Il n’y a pas si longtemps, souvenez-vous, on parlait, que cela soit dans la fiction littéraro-cinématographique ou dans la triste et sordide réalité, des violations de copyright, des plagiats qui pouvaient se donner carrière entre tueurs en série, massacreurs compulsifs avec protocole de prédation, d’attaque et de découpe. On les appelait — on les appelle encore — les copycats killers : il n’y a pas d’équivalent linguistique français, simplement certaines tentatives bien maladroites d’adaption comme les « tueurs-photocopieurs » ou « copi-tueurs ».
Vous me direz : mais où diable veut-il en venir ? À l’horreur. À ceci qu’on peut toujours trouver à l’œuvre de petites mains pour dénaturer, pervertir, exploiter et défigurer, en les étendant de manière toujours plus répugnante jusqu’à l’identification obscène, telle notion, tel concept à l’origine parfaitement pertinents, issus de l’observation historique, sociologique ou anthropologique.
Et voilà où j’en arrive : je ne pensais pas encore hier que la notion de copycat killer pourrait trouver une sorte d’expansion idéologique au travers d’une réécriture consciencieuse et parfaitement honteuse de l’Histoire, par des faussaires et des imposteurs qui auraient l’idée de passer du ‘killer’ au génocide pur et simple.
Oui. Je pèse chacun de mes mots. Les indigénistes, tous les acteurs de la mouvance décoloniale, au premier rang desquels on retrouve Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo, Sihame Assbague, Marwan Mohammed et consorts, ont trouvé, apparemment depuis un certain temps, le moyen absolument magique de doubler cyniquement la Shoah, de la recouvrir par une autre notion pseudo-historique — mais idéologiquement hystérique — qui présenterait une manière fantasmée de Shoah à l’échelle du peuple palestinien, survenue à partir de la création de l’État d’Israel.
Les VRP et publi-reporters du tout nouveau roman national-raciste-victimaire, antisémite dès l’origine, ont eu l’idée de reprendre politiquement un mot traditionnel arabe et d’appeler ainsi cette ‘Shoah’ palestinienne d’un nom à finale similaire, de même longueur (2 syllabes), et à l’étymologie absolument identique (“catastrophe”, en arabe) : la « Nakba ».
Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, les décoloniaux multiplient, dans leurs présentations pédagogiques, les messages subliminaux d’une légèreté pachydermique, en usant d’un raccourci littéralement fabuleux : alors que le souvenir de l’étymologie shoahtique est encore particulièrement frais dans la mémoire complaisante et vulnérable du lecteur consentant à ce qu’on lui en conte (à peine quelques lignes plus haut), tout de suite on balance un chiffre à trogne de bilan : ils sont 6 millions… Tiens tiens… Ça fait bigrement penser à… Mais d’abord qui, quoi, six millions ? En fait, ils osent parler de 6 millions de palestiniens déracinés, prétendument. Double imposture ; d’abord, même en mélangeant tout un salmigondis de statistiques concernant les réfugiés ACTUELS, fruit de la démographie d’aujourd’hui, avec la « diaspora » palestinienne, on n’atteint pas 5 millions ; mais surtout, mais surtout, halte à l’amphigouri particulièrement immonde : si on parle des populations déplacées À L’ÉPOQUE, il s’agit alors de 700 000 personnes environ. 700 000. Pas six millions. Aussi bien, ce chiffre de « plus de 6 millions… » n’existe pas, c’est un pur mensonge. On sent juste bien POURQUOI il a fallu ainsi tirer fantasmatiquement sur le bilan en tordant tous les paramètres scientifiques et historiques pour aboutir à ce chiffre monstrueux et menteur.
Déjà, une telle façon d’envisager la présentation de l’Histoire n’est pas seulement un story telling un peu coquin, un brin turbulent : c’est un acte criminel de révisionnisme. Mais cela ne s’arrête pas là : c’est tout simplement une falsification qui tend à substituer à une abomination unique dans l’Histoire humaine, la Shoah, une ‘catastrophe’ absolument fantasmée et mensongère dans la narration qui lui est assignée et à travers les caractéristiques qui lui sont prêtées : la « Nabka et ses vingt-cinq massacres ».
