Le résistant Claude Alphandéry, figure de l’économie sociale et solidaire, lance cette semaine avec une vingtaine de personnalités le Conseil national de la Nouvelle Résistance « pour mener le combat du jour d’après ».
Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, lieutenant-colonel dans les FFI et commandant des forces de libération de la Drôme, Claude Alphandéry l’est encore aujourd’hui, d’une nouvelle façon. Chantre de l’économie sociale et solidaire, président d’honneur du Labo de l’ESS et de France Active, il lance, avec une vingtaine de personnalités, le Conseil national de la Nouvelle Résistance, dont les propositions en faveur d’une nouvelle gouvernance seront dévoilées lors de la journée nationale de la Résistance, le 27 mai prochain.
Nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes dans une épidémie extrêmement difficile, mais nous ne sommes pas en guerre. Il y a de grandes différences entre hier et aujourd’hui. Mais ce qu’il y a de commun, ce sont de très grandes souffrances, des risques mortels et des actes de résistance tout à fait formidables.
Nous avons vu comment, par la solidarité, la pandémie a pu être contenue. C’est un exemple de ce que nous pouvons faire, dans un monde qui risque d’être invivable. Avec ce nouveau Conseil, nous voulons susciter la renaissance de cet esprit de solidarité. Il existe, en France, des milliers d’associations, d’entreprises sociales et solidaires, qui doivent être un noyau de ce système nouveau que nous voulons mettre en place.
https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/claude-alphandery-la-resistance-en-heritage-15-aux-origines-de-l-engagementCes nouvelles solidarités existent un peu partout, mais il faut les soutenir. Elles sont disséminées, fragmentées, et ne font pas encore système. Ce qui existe doit converger afin d’inventer de nouvelles manières de produire, de consommer, de se comporter et de vivre ensemble. C’est cela, la nouvelle résistance.
Source: France Culture. 16 mai 2020. L’Invité(e) actu par Caroline Broué.
J’adore cette phrase : « …unir nos forces comme pendant la Résistance… ».
Ce M. Alphandéry nous prend-t-il pour des amnésiques ou des ignorants ? L’est-il lui-même ?
A l’époque citée les forces françaises étaient très majoritairement unies au service de l’Allemagne nazie sous un régime criminel, collabo et antisémite ; par conviction et non par obligation.
La « résistance » était une minorité négligeable qui n’a eu aucun effet sur l’issue de la guerre, contrairement aux racontars du cinéma.