Lundi 2 mars les électeurs israéliens seront appelés une 3ème fois en moins d’un an à voter pour leurs 120 députés qui forment la Knesset, unique chambre d’élus à l’échelle nationale dans le système démocratique d’Israël. Vu la façon dont se sont faîtes les choses ça n’a pas raté, les dérapages verbaux ont proliféré et l’on a pu entendre dire des paroles qui auraient fait sauter au plafond n’importe quel citoyen français, de désapprobation ou d’acquiescement.
Le vote à la proportionnelle intégrale et son apparence de justice politique
Prenons deux exemples : tout d’abord le vote à la proportionnelle intégrale et son apparence de justice politique. Disons-le avec calme : dès le départ en Israël d’une campagne électorale, avant même les premiers sondages prévisionnels, c’est la bagarre dans la boue. Les religieux forment leurs différents partis avec une agressivité qui, elle, surprend la génération des survivants de la shoah qui croyaient ne former qu’un seul peuple. Comme aurait pu le dire le baron de Coubertin, le principal est de participer, et pour ça présenter une liste de candidats qui ont en commun de se croire nécessaires à la formation d’un gouvernement et qui rêvent de devenir ministres avec bureau, voiture, secrétaire et salaire. Il y a quelques années les israéliens en formant deux V avec leurs doigts appelaient ça « Volvo – villa ». Et le pays dans tout cela ? On y songera plus tard.
Quel gâchis !
la liste ethnique
Deuxième point intéressant c’est la liste ethnique. A sa tête des arabes antisionistes qui gagneront probablement 10 à 12 % des sièges bien que se déclarant comme les représentants légitimes des 19 % d’arabes musulmans et chrétiens du pays et qui sans aucune gêne soutiennent les mouvements terroristes qui veulent au mieux repousser bien loin ou même noyer dans la mer les habitants juifs d’Eretz Israël. Et cette liste reçoit des subventions du gouvernement sioniste pour répandre sa propagande !
Alors imaginons que dans le 9 – 3 ou à Roubaix se déclareraient des listes qui exigeraient la destruction de l’Etat Français. Pensez-y un peu. Certains me rappelleront qu’il y a déjà eu en France des listes « antisionistes ». Pas pareil pour la France. Il ne s’agissait « que » de détruire un état étranger, Israël, en apportant toute l’aide possible à ses combattant s locaux ou qui avaient déjà rejoint Daesh afin de détruire la Syrie, mais pas la défaite la France. En tous cas pas encore. Pas encore ouvertement ajouterai-je. Le droit de se maintenir pour ces listes « communautaristes » représentent à terme assez proche un énorme risque de conflit entre français, ce qu’on appelle une guerre civile car c’est exactement ce que veulent certains de leurs leaders persuadés que le prophète sera de leur côté jusqu’à la victoire finale sur les mécréants que nous sommes.
Editorial du 28 février sur Radio J de Serge Hajdenberg
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