ERDOGAN:
VIRUS AUSSI DANGEREUX.
C’est un jour spécial à Bruxelles.
Voilà 100 jours qu’Ursula Van Der Lyen est à la tête de la commission Européenne.
Voilà 100 jours que la nouvelle équipe claironnait ses priorités.
La transition énergétique, la révolution numérique et en surimpression le politiquement correct.
Sauf que tout le monde s’en moque.
On freine sur la technologie, place au tragique, à l’urgent.
Il y a même 2 urgences:
Un virus chinois et les migrants.
On sent monter la fièvre, comme à El Paso, mais aujourd’hui en Italie, à la frontière grecque.
Sans oublier les bourses à travers le monde.
On s’apprêtait à sabrer le champagne.
Les bouteilles ont disparu, remplacées par de l’orangeade.
L’imprévisible Erdogan s’est invité.
Il joue à SAUTE-FRONTIERES.
Il a déplacé la frontière syrienne.
Il voudrait supprimer la frontière grecque.
Il incite les migrants et leur fournit le matériel:
grenades lacrymogènes, pinces coupantes et sa protection en prime.
Muammer Guler, son ministre de l’intérieur, a affirmé que 40.000 migrants ont déjà quitté la Turquie, que sous peu ils seront 1 million, que les gouvernements tomberont, que les économies seront déstabilisées et que les européens ne pourront rien faire.
Comme pour confirmer ce qui n’est pas une menace, mais la réalité du terrain, voulue par la Turquie. Nous voyons bien que l’Europe est impuissante.
Impuissante à aider l’Italie pour lui fournir des masques et du matériel médical.
En réalité, la commission Européenne a intérêt à être beaucoup plus efficace.
Face à Erdogan, elle doit rejeter le chantage et rendre coup pour coup, sinon au delà des 100 jours ce sera la Berezina.
Quand, il y a quelques jours, j’écrivais qu’Erdogan, après avoir pataugé dans la boue, adore essuyer ses bottes sur son paillasson préféré: l’Europe.
Aujourd’hui, il s’impose et crache sa grandeur au visage de ses “alliés”
Erdogan est un dictateur fasciste, intégriste, négationniste et un criminel de guerre. En étant son allié l’UE a depuis longtemps perdu toute crédibilité morale. Il existe bien un euro-fascisme.