Mise à jour Covid-19 day after:
Jour après jour on peut le voir, le monde d’après se met en place avec ses nouvelles modalités.
Au nom de la santé et du principe de précaution érigé en absolu, un nouvel ordre hygiéniste s’installe et s’instaure par la loi, par décrets, par contraintes légales, un ordre implémenté et appliqué par des directives juridiques dictées et promulguées par les procureurs généraux de la République ou les procureurs du Roi c’est selon.
Il en va du port du masque rendu obligatoire dans les transports par le pouvoir vertical, central, régalien en France et en Belgique, mais aussi du port du masque rendu obligatoire partout dans l’espace publique, c’est à dire en rue, décrété par certaines autorités locales que la constitution autorise à en décider ainsi.
Quant au traçage des covidés, il avance lui aussi masqué car tout est flou en ce domaine puisque à la fois laissé à la volonté des personnes mais rendu obligatoire pour les individus testés contaminés et leurs entourages qui se voient contrôlés et suivis par des brigades sanitaires. Une mesure opaque et une contrainte déguisée.
Pareil pour les déplacements et le nombre de personnes autorisées à se réunir. Le monde d’après s’organise en silos pour reprendre le terme de la première ministre belge: « restez dans votre silo ». Pareil pour les écoles qui doivent respecter la règle des 10 mètres carrés par élève. On attend avec impatience l’application de ces mesures de protection pour la suite. Il va y avoir du sport.
Ce nouvel ordre est celui de l’Ordre des médecins et celui des académies de médecine, celui de la Science érigée en guide suprême au nom du principe de précaution, au nom de l’hygiène physique et de la santé devenue la valeur contemporaine suprême. Et ce nouvel ordre des nouveaux prêtres a été adopté par l’assentiment des gouvernements aux ordres des sachants, certains l’ont fait en conscience et en toute complicité, d’autres par ignorance.
Ainsi cette pandémie aura t-elle accouché d’une société sans visage, sans sourire, sans expression, sans émotion visible, un monde soumis à des règles détruisant le tissu social et économique, atomisant les individus déjà très soumis volontairement au consumérisme débridé d’une société alimentée par les circuits de la délocalisation et abrutis par les effets de l’Homo Festivus.
Un monde régi par des lois liberticides et éroticides au nom d’un souverain bien: la santé. Certains soutiennent ces mesures en invoquant la prévention. Or, trop de prévention tue la prévention. Trop de tout tue tout, d’ailleurs.
Ceux qui comme moi ont travaillé dans ce domaine (prévention des risques liés aux usages de drogues), savent depuis longtemps que ce n’est pas en bâillonnant et en contraignant les gens excessivement qu’on atteint les objectifs voulus en santé publique. Je reste pour ma part convaincu avec d’autres épidémiologistes que ces mesures seront plus toxiques que bénéfiques si nous ne tirons pas les enseignements des erreurs et des manquements antérieurs. Les virus sont parmi nous depuis toujours et ils n’ont pas l’intention de nous quitter. Ils seront d’ailleurs encore sur cette planète après la disparition de l’espèce humaine. C’est en appliquant à grande échelle les trois axes fondamentaux en épidémiologie, dépistage, isolement sélectif (lazaret au lieu de quarantaine) et traitement que nous pourrons vivre sans abandonner nos libertés. Des milliers de morts auraient pu être ainsi évités, et en particulier à cause du refus de dispenser le traitement du Dr. Raoult, c’est en le criminalisant que des milliers de malades ont succombé.
En attendant, c’est notre quotidien qui a basculé dans un désastre sociétal.
A force de ne plus pouvoir affronter la mort et donc la finitude de l’existence, c’est toute sa saveur et son sel qui s’en vont, la vie n’étant qu’une succession de prises de risques sans lesquels elle n’est qu’une survie ennuyeuse et dépourvue de sens.
Se protéger et prévenir, oui, mais pas à n’importe quel prix.
A l’ère du Nouvel Ordre sous Covid19(84) il est impératif de résister.
© Michel Rosenzweig
Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et a publié à ce sujet: Notamment Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.
Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.
Résumé le plus intelligent sur cette période : à méditer.ובחרת בחיים למען תיחיה:tu choisiras la vie afin de vivre (deutéronome)