Il y a des semaines comme ça. Des noms s’égrènent. On annonce la mort de celui-ci, puis celui-là. Et Lui encore. Ça tombe en plus juste le jour où on te balance sans égard et avec un zeste d’explications obscures que le bilan des victimes du Covid-19 est monté à 3325 cas en 24 heures, la faute au SI-DEP, une plateforme sécurisée supposée mettre tout ça à plat
Alors dans le lot, auquel décidément tu ne te fais pas, il y a Lui que tu connais, Cet autre, père de cet ami cher, Tu apprends que Goasguen, à peine sorti du coronavirus, a perdu brutalement la bataille, Il y a cet acteur que tu as tant aimé, ce compositeur dont il semble frivole de parler, et puis il y a Guy Bedos.
Ça craint. Comment, mais Comment diable cet homme que j’ai adoré, duquel pour rien au monde je n’eusse loupé un show, Lui dont j’aimais tant la causticité et ce regard joyeux et gourmand avant même qu’il ne le sorte, son dernier tacle, mais comment diable est-il possible que rien, je n’aie rien ressenti.
Guy Bedos est mort et je n’ai rien à dire des raisons qui m’ont éloignée de lui, sachant trop bien que beaucoup les ont prises comme moi, ces distances, et pour les mêmes raisons que moi.
Mais tout de même. Que ne lit-on pas depuis hier à son sujet. Le tout, mal écrit, vengeur, hargneux, à croire qu’un salaud nous a quitté et que demain, grâce à ce départ, demain tout ira bien.
Et l’on entend de partout que la vieillesse est un naufrage et qu’on ne va pas pleurer un bobo de plus. Qui sont ces gens qui s’octroient le droit de faire ce sévère réquisitoire d’un humoriste, et de s’y livrer avec une condescendance confondante, lorsque ce n’est pas avec une joie mauvaise.
Alors je vais vous dire : De ses sketchs avec Sophie Daumier jusqu’à ses One Man Show où personne, personne ne trouvait grâce aux yeux du génie qui savait trouver le petit détail ravageur qui allait nous faire rire avec lui, en passant par quasiment tous les films où il joua, je l’ai adoré.
J’adorais sa revue de presse. J’ai lu tout ce qu’il a publié. J’aimais cette discrétion qui fait que de sa vie privée, il nous épargna tout.
La vie est une comédie italienne, aimait-il à dire: Tragediante Comediante Mes Chers amis, mes Camarades, Rejoignez-moi dans la parade. Tu ris, Tu pleures, Tu pleures, Tu ris, Tu Vis. Prenez soin de vous : j’adorais ses au revoir à son public
J’ai juste cessé de l’aimer peu à peu. Exactement comme on cesse d’aimer un homme jadis adoré. Il vous déçoit une fois. Deux fois. Nous n’aurons pas vieilli de la même façon. La rupture est consommée.
Est-ce si grave. Et doit-on brûler ce qu’on a adoré. Je lui dis ma gratitude pour ces éclats de rire. Ces rendez-vous au Cirque d’Hiver. C’était avant. C’était chouette. J’embrasse tendrement Nicolas et Victoria.
Je me suis moins éloigné de ses opinions.il a été élevé dans une famille extrême droite,raciste antisémite et toutn et moi pour cause d adresse de la boutique j ai eu des écoles d extrême droite avenue Duquesne, Lycée JB Sa ou il était difficile,très difficile d être juif, d avoir tué le Christ.Je suis resté juif, antiraciste de gauche et blagueur comme lui,même quand j ai gagné des ou car il ne faut jamais oublier d ou on vient
Je préférais Pierre Desproges. L’inégalé et l’irremplaçable Desproges.
Bedos était ambigu sur tous les plans
Humour d’abord caustique puis politique et c’est là où son ambiguïté apparaît
Pro arabe mais de temps en temps s’élevant the contre les crimes d’enfants français juifs par ses amis arabes il essayait de se dédouaner
Socialiste mais gauche caviar il essayait de faire oublier l’origine de ses parents anti juifs comme la majorité des français d’Algérie qui ont changé ( provisoirement ?! de cette opinion à partir de 1954-55 au moment de la bataille d’indépendance de l’Algérie
Mais Bedos avait à ce sujet une bonne opinion de lui même se croyant supérieur : il a dit un jour que son ascendant (?) était bâtonnier et avait défendu les Juifs lors du décret CREMIEUX signé par Gambetta et déjà préparé par Napoléon III
C’est quand même fort de café de prétendre une telle ânerie
Et disait il : Quand j’entends Zemmour je le regrette !! comme si ce personnage et sa famille raciste avait eu quelque influencesur ce décret d’autant que les émeutes d’étrangers espagnols, italiens…en Algérie conduit par Drumont et consorts en 1904 avaient entrainé le pillage et le meurtre de dizaines de français juifs : où étaient les ascendants de Bedos?
Quel salaud ce type qui faisait des pirouettes sans cesse en politique et passant ces dernières années à soutenir le parti raciste de Mélenchon l’espagnol .
Quant au conflit israélo arabe aucun doute : pro arabe et anti israélien car pour lui et de par son éducation les juifs ne pouvaient pas avoir de pays à eux et il n’a eu de cesse de rencontrer des personnages terroristes de l’OLP et de l’autorité arabe d’Abbas
Je regrette que les médias comme d’habitude encensent ce type de personnage en se taisant sur Memmi l’écrivain frack tunisien qui dénonçait le racisme et nationalisme arabe tunisien notamment son président actuel responsable de pogroms en
Tunisie en 1967 quand il était ministre de l’intérieur ou de notre ami Goasguen dont la vie politique méritait un rappel de sa vie politique et sa défense permanente d’israel
Toujours deux poids et de mesures quand il s’agit d’israel ou de juifs
Bravo les médias et à Sophie Lapix de France 2 qui a donné le ton sur ce personnage plutôt clown qu’humoriste comme Desproges ou Devos des vrais humoristes
Je ne peux pas pleurer sur un homme qui manifestait son amour pour le Hamas. Non, vraiment pas. Voir tous les défiler auxquels il a participé avec les pro palestiniens. Bedos était devenu antisémite.
ROSA