Invité d’Europe 1 ce samedi, le docteur Raphaël Pitti explique pourquoi selon lui le coronavirus est une maladie saisonnière, et en détaille les conséquences sur l’automne prochain.
Une saisonnalité du coronavirus peut-elle expliquer que l’Amérique du Sud soit en passe de devenir le nouvel épicentre de la pandémie, comme le craint l’OMS ? C’est en tout cas un argument plausible selon le médecin Raphaël Pitti. Tandis que l’hémisphère Nord sort de l’hiver et se déconfine petit à petit, notamment en Europe, le Sud y rentre et subit de plein fouet les effets du Covid, à l’instar du Brésil qui compte désormais 330.000 cas et 21.048 morts pour 210 millions d’habitants. “Il semble donc bien que nous ayons affaire à une maladie saisonnière”, avance-t-il au micro d’Europe 1.
“S’il doit avoir un nouveau pic épidémique, nous le saurons en automne”
Alors “que l’on a vraisemblablement passé la première vague épidémique”, le retour tant craint du coronavirus en France ne se ferait donc pas avant plusieurs mois, selon celui qui est par ailleurs anesthésiste réanimateur. “S’il doit y avoir un nouveau pic épidémique, nous le saurons en automne comme ça a été le cas cette année.” Un argument que semblent confirmer les chiffres quotidiens donnés par le ministère de la Santé, puisque les réanimations sont en baisse depuis désormais plusieurs semaines dans l’Hexagone.
Ne pas confondre la grippe hivernale et le coronavirus
Quid dans ce cas de la distinction qu’il faudra faire entre la traditionnelle grippe et le Covid-19 ? “Ça va être compliqué”, anticipe le médecin. “Il est donc très important que la population puisse se vacciner en masse”, pour “ne pas les confondre, surtout dans le cas de patients asymptomatiques”.
Ugo Pascolo, europe1
Surtout pas!La pire des choses est de se faire vacciner Cherchez sur internet et vous trouverez toutes les raisons pour ne pas accepter justement ce vaccin (indices : 5G, Bill Gates,…)
Complotisme, complotisme, Monsieur Georges