MON ŒIL TRAÎNE PARTOUT
En utilisant, par 3 reprises, la formule, QUOI QU’IL EN COÛTE,
le Président Macron a voulu dire « on change de monde ».
Autrement dit: face à l’urgence, il n’y a plus de règles.
On traite l’urgence.
On verra plus tard.
Cette crise a fait plonger, en quelques semaines, la deuxième économie mondiale.
La Chine est au bord de la récession.
l’Italie est sous cloche.
Le reste de l’Europe bascule.
Mesures urgentes
La BCE (banque centrale européenne) doit prendre de nouvelles décisions.
Aux critiques inédites du Président français, Christine Lagarde doit revoir sa copie.
Les gouvernements européens devront prendre des mesures de relance de grande envergure.
Bien entendu, il faut soutenir l’activité qui s’écroule à chaque instant.
Et surtout, ce qui n’est pas pour me déplaire, la commission européenne en prend pour son grade.
Son plan de 25 milliards d’€ est jugé trop fragile.
Enfin, il est temps que les G7 et G20, qui nous coûtent des fortunes, prouvent leur efficacité par une action de redressement colossale, parce que la menace de récession est mondiale.
La feuille de route
Avec ce QUOI QU’IL EN COÛTE, E. Macron trace la feuille de route économique qu’il aimerait voir appliquer, pour réparer les dégâts dus au virus.
VA-T-IL CONVAINCRE?
C’est autre chose!
ET EN ALTITUDE?
Les compagnies aériennes sont au bord de la faillite.
Au train où vont les choses, Air France KLM pourrait être en faillite en quelques semaines.
On a déjà connu des crises très graves, après un certain 11 septembre 2001. Plusieurs compagnies avaient disparu.
Notamment Suisse Air.
La crise de 2008 avait provoqué la faillite de 14 compagnies européennes.
Mais aujourd’hui, tout le secteur est menacé.
La suspension des vols transatlantique est un coup terrible pour Air France, Brittish Airways ou Lufthansa.
N’ayant pas véritablement de concurrents low-cost sur le long courrier, ils en tiraient une bonne partie de leurs profits.
On se doute que le gouvernement français ne laissera pas tomber AF.
Le capital de l’état pourrait passer de 14 à 29%.
Il faut tenir compte de la portion KLM. Si les Pays-Bas ne suivent pas l’état français, ils seront dilués dans le capital.
Quoi qu’il en soit, la crise laissera des traces
L’enjeu pour Air France KLM, c’est de préparer l’avenir.
A savoir, un rapprochement avec d’autres compagnies.
C’est un malheureux petit virus qui va rebattre les cartes du transport aérien.
MUNICIPALES, UN RECORD!
Celui de l’abstention.
En certaines villes, il y a eu moins d’un tiers de votants.
Le maire pourrait être élu avec 10 ou 15% des voix.
Ce n’est pas encore un déni de démocratie, mais c’est la limite de l’exigence démocratique.
En un mot, nous pouvons désigner le vrai vainqueur des municipales:
CORONAVIRUS. COVID 19.
Et comme il va se propager un peu plus cette semaine,
Et comme des mesures drastiques de confinement seront prises, il y a peu de chances de voir se tenir le second tour, dimanche prochain.
Résultat: les verts progressent.
Petit à petit, ce qui était rose est remplacé par du vert.
On n’est pas au bout de la grande recomposition politique.
MONDIALISATION.
L’épidémie progresse à grande vitesse.
Les Hopitaux sont au bord de la saturation.
Pourvu que les mesures de confinement ne se révèleront pas tardives.
Il semble que le monde a sous-estimé la montée en puissance de la maladie,
Et peut-être, avons-nous surestimé nos capacités à y résister.
Conséquences: la triple peine.
Le triple choc.
-le choc sanitaire
-le choc politique
-le choc psychologique.
Et comme toujours, en France, en Israël, et sans doute, un peu partout, apparaît un manque de discipline.
A trop vouloir se montrer apaisant, certains dirigeants ont entretenu l’illusion que rien de trop grave ne se produirait.
De ce fait, personne n’a eu peur.
En conseillant aux populations de vivre normalement face à la menace terroriste, les dirigeants n’ont pas mesuré les conséquences catastrophiques face à une telle épidémie.
Par un tel comportement, on a répandu la confiance au profit de l’inquiétude.
En fermant les écoles, alors que le virus épargne les enfants, mais qu’on les ouvre pour des adultes menacés, on s’embarquait dans une décision contradictoire et déraisonnable.
Ensuite bien que Macron se cache derrière les scientifiques, c’est la droite qui l’a convaincu.
Et le PM, par crainte de déclencher une crise politique, en a rajouté une couche auprès du chef de l’état: il apparaît évident qu’un jour prochain il faudra définir les responsabilités.
En maintenant le premier tour à la date prévue,on a frisé l’absurde.
Il paraît évident que le second tour ne pourra pas avoir lieu.
Par conséquent, il faudra refaire les élections.
ET LA MONDIALISATION?
Le Président français dit que le virus n’a pas de passeport et qu’il ne s’arrête pas aux frontières.
La plupart des européens pensent différemment.
Aussi, du fait que le virus est transporté par les voyageurs, ils ferment tout.
Et la France se voit imposer la fermeture. Le contraire de ce qu’elle souhaitait.
Le leader autoproclamé de l’Europe va essayer de mobiliser le G7 et l’UE.
Pour cause d’épidémie ce sera par Visio conférence.
Imaginez les chefs d’Etat plantés devant leur écran, chacun chez soi.
C’est tout simplement lugubre.
Comment séduire?
Comment convaincre?
Comment entraîner?
Pourtant, il y a urgence à s’entraider alors que le monde change.
Il se paralyse.
On ne reconnaît plus rien!
Il n’y a plus de pubs en Irlande,
plus de prières dans les mosquées, les églises et les synagogues,
plus de matchs de football,
plus de shopping à Dubai,
Plus d’étudiants dans les Yechivot…
Le comble, la Chine se présente en sauveur du monde.
Elle envoie 1000 machines respiratoires à l’Italie,
Elle produit et exporte 120 millions de masques par jour.
Y aurait-il comme un parfum de responsabilité dans l’air?
Et dire que dans tout ça, je n’ai regardé le monde que d’un œil.
Mon prochain regard sera pour Israël.
Attendons, avant d’ouvrir l’œil et le bon.
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