Le samedi 14 mars, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a fait une déclaration fracassante concernant la lutte contre le Covid-19 :« Tout comme Israël et un petit nombre d’ îles du Pacifique qui ont fermé leurs frontières (…), la Nouvelle-Zélande vient de prendre les dispositions les plus drastiques et les plus importantes de tous les pays du monde concernant ses restrictions aux frontières .» Ajoutant : «Et je ne vais pas m’excuser pour ça .»
Quand on connaît le peu de sympathie que porte la Nouvelle-Zélande si «progressiste» au petit État juif, la déclaration de Jacinda Ardern est particulièrement remarquable.
Louons donc la politique sanitaire décidée par Benyamin Netanyahou et, en particulier, par le ministre de la santé, le rabbin Yaacov Litzman ( du parti Judaïsme unifié de la Torah), qui depuis le début de l’épidémie ont pris des décisions qui même en Israël étaient alors considérées par nombre de commentateurs politiques comme «trop strictes».
Le ministre Yaacov Litzman avait alors déclaré qu’ il ne se laisserait pas impressionner par les récalcitrants. Il avait bien raison ! Hommage lui soit rendu !
La Nouvelle-Zélande a aussi décidé de suivre le protocole sanitaire israélien qui oblige toute personne arrivant de l’ étranger à se mettre en quarantaine pendant 14 jours.
En tout cas, j’espère que l’histoire retiendra le fait suivant : pendant que le gouvernement Netanyahou était au front pour lutter contre la propagation du nouveau Coronavirus, les félons du parti Kachol-Lavan et ceux d’Ivet Lieberman étaient en train de négocier un accord gouvernemental avec le soutien actif des partis arabes antisionistes de la Knesset, se souciant donc comme d’une guigne de la santé du peuple d’ Israël et de ses intérêts sécuritaires les plus élémentaires.
Quant à la France, juste un dernier mot pour dire qu’ Emmanuel Macron se trouve encore dans une posture idéologique ultralibérale puisqu’il continue de dire qu’il faut éviter le «repli nationaliste», alors que de plus en plus de pays l’adoptent pour contrer le Covid-19 qui n’est autre que l’un des résultats funestes d’une mondialisation débridée.
Frédéric Sroussi est essayiste et journaliste.
Poster un Commentaire