Une fois de plus, un organisme des Nations-Unies (ONU), composé de représentants d’Etats autoritaires, malveillants ou hostiles à l’existence de l’Etat d’Israël, projette de marquer les entreprises israéliennes liées aux territoires palestiniens aux fins de boycott.
L’impertinence de la démarche appelle quelques réserves de Droit.
1- Tout territoire acquis par un Etat agressé (ici Israël) à la suite de conflit subit et gagné sur un Etat agresseur (ici Palestine) est considéré comme légitime et légal. La procédure, universelle, concerne l’ensemble des conflits dans l’Histoire.
2- Tout territoire acquis conformément au paragraphe précédent (ici Palestine) est légitime à l’exercice national de la puissance victorieuse (Israël) sur l’ensemble de sa souveraineté.
3- Toute exception à la règle de Droit international public (DIP) relative à ce sujet est non conforme à la Charte de l’ONU. Celle-ci est la partie supérieure du DIP.
4- Par conséquent, toute résolution et autre avis émanant de quelque organisme international ou national que ce soient constituent un manquement au DIP et une ségrégation par l’application de mesures coercitives destinées à un seul Etat de l’ONU (ici Israël)
5- De nombreux « avis « sont livrés à l’envie par des « spécialistes ». Ceux-ci réclament contre Israël des mesures uniques qu’ils ne réclament jamais dans des cas similaires qui ne concernent pas Israël. Ces « avis », multidiffusés, sont faux, et non-conformes. Ils constituent des aberrations de DIP.
6- L’argutie de ces « spécialistes » repose sur des décisions émanant principalement de l’ONU qu’ils qualifient d’éléments de DIP. Cette supercherie tente à faire passer les avis et décisions d’organismes représentants les intérêts de puissances diverses que sont le Conseil de Sécurité, l’Assemblée générale, les commissions, etc) Or, aucun de ces organismes ne sont des assemblées parlementaires qui créent le Droit, ni des assemblées judiciaires qui le disent. L’argument fallacieux repose sur un mensonge a maxima ou sur une incapacité de niveau de Droit a minima.
7- Les « restitutions territoriales » de l’Etat agressé et vainqueur (ici Israël) aux Etats agresseurs et vaincus (Jordanie, Egypte, Palestine post indépendante) ont constitué une novation de Droit unique au monde et dans l’Histoire, notamment celles conflits. Elles ont permis des traités de paix avec les Etats concernés. Elles constituent l’application du DIP relative à la prohibition du règlement des conflits entre état par voie militaire.
8- Ces accords de paix ont fait glisser les hostilités de guerre contre Israël en hostilités diplomatiques. Pas plus que les « restitutions territoriales », ils n’ont trouvé grâce à aucun des organismes de l’ONU pris en otage par les ennemis d’Israël. Ils n’ont jusqu’à ce jour, servi d’exemple à aucun autre Etat dans aucun autre conflit.
9- Cette situation factice se source sur deux éléments principaux. D’une part, les dysfonctionnements entre les diverses composantes de l’ONU qui décident différemment sur la plupart des dossiers examinés. D’autre part, l’accaparement des instances de l’ONU par des Etats autoritaires, raciaux et racistes hostiles à l’existence d’Israël comme exemple de démocratie parlementaire et comme minorité érigée en Etat. Ces Etats dirigés par des dictatures de différentes natures s’inscrivent toutes dans l’arabité de leurs Nations jusque dans l’énoncé de leurs intitulés (république arabe d’Egypte, royaume hachémite de Jordanie, etc). Aucune des minorités kurdes, chrétiennes, etc ne sont parvenues à monter un Etat à l’image d’Israël. L’exemple du Liban, aux antipodes des raisons de sa création, est à ce titre particulièrement criant.
10- Le caractère ségrégationniste des décisions prises au nom de l’ONU ne sont conformes ni au DIP, ni à la Charte de l’ONU. Elles sont l’objet et le sujet d’entités hostiles à l’existence d’Israël comme à celles des Etats démocratiques et minoritaires. Elles constituent une prise d’otage de l’ONU. La puissance incrémentielle de l’Etat hébreu concerne la quasi-totalité de son développement. Elle rend de telles attaques illégitimes et illégales de moins en moins opératoires. Elle éloigne progressivement son peuple des dangers. Elle illustre l’inanité et le décalage de l’argumentaire anti-israélien.
Pierre Saba
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