Isaac Franco. La Voix de son Maître

Impossible d’en sortir, encore le coronavirus, encore la Chine et sa caution, son blanc-seing, son sceau d’honorabilité, son témoin de moralité: le directeur-général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, TAG par égard pour le lecteur.


Sur les murs de Sao Paulo, au Brésil, le portrait du patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’affiche, avec son injonction « Testez, testez, testez ». Fernando Bizerra. EPA/MAXPPP

Déjà unanimement brocardé pour sa décision de fermer les frontières de son pays à toute personne à destination et en provenance de Chine dès la fin janvier (avant d’être bientôt imité par ceux-là mêmes qui l’avaient le plus âprement critiqué…), le président des Etats-Unis a, une fois encore, mis le premier le doigt là où ça fait mal. En l’espèce, son intention de « réévaluer » la contribution américaine au budget de l’OMS pour sa gestion de la pandadémie, un barbarisme soulignant à dessein l’origine de ce virus naturellement né – ou fabriqué en laboratoire et accidentellement répandu – dans la région du Hubei.

En cause, la caution de l’OMS dans un tweet du 14 janvier à l’affirmation chinoise selon laquelle il n’y avait « aucune preuve irréfutable d’une transmission humaine du virus », alors que le premier cas avait été détecté dès le 17 novembre, que l’identité du virus était connue depuis le 7 janvier et que, à Pékin, on n’ignorait rien des terribles ravages que causait déjà l’épidémie à Wuhan.

En cause aussi, ses fréquents contacts avec Pékin pour accorder son violon avec le chef de l’orchestre rouge et coller au plus près avec son narratif mensonger, attendant ainsi jusqu’au 30 janvier et le signalement de 10.000 infections pour déclarer l’état d’urgence sanitaire en Chine, et au 11 mars pour annoncer que le monde se mesurait bien à une pandémie.

En cause encore, la proximité idéologique du directeur de l’agence de l’ONU pour la Santé avec le régime communiste chinois dont il aura inlassablement vanté la prétendue transparence dans les premières phases critiques de la crise sanitaire pendant que ses mandants réduisaient au silence les courageux lanceurs d’alerte tel Li Wenliang pour le crime de « répandre de fausses rumeurs ». Alors membre d’un parti inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes (le « Front de libération des peuples du Tigré » qui a dominé la politique éthiopienne pendant près de trois décennies jusqu’à l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018), TAG a été ministre de la santé de 2005 à 2012 puis ministre des affaires étrangères de son pays de 2012 à 2016. Et c’est singulièrement pendant ces années-là que la Chine est devenue le principal investisseur en Ethiopie et son premier partenaire commercial, faisant de ce pays d’une centaine de millions d’habitants sa tête de pont dans la corne de l’Afrique et un maillon essentiel dans sa Belt and Road Initiative (ou Route de la Soie) sur le continent noir.

Une proximité qui éclaire le soutien déterminant de la Chine à la candidature de TAG à la tête de l’OMS et son élection en juillet 2017, démontrant que son influence politique dans les couloirs de l’OMS, comme dans bien d’autres agences internationales au demeurant, était inversement proportionnelle à sa contribution au budget de l’organisation (42 millions de dollars en 2019 contre 450 millions pour les Etats-Unis…).

La complicité du directeur-général de l’OMS dans les mensonges chinois et l’écrasante responsabilité de l’organisation dans l’impréparation des pays qui allaient bientôt être durement frappés par la pandadémie justifient dès lors qu’à Washington, on s’interroge sur la pertinence d’une contribution au bénéfice d’une agence prétendument engagée dans la promotion et la sauvegarde de la santé dans le monde, en réalité inféodée à un régime ouvertement hostile.

Il est dans ces conditions plus qu’indécent que ceux qui nous gouvernent en Europe fassent encore aujourd’hui grand cas des avis et conseils de l’OMS dans la gestion d’une crise sanitaire qui aura paralysé et handicapera longtemps tous les adversaires politiques et concurrents commerciaux d’une impitoyable dictature communiste.

Et si le fumet de la désignation par TAG, dès son élection à la tête de l’OMS, de Robert Mugabe – dictateur zimbabwéen raciste anti blanc de son état, accessoirement fossoyeur des libertés individuelles et de l’économie d’un pays jadis prospère – au titre d’« ambassadeur de bonne volonté » (!!!) de l’organisation pour l’Afrique ne réveille pas un haut-le-cœur rétrospectif à nos responsables politiques, c’est qu’ils auront collectivement perdu le sens de l’odorat, symptôme, nous dit-on, d’une infection au coronavirus chinois…

Isaac Franco

Isaac Franco, chroniqueur à Radio Judaïca Bruxelles – FM 90.2 les lundis de 17 à 18 heures (« Cherchez l’erreur« )

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1 Comment

  1. Excellent article. Robert Mugabe était l’un des pires dictateurs racistes de l’époque moderne et l’ONU a été complice de ses crimes. L’ONU est aujourd’hui raciste et antisémite comme le prouvent également ses attaques réitérées contre Israël.

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