Un des plaisirs les plus en vogue, LA CROISIÈRE, est en péril. Surtout les croisiéristes. Si on n’y regarde pas de trop près, on est tenté de se dire:-Bof, un club de vacances en plus ou en moins…
Dites-vous que Carnival Cruze, le plus gros du métier, propriétaire du tristement célèbre « Diamond Princesse » cherche d’urgence 6 (six) milliards de dollars pour rester à flots. Sans jeu de mots.
Pour les croisiéristes, c’est un plongeon abyssal. D’autant, qu’ils sont attaqués en justice, par leurs clients très mécontents. La plupart ont plus de 70 ans et sont pas prêts à remettre les pieds sur un bateau. Autre difficulté, les ports d’accueil deviennent beaucoup plus sévères sur les contrôles sanitaires. Aussi, si le leader mondial cherche à lever 6 milliards, de dollars, c’est avant tout pour payer les nouveaux bateaux commandes et qui doivent être livrés. Question 1: peut-on annuler ces commandes. Question 2: Doit-on s’inquiéter pour les Chantiers navals de l’Atlantique à Saint Nazaire? D’abord ces paquebots ont été commandés aux italiens. Ensuite, même si les contrats sont béton, en cas de faillite la commande tombe. CADUQUE.
Seulement, Plus on est riche, plus on triche
CARNIVAL est une entreprise américaine, qui, pour minimiser ses impôts, a choisi d’être immatriculer au PANAMA. Aussi, en tant qu’entreprise panaméenne, elle ne peut pas bénéficier du plan d’aide américain. On voit là les limites des délocalisations fiscales. Parce qu’en cas de coup dur, l’entreprise se retrouve seule avec ses dettes et ses clients mécontents.
Autre désagrément: l’insomnie
De même qu’il n’y a plus de saison, il n’y a plus d’horaires. Essayer d’envoyer un tweet ou un whatsapp, à n’importe quelle heure, jour et nuit, depuis l’apparition de la pandémie, il y a toujours quelqu’un qui répond. On est réveillés. On est insomniaque. Certains cherchent des groupes de discussion, on fait des blagues, pas toujours finaudes, Mais il faut bien égayer nos nuits de confinement.
On ne compte plus les moutons, ON APAISE NOS ANGOISSES. Si par hasard, poussé par je ne sais quel désir d’évasion, vous vous mettez à la fenêtre, ou mieux, au balcon, si vous en avez un,vous verrez dans la nuit profonde des milliers de lucioles bleues, ou blanches, ou rouges.
Ce ne sont ni des vers luisants, ni des voisins qui fument, ce sont les diodes des chargeurs, des téléphones ou des tablettes…
RASSURONS NOUS! Nous ne sommes pas tous devenus insomniaques. Il y a en fait une part d’angoisse et surtout une perte de repères. Entre nous, évitez de vous dire insomniaque, évitez de vous lever à midi, évitez de remettre à demain…
Ne perdez pas de vue le fait que, dans quelques temps, faudra s’y remettre. QUOI MOI? Je suis insomniaque depuis ma Bar Mitsva. N’êtes pas obligés de m’imiter, non?
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