Hier, une infirmière asthmatique a réussi le tour de force de niquer la première manif soignante post-covid. Peut importe le message qui devait passer lors de ce rassemblement en plein Ségur/Grenelle de la santé, la messe est dîtes.
Là, c’est pas une histoire de gilet jaune qui vient jeter des cailloux pour défendre son steack à Paris en brouillant le message de la pauvreté des salaires et des conditions de vies en ville ou à la campagne, en jetant des bout de trottoir à la gueule des flics,
Ni une manif de milices racistes, encadrées par les forces de l’ordre, parce qu’elles braquent un pistolet à bouchon sur la République exangue, manif où s’exprime la haine du pays et des juifs sans que l’antiracisme déclaré par les organisateurs de la choses ne vienne s’opposer à l’antisémitisme proclamé par quelques un!
Non, ici cette gentille infirmière nous rejoue pour la gloire médiatique, ”3 heures moins le quart avant Jésus Christ”. Seule, autoproclamée chef de sa bande solitaire, la voici balourdant des caillasses sur les CRS.
Seule…. Parce que le reste de la troupe défile pour la revalorisation salariale , pour des retraites décentes, du matériel correct, et une
reconnaissance digne de ce travail qui côtoye la mort et la souffrance. Des revendications légitimes au regard de la crise sanitaire en court, malgré la baisse des décès.
Il s’agissait ici de la premiere prise de position de masse d’un groupe essentiel à la marche de ce pays. La santé ! Première démonstration de force en direction de l’État et de ce gouvernement qui a malmenée l’hôpital, la médecine de ville, les pharmaciens, et jusqu’au patient. Une intersyndicale essentielle qui méritait que les médias soient présent pour reporter les désirs de Ségur, les besoins, les obligations.
Il n’aura fallu qu’une personne pour bousiller, en blouse blanche, l’image de bloc de cette manif. Une tâche dans le poste! Seule!
Le mythe de David contre Goliath, une intifada contre le pouvoir représenté par une cohorte de flics blindés. Sous la harrange d’une foule qui hurle ”tout le monde déteste la police”!
Quelqu’un lui a dit que police et santé sont dans le même bain? Le bain de l’argent public, le bain du régalien, le bain de la fonction publique?
Manifestement non!
Et pourtant, plus loin, des gentils manifestants retournent la smart d’un handicapé, explosent les carreaux d’un bus de soignants venus de province, pendant qu’elle occupe le pavé en bêlant et en insultant les coyottes.
Pire la voilà, nous rejouant Georges Floyd demandant sa vantoline lorsque les CRS viennent la chercher. Le résultat? On ne parle que de cette chèvre, on en oublie l’essentiel.
La manif, les revendications, le Ségur.
Une poignée de cailloux qui pulvérise le sens d’un manifestation de la fonction publique, encadrée par la fonction publique.
Des fonctions publiques ”d’active”, de terrain, que l’on cherche à opposer continuellement pour nourrir la haine qui porte la nouvelle gauche putréfiée derrière des discours de race, et des pseudo discours sociaux, de classe, de privilèges à la con.
J’aimerai qu’on me dise quel privilège aurait un flic par rapport à une infirmière ? Ou le contraire ? Je veux dire à part recevoir un pavé dans les dents, ou un coup de gazeuse?
Quel est le discours qui permet qu’une infirmière seule puisse niquer le mot d’ordre d’une journée nationale post covid?
Ce que moi je vois, c’est que les équipes de Macron vont pouvoir tranquillement finir de démanteler la santé en donnant à droite ce qu’ils vont reprendre à gauche parce que justement on ne parle plus que de cette excitée. En jettant des pavés , elle perd son statut de soignante… Et fait perdre de la crédibilité à un corps entier sur le pont pendant la crise au moment d’un tournant social des plus important et nécessaire.
La guerre des cailloux ou l’Intifada romantique pour les cons!
On dirait un mauvais remake j’ai eu la même impression ! Heureusement qu’il y a la vidéo où elle lance des pierres sur la police cela permet de comprendre mieux les conditions! En attendant par son acte elle a pollué une manifestation légitime.
Le métier de policier n a pas l air d être facile en France.
Au Japon où je vis depuis 37 ans, les gens ( même les gangsters) ont du respect pour eux.
Il faudrait savoir tout d abord pourquoi elle s est mise à jeter des cailloux. Trop excitée? Ce n est pas une excuse, à mon avis.
Chez nous aussi, autrefois les policiers et les gangsters se respectaient.