Hier 22 juin, le show s’est joué une nouvelle fois au Tribunal de Chartres, cette fois, où Dieudonné comparaissait une énième fois en correctionnelle pour des propos racistes et antisémites tenus en juin 2017 dans le cadre de son spectacle dit Le bal des quenelles, juste avant d’évoquer, 2 mois plus tard, Le bal des pyjamas de Cracovie et de se retrouver assigné à la demande du BNVCA et de l’association Ben Gourion.
Notre personnage a une nouvelle fois cru faire le show à la sortie du Tribunal en déclarant à la presse devoir rentrer pour son émission quotidienne : Je trouve insultant, voire obscène, de venir déranger un tribunal pour parler de sketches, a-t-il ajouté, rejoignant son avocate, pour laquelle cette procédure était inopportune, Le Bal des Quenelles se déroulant dans un lieu privé et aucun constat n’ayant établi, selon ses dires, lesdits propos. Pour info, l’avocate a voulu rappeler que l’expression Gang des pyjamas de Cracovie avait été inventée par Germain Gaiffe-Cohen, dont la grand-mère avait été déportée à Auschwitz, ce qui, on l’aura compris, devrait exonérer de tout et fait furieusement penser aux rappels d’Olivia Zemor, co-fondatrice et dirigeante de CAPJO communément appelé EuroPalestine, sur sa judéité.
On rappellera le palmarès de Maître Coutan-Peyre, épouse et avocate du terroriste Carlos, formée à l’école Jacques Vergès, qui prit la défense de Zacarias Moussaoui ou d’un Roger Garaudy mais encore celle de Kémi Séba, en 2008, avant d’être choisie en 2009 par le chef du Gang des barbares, lequel se ravisa et la récusa en plein procès en déclarant le 20 mai : Coutant-Peyre… Peyre c’est juif, non ? {…] On veut déjà me tuer… Donc, je ne vais pas m’entourer de gens comme ça.
La plaideuse assistera encore en 2012 le père de Mohamed Merah lorsqu’il portera plainte contre X pour le meurtre de son fils, abattu par le RAID.
Le jugement a été mis en délibéré au 10 septembre.
Titrer « avocate très expérimentée » est tout sauf péjoratif, nous sommes bien d’accord.
Et les avocats en France étant interdits de pub (contrairement aux américains) l’avocate en question devrait apprécier à sa juste valeur cet article qui contribue à sa renommée.
Avec une telle presse nul besoin de pub.
Etait-ce la finalité ?