Merry Hermanus. Le Coronavirus le Tchernobyl belge

Merry Hermanus

Tchernobyl et le mensonge en politique

Je ne sais pas si nous sommes nombreux à avoir vu la série télévisée anglaise sur la catastrophe de Tchernobyl.  Glaçante de bout en bout, effroyable démonstration de l’incurie, de la bureaucratie d’un régime à bout de souffle, où le mensonge est érigé en système administratif, où d’échelon en échelon, le mensonge s’amplifie, se déforme pour se transformer en vérité d’Etat.  J’ai toujours pu le constater, arrogance et incompétence constituent le cocktail mortel des administrations.  Or, aujourd’hui qu’il s’agisse de Trump, Johnson ou de Bolsonaro, que ce soit au niveau d’une superpuissance démocratique comme les USA ou du collège échevinal d’une commune, on s’aperçoit que le mensonge devient consubstantiel à l’exercice du pouvoir, d’où la perte de toute crédibilité dans la parole des politiques.  S’agissant de Tchernobyl, les historiens s’accordent sur le fait que cette catastrophe fut le point d’orgue de la fin du régime soviétique.  Gorbatchev était au pouvoir depuis un an, il avait succédé à deux vieillards cacochymes, surtout il avait trouvé un état exsangue dont le budget était soutenu, discrètement, par des prêts en provenance de l’Allemagne fédérale qui en outre finançait déjà dans d’énormes proportions la RDA.  D’où l’impossibilité pour Gorbatchev de s’opposer au démantèlement du mur et à l’absorption de la RDA par l’Allemagne fédérale.  Tchernobyl aura été par son ampleur l’équivalent de la dernière pichenette qui provoque l’écroulement du château de cartes que tous pensaient en indestructible béton.

Samedi dernier, lisant la presse où on commence à exposer comment la crise du Covid – 19 a été « gérée » dans notre pays, j’ai éprouvé le même sentiment qu’en visionnant le film sur Tchernobyl.  Cette crise sanitaire est peut-être la dernière goutte qui va enfin faire déborder le vase d’un Etat qui depuis longtemps n’en est plus un, d’une nation qui n’a jamais existé que dans les manuels scolaires, nation de papier froissé par des élèves négligents, pressés de passer à autre chose… sans doute ce qui a conduit un premier ministre… pas moins… à confondre Brabançonne et Marseillaise !

N’êtes-vous pas impressionnés comme moi, quand je jette un œil sur le passé, sur les crises qu’il a fallu surmonter depuis les trente dernières années que toutes ont révélé le chaos, l’incapacité de nos structures institutionnelles à faire face avec succès aux évènements quelles que soient leurs natures, accidents ferroviaires, judiciaires, criminels, terroristes, sanitaires etc.

Il ne s’agit pas ici de mettre en cause les partis, les hommes ou les femmes qui exercent le pouvoir ou plutôt qui essayent de l’exercer, j’ai été pendant suffisamment longtemps dans le sérail pour savoir combien il est difficile d’arriver à une décision, mais bien les structures, les institutions… c’est l’appareil d’Etat, pour employer le vocabulaire marxiste, qui ne répond plus.  Ces politiques sont au volant d’un camion dont la direction ne répond plus, dont les freins avant sont réglés par des techniciens flamands selon leurs techniques et leurs méthodes, ceux de l’arrière par des wallons, le moteur où l’alimentation est gérée par les bruxellois mais le réglage des pistons de gauche par les wallons et ceux de droite, évidemment, par les flamands… ne parlons pas des phares, il y a longtemps qu’il n’y en a plus en Belgique.

Petits rappels, non exhaustifs :

Les CCC

Lorsque les CCC placent leur bombe rue des sols, à la veille d’un premier mai, ce n’est pas leur premier attentat, ils n’ont jamais fait de victime.  Ils téléphonent aux pompiers pour que les lieux soient évacués avant l’explosion… mauvaise compréhension linguistique… résultat des morts !

