La vie ayant été suspendue pendant deux mois aux pérégrinations d’un virus, il est inéluctable que les batailles médicales deviennent des guerres politiques, voire géopolitiques.

La bataille autour de la figure du Pr Raoult devient foire d’empoigne. Selon la logique de la guerre analysée par Clausewitz, nous assistons à la montée aux extrêmes. Les études scientifiques répondent aux études scientifiques ; les anathèmes aux anathèmes ; les insultes aux insultes ; les menaces aux menaces. Une étude publiée par la revue Lancetaccuse le traitement du Pr Raoult à base de chloroquine d’être dangereux pour la vie des malades. Mais le Pr Raoult qualifie cette étude de « foireuse », ce qui n’empêche pas le Haut Conseil de la santé publique de s’appuyer sur cette étude pour proscrire, à la demande du ministre de la Santé, Olivier Véran, qui ne le porte pas dans son cœur, le traitement du professeur marseillais. Au même moment, on note qu’une autre étude scientifique britannique, Recovery, dément les résultats obtenus par Lancet. Et le rédacteur en chef de Lancet lui-même, le Dr Richard Horton, avoue que nombre d’études publiées par son auguste revue ne sont pas valables car…
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