PARIS LE 18 JUIN 2020
Le BNVCA est stupéfait par la décision du Conseil Constitutionnel qui censure le Projet de la Loi contre la haine en ligne dite Loi AVIA.
Selon les magistrats du Conseil Constitutionnel cette loi entraverait la liberté d’expression.
C’est au nom de cette liberté que désormais les usagers d’internet pourront polluer impunément la toile de leur haine et de leur venin raciste et antisémite.
Au même motif du respect de la liberté d’expression, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH ) a relaxé des délinquants activistes de BDS que nous avons poursuivis en vertu de l’article 225 du code pénal.
Cette même Cour juge que le boycott est une forme légitime de la liberté d’expression. La CEDH a condamné la France pour vlolation de cette liberté.
Le BNVCA prend note avec colère et amertume des décisions surprenantes de ces instances.
Le BNVCA maintient que l’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit. Ira-t-on jusqu’à légitimer des appels au vol, au viol, à l’escroquerie, à la violence physique et autres crimes ou délits inscrits textuellement dans notre code pénal comme l’appel à boycott.
C’est pourquoi le BNVCA continuera de poursuivre en justice les auteurs d’appel à Boycott et les internautes racistes anti juifs. à charge pour les tribunaux de juger du bien fondé de nos plaintes et de mettre hors d’état de nuire tous les marchands de haine.
Le BNVCA considère avec inquiétude mêlée de colère, que les décisions du Conseil Constitutionnel et de la CEDH ont ouvert un boulevard aux antijuifs, à l’antisionisme masque de l’antisémitisme, aux racistes de tous bords et aux homophobes.
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