D’étranges catastrophes ferroviaires

Les deux dernières grandes catastrophes ferroviaires, pour l’une le motif est clairement identique à la situation créée par les CCC.  On apprendra au cours de l’instruction que nos trains ne sont pas encore dotés d’un système automatique de freinage, en place dans les différents pays européens.  Pour la seconde, le dossier n’est pas encore définitivement jugé mais le nombre de défauts de fonctionnement relevés sont considérables.

D’introuvables tueurs

Les tueurs du Brabant wallon, entre 28 et 31 morts selon les différents rapports des magistrats, plus de trois décennies après les faits, les coupables n’ont toujours pas été identifiés… ni à fortiori leurs intentions… un cataclysme humain et judiciaire…mais affreusement significatif de l’impuissance de l’Etat.

D’invisibles commanditaires

L’assassinat d’André Cools, invraisemblables errements de l’enquête, on ne connaît toujours pas le ou les commanditaires, et mieux encore Taxquet l’un des organisateurs condamnés devrait encore être rejugé, car la Cour d’assisse n’avait pas estimé devoir motiver son arrêt alors que c’était devenu indispensable en droit, sans doute ne le sera-t-il jamais.

Dutroux – l’horreur absolue

L’horrible affaire Dutroux, malgré une très médiatisée commission parlementaire dont certains politiques firent leur miel, le seul résultat de ces horreurs est d’avoir mis en lumière le chaos du système judiciaire, les fantasmes des uns, les raideurs administratives des autres.  Le chaos sera complet lorsque Dutroux s’évadera au hasard d’une audition à Neufchâteau, se perdant dans les bois, et sera arrêté par un garde forestier de rencontre qui lui… sera reçu par le Roi!  Ce garde forestier, plus habitué à traquer les braconniers et les voleurs de poules, a ainsi remis à l’ombre l’homme le plus haï du pays… responsable d’actes indicibles.

Une si jolie petite banque

Dans la foulée de la crise financière de 2008 éclate en Belgique l’affaire dite de La Générale.  L’imbroglio est vite total, de curieuses ingérences politiques conduisent le Premier Président de la Cour de cassation à mettre en cause le Premier ministre… vous savez celui qui confondait, lors d’un Te Deum la Brabançonne avec la Marseille, d’où démission et rapide reclassement de l’intéressé dans une sinécure de l’OCDE à Paris, où sans doute il a plus souvent l’occasion de chanter la Marseillaise… en excellente compagnie s’il faut en croire la presse.  Mais l’affaire ne s’arrête pas là, les magistrats « s’entre-tuent », se dénoncent l’un l’autre, des inculpations interviennent.  L’affaire elle-même, classique manœuvre d’actionnaires pris de panique, ne trouvera son épilogue, entre gens comme il faut, que l’année passée.

Les attentats et les zones de police

Ayant différents contacts avec des administrations françaises pendant la crise terroriste que nous avons vécue, j’ai pu mesurer leur effarement lorsque ces fonctionnaires français ont découvert qu’à Bruxelles, il y avait six zones de polices indépendantes.  Inutile de le rappeler ici, chacun se souvient, de la totale inaptitude avec laquelle les gouvernements et les services concernés ont fait face à ces attaques meurtrières.  Ce fut effroyable.  Très récemment l’un de mes amis ayant été agressé dans un tram alors qu’il essayait de protéger une jeune fille que deux crapules importunaient, a découvert lors du dépôt de sa plainte que les logiciels ou les systèmes informatiques des zones de police n’étaient pas directement compatibles.  Enorme… sans doute une conséquence de l’autonomie communale qui en réalité n’est autre que « l’habillage » de la volonté de maintenir et se partager un nombre suffisant de prébendes.

Un état voyou… c’est le Premier président de la Cour de Cassation qui le dit !

