et publique des organisateurs de ces mouvements fallacieusement antiracistes, il est bien permis d’affirmer qu’il s’agit de mouvements de foules racistes et antisémites. Ni la tolérance générale pernicieuse à l’égard du racisme et de l’antisémitisme, ni la confusion perverse exercée autour des familles endeuillées n’y changera rien.
La censure, la violence, la haine, la stigmatisation, la destruction, les menaces, l’impasse sur les véritables cas de racisme ne sauraient constituer un quelconque mode d’antiracisme.
Pierre Saba
L’idéologie de l’extrême droite indigéniste est négationniste puisqu’elle tente de nier certains crimes contre l’humanité : traite Arabo-musulmane (ayant fait au moins 14.000.000 de victimes chez les Africains et plus de 3.000.000 chez les Européens), génocides arménien et pontique commis par l’Empire ottoman. Elle fait également l’impasse sur le pogrom anti-européens en Cote d’ivoire de 2004, les persécutions racistes de Blancs au Zimbwawe au début des années 2000, les crimes antisémites perpétrés depuis un demi-siècle etc…
Elle se situe bien dans le prolongement direct du nazisme puisque le concept raciste de “privilège blanc” cher aux Rockaya Diallo fait écho à celui de “domination juive” cher aux Drumont. Dans la logique des nazis du siecle dernier, juif = privilégié et privilégié = ennemi à éliminer donc Juif = ennemi à éliminer. Dans la logique des nouveaux nazis suprémacistes Juif et Blanc = privilégiés et privilégiés = ennemis à éliminer donc Juif et Blanc = ennemis à éliminer. Il s’agit donc d’une idéologie d’extrême droite (lutte des “races”, hostilité à la culture, à la démocratie, au métissage etc) négationniste et potentiellement génocidaire.
Oui, d’accord…
Racolage racisé culpabilisant victimo-lacrymogène islamo-fasciste indigéno-pleurnichard …. Toussa….
MAIS ont-ils inventé quoi que ce soit ? Qui furent leurs maitres ?
Savez-vous pourquoi on cherche à déboulonner la statue de Colbert ?
Car NOUS avons déboulonné celle, virtuelle, de Céline. Et de Wagner et bien d’autres. Par le discours et non par la dynamite.
Bon, ils sont pour l’instant un peu mal dégrossis. Peu sophistiqués.
Mais ils apprennent.
Analyse très juste.Ce mouvement qui est autant d’extrême droite
que d’extrême gauche(même esprit)est fasciste et sème la confusion.
Il ne contribue pas à diminuer le racisme qui est une réalité humaine.
Quant à déboulonner les statues, il faudrait aussi pour les féministes
enlever les trois quarts des statues de politiciens, scientifiques
ou artistes qui misogynes considéraient la domination de l’homme
sur la femme comme normale………et garder que ceux qui n’ont fait
aucun mal, on peut toujours chercher………… !!!