Quand Trump annonce prendre de l’HCQ, The Lancet bidouille le surlendemain une pseudo étude qui n’est qu’une compilation de données dont certaines totalement improbables voire inventées et farfelues afin de démontrer non seulement que la molécule ne soigne pas mais qu’en plus elle est dangereuse et tue des patients, tandis que les médias embrayent ainsi que certains gouvernements, dont celui de la France qui décrète immédiatement l’interdiction légale du traitement.
A Marseille, un médecin chercheur traite depuis deux mois plus de 3313 personnes avec succès et affiche 18 morts au compteur tandis que ses données de terrain sont purement et simplement ignorées, ridiculisées, discréditées et contestées par des hordes de médecins ayant jeté leur stéthoscope aux orties tout en brûlant et en trahissant le serment d’Hippocrate sur lequel ils avaient juré avant de revêtir la toge, par des scientifiques liquidant leur matériel de laboratoire et abandonnant les principes de leur méthode, par des politiques, des journalistes et des faiseurs d’opinion reniant sans aucun scrupule et définitivement toute indépendance de pensée et toute éthique.
Des foules réellement hystériques et haineuses s’acharnent et se déchaînent sur le Pr. Didier Raoult et ses partisans, désigné par les uns comme un sorcier et un gourou et comme un charlatan par les autres, tandis qu’une molécule connue depuis 70 ans et prescrite à des centaines de milliers de doses aux effets connus devient le poison des sorcières contemporaines.
Nous vivons une époque formidable et nous marchons littéralement sur la tête.
Or, ce qui se cache à peine sous cette ligne de flottaison et de démarcation, là en dessous de la molécule et son promoteur, n’est pas une question de science et de médecine, ni une question de raison et de rationalité mais bien une question politique, idéologique, financière et économique alimentée par une propagande médiatique et amplifiée par des fantasmes divers.
Je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises et je tiens à le redire ici, très modestement mais avec conviction et parce que je suis cette affaire depuis le début et que je suis équipé pour comprendre et avoir une opinion éclairée et nuancée sur ce sujet, le débat sur le traitement à l’hydroxychloroquine couplée à l’azithromycine est clos en ce qui me concerne et pas que pour moi quand j’entends et lis les avis de certains grands médecins et d’éminents scientifiques.
Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille plus chercher penser et réfléchir. Clos ici ne signifie pas fermé à toute discussion relative au traitement et à son efficacité (rapport coût/bénéfice pour les patients).
Clos signifie tout simplement que la question de l’efficacité de ce traitement a déjà été délimitée et circonscrite, en France au minimum, autour de la pratique médicale unique de l’IHU de Marseille et que les données publiques et consultables l’attestent. Aussi, il ne faut pas être un grand savant pour comprendre dans quel registre se situe la question qui agite une grande partie du monde au sujet de cette molécule diabolisée et de son promoteur traîné dans la boue.
Ce registre n’est pas celui de la Science telle qu’elle a été définie et construite depuis la critique de la raison pure de Kant et les travaux de Descartes, et par la suite par les meilleurs philosophes des sciences dont le grand Karl Popper, car la question est déjà tranchée rationnellement par l’expérience de l’IHU ainsi que par toutes les personnes qui ont eu droit à ce remède dans d’autres pays. En réalité cette polémique hallucinante montre combien nous avons replongé dans les ténèbres desquelles la philosophie des lumières nous avait extraite au XVII ième siècle.
Et cet obscurantisme contemporain est entrain d’envahir et de régir tous les domaines de l’existence avec la gestion moyenâgeuse du Covid-19, de l’espace publique à la sphère privée, du champ politique au domaine médical et scientifique. Ce débat est par conséquent bien plus irrationnel que rationnel, bien plus politique que scientifique, la science et la médecine étant prises en otage par des conflits d’intérêts divers.
Il ne s’agit plus de santé publique ici, ni de la santé et du bien des malades, ni du bien commun, ni du bon sens, ni de l’observation, ni de l’expérience, ni d’exercice de la médecine, ni de soins, mais bien d’intérêts corporatistes, politiques, idéologiques et financiers locaux et globaux (et non économique).
En 1968 il était interdit d’interdire et sous les pavés se trouvait la plage. Il fallait se libérer de la tutelle patriarcale oppressante.
En 2020 il est désormais interdit de soigner au nom du bien souverain décrété et défini par quelques groupes de pression. Quant à la plage, elle est désormais parsemée de barrières et de clous et surveillée par ceux qui la déclaraient jadis sous les pavés.
En 2020 il faut ressortir des ténèbres dans lesquelles les nouveaux oppresseurs nous ont replongés. © Michel Rosenzweig
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