Il y a quelques années le Premier Président de la Cour de cassation a considéré publiquement lors d’une interview que l’Etat belge était un état voyou… difficile d’aller plus loin ou plus fort dans l’invective.  Même si le rappel ne leur est pas agréable, les magistrats sont des fonctionnaires.  Et donc, le Premier Président de la Cour de cassation considérait que son employeur était un voyou !  Avec quel résultat… nul, aucun, pas la moindre chose, des articles de presse, une émotion sur papier journal ou quelques signes électroniques et puis plus rien.  Ni sanction, ni réforme, ni amélioration, le cimetière, l’immense cimetière des mots… tiens je me demande si tous ces mots perdus… du tout à l’égout se perdent dans la mer, si oui une sacrée pollution !  On peut y ajouter les incessantes invectives du Président du tribunal de Bruxelles qui fut déplacé, vraisemblablement bien plus à cause d’animosités personnelles qu’à cause de ses critiques sur le fonctionnement de la justice.  Imaginez un instant un grand patron d’une industrie traitant son entreprise d’entreprise voyou !  Mais au niveau de l’Etat, on ne se pose pas de question…business as usuel… rien n’arrête le glissement sur le toboggan de la déségrégation de l’Etat !

Bruxelles, un avenir de réserve d’indiens !

Comment ne pas évoquer la mobilité à Bruxelles, gérée par des ministres élus avec des poussières de voix, ne représentant qu’eux-mêmes, n’ayant pas la moindre légitimité démocratique.  Transformant une ville, que Mr. Smet doit administrer, et… qu’il traite de putain !  Il n’y a pas un pays au monde où il n’aurait pas dû démissionner… pas chez nous où il est à nouveau ministre, pas pour ses qualités, elles sont inexistantes, mais parce que le Système le veut, sans lui et ses quatre mille voix sur cinq cent mille émises dans la Région de Bruxelles, il ne fonctionne pas, la région et son million d’habitants sont à sa merci. Une ville Région dont les tunnels routiers ne sont plus entretenus pendant plus de16 ans, ce qui ne provoque aucune réaction de Picqué Ministre Président pendant la même période et qui à ce titre présente au nom de son gouvernement les budgets devant le parlement.  On rirait de bon cœur si tout cela n’avait pas d’impact sur la vie de dizaine de milliers de gens qui essayent de gagner péniblement leur vie.  Dernière trouvaille du jour, grand article dans « Le soir » de ce 18 mai, l’ineffable Smet et sa complice Elke van den Brandt proposent de dépaver ou de désasphalter des espaces publics bruxellois pour en faire des zones vertes qui soi-disant manquent à Bruxelles, ils promettent des subsides aux communes… toujours le système de la carotte.  Cette proposition ridicule démontre que ces deux-là ne connaissent pas Bruxelles qui est l’une des capitales d’Europe où il y a le plus d’espaces verts.  Mais leur grand projet est en marche, faire de Bruxelles, une réserve d’Indiens, mais d’Indiens pauvres qu’il faudra assister… donc qui voteront « bien », et qui bien sûr se déplaceront en vélo, s’habilleront comme les personnages de « La Petite maison dans la prairie »  … et cela va de soi, mangeront bio !  Vous rigolez, vous avez tort… ils sont en train de vous imposer cela… et sans vaseline !  Comme le baron Hausman a détruit Paris pour permettre les charges de cavalerie, Smet et sa complice détruisent Bruxelles pour n’y conserver que des infra-salariés forcément cyclistes.  Leur rêve… cauchemar des bruxellois, demain un énorme ghetto !  Voilà l’avenir qu’ils dessinent pour Bruxelles !

Je pourrais poursuivre ad nauseam cette triste litanie, tant et tant événements ont fait la preuve que nos institutions ne fonctionnaient plus.

