Aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite, dit le Président Macron.
Alors que François Asselin, patron de la CPME (confédération des petites et moyennes entreprises) dit que des faillites, il y en aura.
Les factures, les loyers, les impôts seront suspendus.
Pour les plus petites entreprises en difficulté, les prêts bancaires contractés par les entreprises seront garantis par l’Etat.
Un plan massif de 300 milliards d’euros.
La guerre économique a commencé.
C’est la première fois dans l’histoire moderne que l’on décide de mettre l’économie à l’arrêt.
C’est, semble-t-il, le prix à payer pour casser la progression du virus.
Machine économique à l’arrêt.
Les grandes entreprises, les aéroports, nous allons vivre la première crise économique volontaire.
Et cette crise sera terrible.
La croissance sera négative.
Cet arrêt volontaire a un prix: 300 milliards d’Euros.
C’est le prix à payer pour que l’économie ne s’écroule pas, mais surtout pour qu’elle puisse repartir, une fois l’épidémie jugulée.
Il faut dire que les critiques vont bon train.
D’où sort-il une telle somme?
Pourquoi a-t-il laissé le pays à feu et à sang, quand les gilets jaunes réclamaient le droit de vivre?
Certes, on est en droit de penser que Macron soigne la seconde partie de son quinquennat.
Avec un socle d’entreprises debout, ces 300 milliards vont servir à garantir les prêts que les entreprises vont demander à leur banque.
Un fait essentiel: les licenciements économiques seront interdits.
Des indemnités mensuelles sont également prévues pour des milliers de commerçants, artisans et autres indépendants qui ont vu leur activité s’effondrer.
Ça va coûter une fortune aux Etats, dans le monde entier, mais c’est le prix pour que les entreprises retrouvent la santé.
Le Président dit: « On est passé de la drôle de guerre à la GUERRE. »
Une guerre totale contre un ennemi minuscule, insaisissable.
Jamais une telle universalité de la menace n’avait été atteinte.
Aujourd’hui le combat contre le coronavirus se durcit.
On dirait que le monde politique semble se réunir.
Il appartient aux populations de se montrer disciplinées et civiques.
Aussitôt l’épidémie éloignée, le débat politique reprendra ses droits.
C’est dans l’esprit.
Mais si pour l’heure c’est la guerre, comportons-nous comme nous le gérerions en temps de guerre.
Unissons nos forces.
En temps de guerre, l’essentiel est ailleurs.
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