La dérive inqualifiable de la LICRA aux côtés de SOS racisme et de la majorité LREM aura peut-être raison mercredi d’une part de notre liberté d’expression.
En confiant aux opérateurs privés comme Facebook le soin d’encadrer l’usage de cette liberté.
En substituant au juge qui dit le droit au nom du Peuple français des fréro salafistes tels Tawakkol Karman, une protégée de Tamîm et d’Erdogan qui vient juste d’être nommée au Conseil de surveillance de Facebook.
Voilà ce que génèrent dans les faits cette fameuse loi contre la cyber haine. Car ces gens, grâce au travail acharné de LREM, de Madame Avia, de la LICRA, de SOS RACISME, se verront investis d’une mission de contrôle et de censure qui échappera à toute forme de débat contradictoire et surtout, à la protection que confère l’intervention du juge judiciaire pour la protection des libertés individuelles.
Depuis des mois, le seul argument qui nous est opposé en substance est toujours le même : l’extrême droite s’oppose à ce texte donc il faudrait s’opposer à l’extrême droite en applaudissant des quatre fers un machin dont l’inconstitutionnalité le disputera, je le pense et l’espère, à l’inconventionnalité.
Car sur le plan du Droit, les Etats n’ont pas seulement interdiction de porter directement atteinte aux droits et libertés fondamentaux, ils ont aussi des obligations positives, qui doivent les amener, quand c’est nécessaire, à adopter une législation protectrice des atteintes aux libertés que commettent des personnes privées contre d’autres.
Demain avec cette Loi liberticide, des Frères musulmans pourront poignarder notre Démocratie directement à son coeur, des deux mains. L’une avec la Rabia, dans une allégeance sans complexe. L’autre au nom de la République française.
Cette loi est la consécration indigne des délires de Madame Avia et du progressisme de compétition, qui conduit aujourd’hui des groupes de pression minoritaires à exiger de la Loi qu’elle satisfasse leurs revendications.
A titre personnel, je n’accepterai jamais d’être associé en quoi que ce soit à la moindre action de la LICRA, qui se décrédibilise définitivement et dont les agissements me semblent à l’évidence aller contre l’intérêt général en avantageant tous ceux qui ont intérêt, ici, à grossièrement censurer l’usage d’une liberté fondamentale et là, à acter d’une forme de point de non-retour, qui justifierait qu’on s’écarte définitivement des règles de la Démocratie.
C’est un jeu dangereux et dans cette affaire, chacun doit prendre devant l’histoire ses responsabilités.
Depuis des mois, après des poursuites sans fondement contre Georges Bensoussan, après avoir décrété que l’injure raciste est à géométrie variable, en se contortionnant autour de ridicules explications vacillant entre les singes et les chameaux, cette association ne cesse d’être à la dérive. Si cette agonie prend autant de temps que celle qui vaut à SOS racisme de n’exister encore que pour être caricaturale, le spectacle sera inutile et bien triste. Un immense merci à Mohammed LOUIZI.
Lorsque des agressions ou des crimes racistes sont commis en région parisienne (ex : viol collectif d’Evry, meurtre de Sarah Halimi etc) on général on n’entend pas les associations. Je sais par expérience que signaler les contenus hautement racistes (y compris appel au massacre) sur internet n’entraîne généralement aucune suite. Pur foutage de gueule. D’autant qu’il n’est pas nécessaire d’aller sur internet pour trouver des contenus racistes :il suffit d’allumer certaines chaînes de télévision célèbres, certaines chaînes de radio (y compris publiques) ou de feuilleter la presse : pas seulement Rivarol ou Minute mais également la presse subventionnée par l’État : Le Monde / Le Monde Afrique ou les Inrockuptibles (vitrines des indigènes de la République), Le Point (qui a également rejoint la fachosphere indigéniste), Le Monde diplomatique etc…
L’indignation a géométrie variable et le clientélisme sont à la base de tous les partis et associations politiques : il faut ne croire en aucun(e) et se méfier de tou(te)s.
Quant aux personnalités politiques sincèrement humanistes comme Simone Veil et Céline Pina, ce sont les exceptions qui confirment la règle.
Je signerais des deux mains la phrase de Sylvain ci-dessus :
« L’indignation a géométrie variable et le clientélisme sont à la base de tous les partis et associations politiques : il faut ne croire en aucun(e) et se méfier de tou(te)s. »
A CONDITION d’y inclure cet article et ses semblables.
Comment peut-on écrire « Tawakkol Karman, affiliés aux Frères musulmans et à George Soros » et « oublier » qu’elle a obtenu, à 32 ans, le prix Nobel de la paix ? (L’une des plus jeunes dans ce cas).
Comment peut-on mettre cette brave femme ensemble avec les Frères musulmans, George Soros, LREM, Madame Avia, la LICRA, SOS RACISME et que sais-je encore dans la même marmite, bien malaxer à feu doux et obtenir la potion indigeste dont on nourrit les lecteurs de TJ ?
Quel mélange de genres, de personnes et d’organisations étrangères et souvent opposées l’une à l’autre.
Quelle crédibilité peut-on accorder à ce discours ?
Le VRAI problème étant ailleurs. Tawakkol Karman est nommée au conseil de « modération » de Facebook, organisme chargé de traquer et éliminer fake news, propagande et haine dans le réseau.
Ce « conseil » aura donc la haute main sur la définition du vrai et du faux dans le plus important réseau social du monde ; à toutes fins utiles, à la « UNE « de la presse planétaire.
Pouvoir colossal donné à des gens certes de grande valeur, dont le CV est sans doute impressionnant, mais qui ne sont élus par personne sauf par la direction de Facebook, à savoir Mark Zuckerberg, qui en devient, si ce n’est déjà fait, « Big Brother » en chef.
Bien inquiétant en soi ; nul besoin de brandir l’épouvantail de Soros ou de qui sais-je.
Tant que la LICRA n’aura pas compris que les fachos indigénistes sont le nouveau visage de l’extrême droite la plus radicale (avec la dieudosphere qui sert de passerelle entre eux et les soraliens) son action sera non seulement inefficace mais contre-productive.