Et pour finir… le clou du spectacle la « gestion » de la pandémie du Covid – 19

Et maintenant la crise sanitaire provoquée par le Coronavirus.  Je débutais cet article en évoquant la lecture de la presse qui goutte à goutte par petites touches est en train de dessiner l’horrible spectacle de la façon dont les choses se sont déroulées.  De plus en plus, il apparaît que les maisons de retraite ont été abandonnées à leur sort.  Il semble que « certains »… qui ? ont estimé que ce n’était pas la peine de transporter les personnes âgées atteintes du coronavirus dans les hôpitaux.  Or, les maisons de retraite ne sont équipées ni en personnels, ni en matériels pour faire face à ce type de pathologie.  En un mot comme en cent, « on » a laissé mourir les vieux !   En effet, c’est un choix philosophique envisageable.  Les esquimaux abandonnaient leurs vieux sur les banquises, le froid et les ours polaires se chargeaient du reste.  Dans certaines îles du pacifique sud, on les faisait monter en haut d’un cocotier qu’on secouait bien fort… un grand flop… le problème du troisième âge était résolu.  Pas sûr que certaines solutions aussi « sympathiques » ne germent pas dans le crâne de certains.  J’ai vécu personnellement des débats budgétaires où l’accélération du décès des fonctionnaires pensionnés était très sérieusement envisagée comme facteur d’allègement de la charge budgétaire.  Peut-être assistons nous, imperceptiblement au glissement vers une société orwellienne où on vous aura imposé comment vous nourrir, comment vous vêtir, comment vous divertir, comment vous chauffer, comment faire l’amour, comment élever vos enfants, comment vous déplacer et puis en bout de course à quel moment il vous faudra mourir !  Parlant de cette crise, comment ne pas évoquer la pléthore de ministres de la santé dans notre pays, tous dépassés par la phénoménale Maggie De Block !  Impitoyable, désagréable, erratique, Yvan le terrible du gouvernement, achetant des masques à d’étranges marchands, masques qui n’arriveront jamais, bloquant les analyses dans les laboratoires universitaires pour les réserver à différents laboratoires privés.  Cette femme restera, à n’en pas douter, dans le panthéon des ministres les plus catastrophiques et dieu sait que la Belgique n’en est pas avare.

Mais s’il s’avère que de façon volontaire, on n’a pas envoyé les personnes souffrant du Covid-19 dans les hôpitaux, ce sera bien de crimes dont il faudra parler.

Il faudra aussi qu’on sache de façon précise si oui ou non, alors que les masques manquaient, le gouvernement a octroyé des licences d’exportation pour… des masques à des entreprises belges qui en fabriquaient pour l’étranger.  Je n’inclus pas dans cette problématique les fameux masques en transit pour Monaco.

Willem. Libération. 6 juillet 1990

Il faudra comprendre pourquoi les masques stockés ont été détruits et s’il est vrai comme l’a révélé l’adjudant en charge du noyau mobilisateur où ils étaient conservés, ceux-ci, mis à part deux caisses, étaient toujours opérationnels.

Il faudra, contrat par contrat, comprendre pourquoi on s’est adressé à des intermédiaires douteux pour faire l’acquisition de masques qui ne sont jamais arrivés.  Par contre on comprend très bien pourquoi la distribution finale de masque a été confiée à l’armée… pourquoi croyez-vous qu’on l’appelle la « grande muette ».

Il faudra savoir pourquoi nous ne disposions pas du nombre de tests nécessaires, pourquoi les laboratoires universitaires prêts à agir ont été empêchés de le faire.

Il y a ainsi une foule de questions… dont la future commission parlementaire n’obtiendra sans doute que des réponses caraméliques.

Petit rappel, le gouvernement chargé de « gérer » cette épouvantable crise est un gouvernement de rabiot, une équipe minoritaire qu’on a laissé en place car il était impossible d’y mettre une autre.  Rappelons que la crise pour mettre en place l’antépénultième équipe avait pris plus de 500 jours !

