En Israël, trois élections parlementaires, un système électoral ultradémocratique, une série d’incompatiblités d’humeurs entre responsables politiques laissent toujours, et ce depuis un an, le pays dans le désarroi institutionnel et la crise politique. Chaque jour apporte son lot de surprises qui permettra ou non la formation d’un cabinet et sa présentation au Nassi haMedina (président de l’Etat).
Ni le temps passé, ni les sommes publiques multipliées et englouties pour l’organisation et l’exécution des élections parlementaires répétées, ni l’absence de budget régulier notamment militaire alors que le pays est menacé et attaqué depuis 1948 n’auront eu raison des désaccords entre les chefs de partis politiques concernés par le gouvernement du pays.
Ni même surtout la paralysie physique, économique et financière que connaît Israël en raison de la crise sanitaire du Covid 19 n’aura pu infléchir les positions antagonistes.
Les désaccords entre les responsables politiques israéliens sont si profonds que leurs impossibles ententes a donné lieu à des négociations en vue d’une coalition entre partis sionistes et partis niant à Israël le droit d’exister !
Il faudra bien déterminer la capacité d’un Droit électoral et parlementaire israélien unique au monde. Ce Droit qui autorise, alors même que le pays est attaqué depuis 1948, la création, l’existence et le financement de formations politiques israéliennes dont les représentants nient la Shoah la démocratie, la légitimité de l’Etat dont ils sont sensés représenter les citoyens à la Knesset (parlement) qui les rétribue !
Difficultés institutionnelles, crise politique, Covid 19, incompatibilités entre responsables politiques, partis politiques anti-israéliens au sein du parlement israélien, paralysie du budget militaire pour un pays en guerre, telle est la réalité publique israélienne à la veille de Pesah 5780.
Souhaitons le meilleur à Israël, sa population le mérite.
Pierre Saba
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