Jour 1 déconfinement Bruxelles. Température 12°, ressentie: insupportable avec le fameux facteur éolien.
Trafic transports en communs perturbé, action du personnel, aucune info, cadence ralentie, très peu de monde à bord. Trafic auto, 42% en moins par rapport à un lundi normal, trafic vélo en augmentation.
Descente du tram je retire mon foulard et j’emprunte le souterrain pour passer juste de l’autre côté de l’avenue, arrivé en sous-sol métro, face à moi, une rangée de contrôleurs bien bâillonnés et très décidés à me barrer le passage, n’ayant plus de protection.
Je râle, protestant que je ne vais pas prendre le métro et que je ne fais que passer pour ressortir de l’autre côté.
Rien à faire, menace de sanction, j’obtempère en pestant.
Arrivé devant la boutique Nespresso (oui je sais c’est pas très écolo responsable, mais c’est ma came) le type à l’entrée, masqué, gel obligatoire, je me sers et je ressors, retour à l’arrêt et là, une scène urbaine typique, une gonzesse de la diversité qui gueule contre sa mère et quelqu’un d’autre, on ne pige pas grand chose, elle a manifestement consommé quelque chose, il fait glacial, je filme la scène et je remonte dans le tram.
La règle des 10 mètres carrés par personne est d’application partout, une personne dans chaque commerce à la fois, les gens sont tous bâillonnés, les regards sont furtifs et suspicieux, le Covid rend parano. Je confirme, nous avons basculé dans un autre univers et cela ne changera plus.
Tout ça à cause d’un virus qui n’est quand-même pas exterminator. Je ne sais pas comment cela se passera ensuite, mais déjà à ce stade, c’est un très mauvais film de science fiction. J’imagine les cinémas…nous sommes vraiment dans un cauchemar.
J’aime pas, ah non j’aime pas, je préfère encore rester confiné dans ma bulle… Je suis sorti, N’y allez pas, Y a des gens bizarres Et ça pue…
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