Tenter de saisir Tissot, c’est se livrer à une véritable quête… A la recherche de James Tissot, une fiction en 8 épisodes, une co-production musée d’Orsay et le Studio Radio France.A noter: ces podcasts devaient être publiés au moment de l’exposition.
Aline, Oscar, Boris, Nadine… c’est une véritable équipe qui s’est mise en mouvement pour tenter de cerner un peintre énigmatique, et C’est cette quête que relate A la recherche de James Tissot…
5 ème podcast: Too early. Mister Tissot à la barre
Saura-t-on jamais ce que pensait l’artiste lui-même de Too early, peint par Tissot en 1873 ?
6 ème podcast: Le cercle de la rue Royale
Le cercle de la rue Royale fut peint par Tissot en 1863. Que dit ce tableau du monde et des hommes qu’il représente ?
7 ème podcast: Chansons pour Kathleen
La « mystérieuse » Kathleen fut le grand amour de Tissot qui la représenta dans de nombreux tableaux.
8 ème podcast: The Ball on shipboard
La quête s’achève à Londres sur cette œuvre de James Tissot The ball on the Sipboard, réalisé par l’artiste vers 1874.
Pour rappel, Jacques Joseph Tissot, formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant.
Très régulièrement représenté dans les expositions dédiées à cette période, L’ambigu moderne, rétrospective prévue du 24 mars au 19 juillet 2020 est la première grande expo qui lui était consacrée à Paris depuis celle organisée au Petit Palais en 1985.
A la fin des années 1850, Jacques Tissot vit et travaille à Paris, et sa peinture comme son esprit dandy sont appréciés par la société mondaine.
Peu à peu, alors qu’il s’est installé à Londres, son oeuvre se concentrera sur la figure radieuse puis déclinante de sa compagne Kathleen Newton, incessamment présente dans ses tableaux.
La mort de Kathleen scelle le retour en France de Jacques Tissot.
Sa carrière se poursuivra dans la description des déclinaisons multiples de la Parisienne, objet d’un grand cycle (La Femme à Paris), mais encore dans les explorations de sujets mystiques et religieux, avec le cycle du Fils prodigue et les centaines d’illustrations de la Bible, qui rendront l’artiste immensément célèbre au tournant du XIXe au XXe siècle.
L’expo, bientôt
Centrée sur la figure de James Tissot, veillant à ancrer l’art de ce peintre dans le contexte artistique et social de son temps, la rétrospective proposée par le Musée d’Orsay explore les thèmes qui furent chers à L’ambigu moderne, mais aussi les techniques variées desquelles il usa, en sus de la peinture, de l’estampe à la photographie en passant par l’émail.
Mais Covid-19 passa par là… Et L’on sait la suite… L’exposition, qui devait démarrer le 16 mars, est reportée à la réouverture du Musée.
Commissaires:
Marine Kisiel, conservatrice au musée d’Orsay
Melissa E. Buron, Director, Art Division at the Fine Arts Museums of San Francisco
Paul Perrin, conservateur au musée d’Orsay
Cyrille Sciama, directeur général du musée des impressionnismes Giverny
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