CORONAVIRUS.
MORT À VENISE, SANS VISCONTI.
La Chine, certes, c’est loin!
Quand la crise a commencée, on cherchait WUHAN sur la carte.
L’Italie, faut-il le rappeler, c’est notre voisin immédiat.
Il y a une semaine, Giuseppe Conte disait: “Pas de fermeture avec l’Europe…“
Et samedi soir, réunion d’urgence, fermeture d’écoles, d’universités.
52000 habitants en quarantaine, matchs, défilés de mode, annulés.
Carnaval écourté.
MORT À VENISE. Tristesse et désolation.
A ce niveau, le MAL devient une MALEDICTION.
Il y a un mois, on pensait que le Président de la région de Lombardie, Attilio Fontenay, déraillait. Il réclamait plus de contrôle aux frontières.
Ce matin on ne le raille plus.
On contrôle!
Il y a un mois, l’OMS prétendait que fermer les frontières serait contre- productif. Il ne fallait pas fâcher les chinois. Depuis la fin de la semaine, l’Iran, touché par l’épidémie, a vu ses voisins fermer leur frontière les uns après les autres.
L’Arabie Saoudite, aussi, malgré le G20 qui se tenait chez eux.
Ce même G20 affirme que l’épidémie menace l’économie mondiale.
CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES
La Fragilité de la mondialisation est liée au commerce lointain.
Réalisez que le port de Shanghai, numéro 1 mondial, celui de Shen Zen, numéro 3, sont à l’arrêt.
La vie n’est pas simple pour les marchants de jeans, de sportwear ou de téléphones portables.
Passe encore!
Mais pensons aux chaînes de montage qui attendent des pièces détachées!
Plus de livraisons!
Saviez-vous que les américains importent tous leurs antibiotiques?
Le compte à rebours est démarré.
On va rétablir les frontières.
Le principal accusé sera le modèle économique contemporain.
De son vivant, Kofi Anan avait dit:
La paix, la tolérance, le respect mutuel, les droits de l’homme, l’état de droit et l’économie mondiale ont souffert des actes terroristes.
Voilà bien un fléau qu’on ne pourra pas leur imputer.
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