La Suisse et nous… la loyauté en moins

Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer une personnalité qui connaît fort bien les institutions suisses.  Là aussi, il y a une classe politique pléthorique, une démultiplication des institutions et des compétences, mais il y a une différence notable avec la Belgique, c’est la loyauté confédérale.  Chez nous le système ne fonctionne pas parce qu’il n’y a aucune loyauté fédérale, chacun attend l’autre au coin du bois pour tenter de le dévaliser… ou pire de l’estourbir.  Qui en Belgique peut avoir confiance dans un partenaire politique… plus personne… si vous faites confiance à l’autre, c’est que vous êtes bête !  Dans les années septante, des gens comme Cools et VDB, aussi différents fussent-ils, aussi opposés étaient-ils, pouvaient se taper dans les mains et conclurent un accord politique, et mieux encore l’exécuter au sein d’un gouvernement.  Aujourd’hui c’est impossible !  Après s’être serrés la main De Wever et Magnette compteraient vite leurs doigts pour voir si l’un ou l’autre ne serait pas resté dans la patte moite et gluante de son adversaire.  On en est là.

Qui osera couper le nœud gordien ?

Qui en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles aura le courage de siffler la fin de la récréation, je vous prie de m’excuser d’utiliser un mot aussi joyeux, pour évoquer un chaos institutionnel qui est non seulement horriblement coûteux mais qui par incompétence tue les citoyens de ce malheureux pays.

Tchernobyl – Covid-19,  détonateur de la fin de ce marais politique dans lequel nous sommes englués maintenant depuis des dizaines d’années ?  Peut-être… mais rappelons-nous qu’une démocratie qui va mal est toujours mieux qu’un état totalitaire… certains peut-être, dans certaines régions du pays, n’en sont plus tout à fait convaincus.

Le Blog de Merry Hermanus
Un blog qui parle de Bruxelles, de Politique et de Littérature

Auguste Merry Hermanus est un homme politique belge bruxellois. Président de la fondation Nussbaum, il apporta une aide matérielle aux enfants juifs connaissant des difficultés financières dans la réalisation de leurs études. Nous vous recommandons son blog: Le Blog de Merry Hermanus
Un blog qui parle de Bruxelles, de Politique et de Littérature

Voici ses 3 dernières publications:

Carnet d’un cancer tabou Editions Luc Pire, Bruxelles, 2014

L’Orchestre Rouge, les derniers secrets, Editions Jourdan, Collection BelgoBelge, Bruxelles, 2019

"Fusiller Céline ? Ou du danger des dialogues électroniques" Essai.  Édition électronique Jourdan 2020
Merry Hermanus et Michel Lussan de l’AMS lors d’une pose de pavés

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3 Comments

  1. Brillant article de Merry Hermanus . Catalogue raisonné, historique et non exhaustif d’une faillite annoncée par un des serviteurs de l’Etat belge au parcours le plus conscient des valeurs des lumières . Inlassable contempteur du discours généralisé de la cécité voltaire .Auteur cette année d’en ouvrage remarquable sur l’Orchestre vRouge et les apories de la Résistance communiste en Belgique . Bye Bye Belgium . Salut l’artiste !

  2. Fautes de frappe à rectifier : ll s’agit de lire :  » Brillant article de Merry Hermanus . Catalogue raisonné, historique et non exhaustif d’une faillite annoncée par un des serviteurs de l’Etat belge au parcours le plus conscient des Valeurs des Lumières . Inlassable contempteur du discours généralisé de la cécité volontaires .Auteur cette année d’un ouvrage remarquable sur l’Orchestre Rouge et les  » apories  » de la Résistance communiste en Belgique . Bye Bye Belgium . Salut l’artiste ! « 

  3. Je suis à 1000 pour cent d’accord avec vous. Ce résumé (non exhaustif) de ce qui se passe dans notre petit pays est strictement vrai ! Mais, vous le faites avec talent, phraséologie et vocabulaires adéquates. Bravo ! En fait, vous dites tout haut ce que tout le monde (ou presque) pense tout bas. Je croyais vous connaître, je vous découvre. Le monde politique belge a un besoin urgent d’hommes tels que vous ! Dommage !

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