Il s’appelle Philippe Tarral. Depuis longtemps, il partage avec ses amis sur les réseaux sociaux la naissance d’un dessin. Les fait pénétrer juste un peu dans l’Atelier. Leur a, durant le confinement, montré encore et encore ce que lui, l’artiste, faisait de ce temps Hors Temps.
Ce matin, c’est un Hommage aux Infirmières qu’il partage sur le net. Tel une colère sourde à l’encontre de celui qu’il appelle « Macron ». Une colère qui le dispute à une admiration indicible pour ces Femmes qui ont continué leur labeur.
C’est « Un dessin hommage aux infirmières.
(Pour un futur livre-album collectif)
Qui tranchera je j’espère avec les derniers propos obscènes de Macron « il n’y a pas eu pénurie de masques », écrit-il.
A-t-il lu Le Figaro du jour? Notre Président va nous l’énerver encore davantage. Il est en effet obscène de prétendre aujourd’hui que, loin d’avoir été une « pénurie« , cette gestion calamiteuse relevait en fait d’une … doctrine restrictive. ( Sic ) A laquelle Philippe Tarral n’aurait entravé … que dalle.
C’est qu’il persiste et signe, le PR, après la diffusion hier soir sur BFMTV du docu sur le sujet.
La France n’a «jamais été en rupture» de masques. «Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, il y a eu des tensions. C’est ça qu’il faudra regarder, pour le corriger, pour le prévenir», a bien voulu concéder notre Président. Juste une doctrine restrictive» pour justement «ne jamais être en rupture», et ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée».
Nous n’oublierons pas ces médecins ayant pour toute protection un sac poubelle.
Ces masques fabriqués à la hâte au sein d’un gymnase réquisitionné pour la triste occasion.
Nos longs applaudissements du soir à tous nos soignants, vite étendus à cette France qui travailla pour permettre que puisse exister le RSA des conditions du confinement.
Pour info… Les Editions Paquet nous livrent quelques éléments biographiques: Philippe Tarral commence à dessiner dans le fanzine « Bulles dingues ». Il rencontre le scénariste Franck Giroud avec qui il publie un album d’histoires courtes, « Le Crépuscule des braves » aux éditions du Lombard. En 1996, succédant à Michel Rouge, il collabore avec Patrick Cothias. Ils réalisent quatre albums sur les aventures des « Héros cavaliers » et dépeignent l’univers arthurien avec réalisme.
Le dessinateur féru d’histoire quitte un temps le dessin pour l’infographie et travaille à la rédaction nationale de France 3. Il adapte avec son ami Jacques-René Martin l’histoire de « Casse Pierre », qui retrace la quête d’un compagnon parisien au XIXe siècle. Suivent alors plusieurs albums aux éditions Glénat et aux éditions du Lombard. En 2015, il commence un récit d’aviation en deux parties, concocté par Pascal Davoz.
Spécialiste de la BD historique, Philippe Tarral dit dessiner « à l’ancienne« . Ses planches sont sur papier. Sa mise au net est faite au pinceau, à la plume, et à l’encre de Chine.
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