Voilà à quelle misère intellectuelle, à quelle dérive criminelle s’abandonne l’idéologie victimaire, haineuse et concurrentielle d’une mémoire conçue comme infiniment plastique, poreuse au négationnisme, idéalement, nativement accueillante à l’antisémitisme. Car d’ailleurs, à côté de « massacres » largement affabulés et de chiffres de déplacés gonflés à l’hélium de la haine et, pire, de l’envie, demandons-nous seulement rien qu’un instant qui, dans cette fièvre hallucinatoire, qui parle dans le même temps des expulsions massives de citoyens juifs qui déshonorèrent les pays arabo-musulmans entre 1948 et 1951. Personne. Pas d’abonné au nº indigéniste pour le reconnaître. Évidemment : quel intérêt pour eux ?
Voilà le projet réel : couvrir les hurlements des vrais martyrisés d’un génocide qui n’eut pas d’exemples et n’a jamais trouvé de comparaison, effacer, par le biais d’une manipulation insidieuse, les suppliciés d’une politique d’extermination absolument unique dans les annales, tout cela en muselant l’Histoire, en étouffant les témoignages, en pervertissant tout récit au profit de la narration d’une imposture haineuse, affabulatrice, ivre de ses propres mensonges au point de forger de toutes pièces une mythologie du cataclysme, héritière authentique, elle, pourtant, même si elle n’en est qu’une version au petit pied, et continuatrice avérée d’une idéologie qui, en son temps, s’incarna dans la cendre et le sang. Voilà le projet de scotomisation volontariste, de mise à l’écart assumée du champ de conscience politique, d’amnésie militante et décomplexée que veulent imposer les décoloniaux dans le débat public.
Tout de même, quelle haine recuite leur faut-il donc, pour qu’ils parviennent à se faire à ce point charognards du génocide…
Prenons garde à ne pas les prendre au sérieux trop tard.
Merci pour cette mise au point. Leur « naqba » c’est de n’avoir pas réussi à détruire Israël que les armées arabes ont attaqué et l’Etat Arabe de Palestine aurait existé en même temps que l’Etat Juif de Palestine selon la résolution onusienne de 1947! donc il faudrait qu’ils aient l’honnêteté de reconnaître leurs torts au lieu de travestir les faits historiques.
Insupportable
Je ne suis pas juif mais je n admet pas les attaques visant Israël et la négation de son histoire.
Les juifs, comme les autres peuples ont aussi leurs défauts, criticables certes mais personne, États où individus n ont le droit de remettre en doute et en question la Souveraineté de son Histoire et de son État
Ne rêvons pas ! C est très dangereux d espérer transformer en interlocuteurs respectables des individus épris de mensonges et de haine. Ils sont totalement incapables de penser autrement qu en dehors de leur prisme islamo victimaire, qui leur permet de masquer l énormité de leur incapacité existentielle. L application la plus stricte et la plus dure de la Loi du Talion est la seule attitude “raisonnable”….
Et la Nabka des juifs des pays arabes soit 1 million de réfugiés n’ayant jamais été pris en charge par l’ONU toujours pour les arabes , rien que pour les arabes ces rois des menteurs
Et les descendants des réfugiés juifs ils sont près de 4 millions non pris en compte à la différence des arabes
Quant aux arabes tout le monde sait qu’ils n’appartiennent pas à la Palestine et ce sont des arabes de Syrie , Liban Irak, Égypte, Yémen…..et sont arrivés après 1920 encouragés par les britanniques et ils se sont inventés une histoire imaginaire comme dans les contes
Moi je demande Justice pour les Juifs des pays arabes et indemnisations pour eux soit au minimum 3000 milliards + autant pour leurs descendants ( calcul fait au partir de12000 collards par an pour 1 million durant 72 ans)