René Seror. Le Président et … les « arrangements avec la réalité »

RECONSTRUIRE LA FRANCE.
Et de quatre, Depuis le début de l’épidémie!
Mais  cette fois, sans lyrisme, sans grandes envolées.
Bien sûr, quand on n’a que des « bonnes nouvelles » à annoncer, inutile de délayer.
Et pour une fois, c’est lui (et  pas son Premier ministre, toujours plus réservé sur le déconfinement) qui dévoilait ces bonnes nouvelles.
ATTENTION!
Il y  a eu quelques arrangements avec la réalité.
Les  performances de la France en matière de lutte contre le Coronavirus ont été largement surestimées par le chef de l’État, et la stratégie de confinement dur a fait de la France le pays qui a le plus plongé dans la récession économique.

Se réinventer, oui, bien sûr!
S’excuser, non !


L’appel à reprendre et à accélérer le retour au travail était donc vraiment indispensable. Mais l’état d’esprit général d’Emmanuel Macron,
ce fut : se réinventer, oui, bien sûr!
S’excuser, non !
Il en est incapable.
Se réinventer : il l’avait déjà dit mi-avril.
Sans préciser vraiment ce que ça signifiait.
Cette fois, on n’a toujours pas le détail, mais on comprend que pour lui, se réinventer c’est gouverner autrement.
Après les Gilets jaunes, le chef de l’État avait repris la main avec le Grand débat, mais son mode de management n’avait finalement pas changé :
Toujours, du haut vers le bas.
Cette fois, il promet d’associer plus largement à la décision, de consulter tout l’été, de faire confiance au terrain.

Mais sans s’excuser

Absolument! et c’est frappant. Pas d’excuses sur ses choix politiques de la première partie du quinquennat,
Pas d’excuses sur la baisse des impôts,
Pas d’excuse sur les réformes du marché du travail.
Pas d’excuse face à ceux qui le poussent bruyamment à changer de politique.
NON! il ne renonce pas à dire qu’il faudra travailler plus,  pour reconstruire,
plus pour conquérir un peu plus de souveraineté.

Pas d’excuse, c’est-à-dire  pas de changement d’axe politique


Pas d’excuse, c’est-à-dire,  pas de changement d’axe politique.

Une série d’ajouts, bien sûr (l’écologie, les relocalisations « lorsque cela se justifie », l’hôpital, aussi, évidemment). Pas d’excuses, Mais pas de reniement.
Et bien sûr, cette fermeté sur les trois premières années du quinquennat lui permettra le moment venu (en 2022) de revendiquer cette partie du bilan qui a été anéantie par l’épidémie.

un Rappel à l’Ordre républicain


Et puis, il y a le rappel à l’ordre républicain.

Là non plus, pas d’excuse,
Au contraire!
Une grande fermeté dans le soutien aux policiers et aux gendarmes,
sans aucune contrepartie, contrairement à ce que les Forces de l’ordre avaient entendu de leur Ministre de tutelle! Christophe Castaner a été désavoué publiquement.
En tout cas, une fermeté bienvenue pour refuser de remettre en cause l’histoire de France, d’en effacer les périodes qui gênent, de céder à la « réécriture haineuse ou fausse du passé« .

Emmanuel Macron promet qu’il précisera en juillet ce que sera ce cap pour les deux prochaines années.
On voit déjà que sur l’économie, sur l’ordre, sur la décentralisation, il ne laissera pas d’espace aux extrêmes.
Ni à Droite, ni à Gauche.
La campagne pour 2022 a vraiment démarré ce dimanche soir à 20 heures.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*