Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, exprime sa solidarité et son entière compassion aux proches des victimes de l’attaque terroriste qui a tué 3 personnes dans un parc de Reading, à l’ouest de Londres.
Deux des victimes ont été nommées : James Furlong, professeur de 36 ans et Joe Ritchie-Bennett , citoyen américain de 39 ans, installé en Grande-Bretagne.
Le profil et le mode opératoire du terroriste correspondent précisément aux autres attaques ayant déjà endeuillé le Royaume-Uni, ainsi que la France, tout récemment à Romans-sur-Isère.
Ces drames rappellent à quel point la menace terroriste est encore bien présente dans nos sociétés, avec en premier lieu les dangers liés à la mouvance islamiste.
Le danger est d’autant plus grand qu’à court terme de nombreux djihadistes sortiront de prison sans aucune garantie quant à leurs risques de récidive.
Par ailleurs les réactions des autorités britanniques, où une fois de plus il est fait état de la “santé mentale” du terroriste comme étant un ” facteur majeur” de son acte, posent vraiment problème.
Faut-il en conclure que l’idéologie djihadiste ne serait qu’un ” facteur mineur” sans grande importance ? Que les terroristes seraient d’abord des victimes, des malades, des souffreteux davantage à plaindre qu’à blâmer ?
En l’occurrence l’auteur du carnage de Reading avait bien été suivi pour suspicion d’adhésion au djihadisme par les services de sécurité, comme 40 000 individus au Royaume-Uni.
L’enquête quelque peu bâclée avait hélas été vite close. Il avait aussi fait de la prison pour délinquance ordinaire.
Si le souci de ne pas faire d’amalgames et de stigmatisation est parfaitement légitime, cela ne doit pas conduire à un déni qui refuse de nommer les choses en parlant de “déséquilibrés”.
Qui plus est, cela traduit un manque de confiance envers les simples citoyens qui, malgré toutes les attaques terroristes commises ces dernières années, au Royaume-Uni, en France, Espagne, Allemagne et ailleurs, n’ont cédé ni à la haine ni à la vengeance aveugle et raciste.
Aux pouvoirs publics de se montrer à la hauteur.
A la société civile de cultiver ses capacités de résistance.
On ne peut venir à bout d’un mal qu’on ne parvient pas à nommer.
Source: MPCT. 22/06/2020
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