Le Président de la République a pris la parole depuis l’Elysée à 20 heures pour une allocution solennelle et relativement brève, la quatrième depuis le début de la crise du coronavirus.
Quatre prises de parole en trois mois.
Durant 20 minutes, le Président a annoncé la manière dont le pays allait tourner la page du premier acte de la crise du coronavirus.
Le Président a d’emblée assuré que dès demain, lundi 15 juin, tout le territoire passerait dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la zone verte : seuls Mayotte et la Guyane sont encore régis par des règles de confinement stricts.
Nous allons retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail, mais aussi de nous divertir, de nous cultiver. Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France, a-t-il déclaré depuis Paris qui sort donc de l’orange, appelant toutefois à ne pas baisser la garde, la lutte contre l’épidémie n’étant pas terminée : Il nous faudra pour longtemps encore vivre avec le virus.
Crèches, écoles et collèges rouvriront pour tous à partir du 22 juin, avec une présence obligatoire, a-t-il annoncé, ajoutant que les visites à nos aînés dans les Ehpad et maisons de retraites seraient à nouveau autorisées dès lundi.
Dès demain, il sera à nouveau possible de se déplacer entre les pays européens et à partir du 1er juillet nous pourrons nous rendre dans les États hors d’Europe où l’épidémie sera maîtrisée.
Le Président a annoncé que les rassemblements, principales occasions de propagation du virus, devraient quant à eux être encore évités au maximum et resteraient très encadrés, tout en rappelant que le second tour des municipales se déroulerait le 28 juin dans les communes concernées.
Nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort, a exhorté le Chef de l’Etat, appelant à tirer toutes les leçons de la crise sanitaire, notamment notre dépendance à d’autres continents pour nous procurer certains produits, nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et territoriales, mais se voulant … optimiste et assurant que nos forces nous les conforterons, nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort : L’organisation de l’État et de notre action doit profondément changer. Tout ne peut pas être décidé si souvent à Paris. Face à l’épidémie, les citoyens, les entreprises, les syndicats, les associations, les collectivités locales, les agents de l’État dans les territoires ont su faire preuve d’ingéniosité, d’efficacité, de solidarité, a insisté le Président.
Rendez-vous est pris pour Juillet : il s’agira alors de préciser un nouveau chemin et lancer les premières actions : Nous avons devant nous des défis historiques, a indiqué Emmanuel Macron, promettant un investissement massif pour l’instruction, la formation et les emplois de la jeunesse, mais encore la reconstruction d’une économie forte, écologique, souveraine et solidaire.
L’été 2020 ne sera pas un été comme les autres et il nous faudra veiller à l’évolution de l’épidémie, a répété le Président, se disant heureux de cette première victoire contre le virus : Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions.
Il ne pouvait d’évidence faire l’impasse sur les manifestations dites contre le racisme et les violences policières qui embrasent le pays : Ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé, a-t-il assuré, Ce combat est inacceptable lorsqu’il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n’oubliera aucune de ses œuvres, n’effacera aucune trace de son histoire, ni ne déboulonnera de statue…
Les policiers et les gendarmes méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation, a-t-il affirmé sans détour : Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité, ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l’assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom. Nous serons intraitables face au racisme et à l’antisémitisme, a-t-il … une énième fois … promis.
Les réactions ne se sont pas fait attendre : si la Présidente d’Île-de-France a salué, sur Twitter, une décision attendue et bienvenue, Bruno Retailleau a dénoncé un discours pour rien : L’autosatisfaction a été le fil conducteur de son propos. À se demander si Emmanuel Macron a encore conscience de la réalité.
Alors que le patron du Medef s’est félicité de la reprise complète, le Premier secrétaire du PS a fustigé une intervention ratée : Nous ne voulons pas d’un Président qui se regarde dans un miroir mais qui regarde l’avenir et le porte-parole du PCF a moqué un grand numéro d’optimisme forcé et d’autocongratulation. Enfin, LFI a ironisé sur un discours bouffi d’autosatisfaction, annonçant de manière floue des choses contraires avec ce qu’il a fait depuis 3 ans, des mots volés à d’autres. (Sic : nous savons tous que c’est là le grand leitmotiv de LFI, à qui on piquerait ses grandes idées).
Restait Louis Aliot au nom du RN : Aucune leçon n’a été tiré et le blabla techno est venu habiller le néant. La fin du mandat est toute proche…
Chacun dans son rôle. Des bruits de plus en plus forts de déboulonnage pour le coup de nombre de Ministres se font entendre. Quant au Président, n’oublions pas sa récente et extravagante intervention par visioconférence face au premier cercle des donateurs de Londres…
ce tyupe est un personnage de salon, sans aucune competence pour gérer la situation
pas d’accord…qui aurait fait mieux! hein ?
L’Allemagne, l’Autriche, la Tchéquie, la Slovaquie, les Pays-Bas pour ce qui est de l’Europe.
En imposant la camisole de force ‘le confinement) aux Français, on constate aujourd’hui pleinement les conséquences effroyables pour l’économie française …
Ahlala!…. Macron…. pauvre France. Tant d’incompétence…. c’est à peine croyable.
Nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort, a exhorté le Chef de l’Etat, appelant à tirer toutes les leçons de la crise sanitaire …
Mais comment faire revenir les morts ?
Nous avons le taux de mortalié le plus élevé au monde (ratio cas de contamination sur décès) et nous devons être troisième ou quatrième en nombre de décès pour 100 000 habitants …
Il sort du cirque Zavatta ou Pinder Macron !!
est-ce de l’autosuffisance ou un coups d’épée dans l’eau ?
Rendez-vous est pris pour le prochain rendez-vous….
affaires à suivre.
Contradiction totale entre certaines affirmations du PR et la réalité de la politique menée _ ce à quoi les Français sont habitués depuis une époque antérieure à ma naissance. Question : la société française contemporaine vaut-elle globalement mieux que ceux qui la dirigent d’une manière désastreuse et la désinforment honteusement, ou a-t-elle le monde politique (au sens large du terme) qu’elle mérite ?