En Occident, de nos jours, et plus particulièrement en France, voyez-vous, on peut appeler au lynchage, au meurtre, à la torture ou au viol d’une jeune fille parce qu’elle a blasphémé, parce qu’elle elle est lesbienne, parce qu’elle est athée et qu’elle est femme, et qu’elle ose simplement redresser la tête face à la terreur et à la menace entreprenantes, intellectuelles comme physiques, dans un contexte généralisé de lâcheté et de déni ambiants, il peut ainsi se susciter sur le territoire quelques centaines de milliers de vocations d’égorgeurs et de violeurs daeshiens revendiqués avec grand tapage et haine superlative, cependant que des Diafoirus sentencieux de la pensée unique, complaisante, soumise et collaborationniste, applaudissant des deux mains à la censure scélérate qui s’abat sur nos universités et en général sur toute tentative de débat pluraliste et de pratique de la liberté d’expression, ou bien détournent le regard avec une pleutrerie méprisable, ou bien, acculés enfin et contraints de prendre position, flétrissent alors encore un peu plus une jeune fille à terre, menacée de massacre, et finissent par céder à l’ignominie sans nom d’un amalgame liberticide et criminel en hurlant avec Philippe Marlière que le droit au blasphème n’est qu’un prétexte pour déverser haine, racisme et « islamophobie » sans avoir à passer par la prison, en clair que le droit au blasphème, sorte de bouclier ténébreux de je ne sais quels néo-nazis, devrait logiquement être liquidé et révoqué comme crime contre l’humanité.
Mais attention, ça ne compte pas quand on veut parler de Frédéric Fromet et son « Jésus est pédé », « faudrait l’enculer »🎵🎵… (Qu’il avait parfaitement le droit de chanter ; mais j’ai parfaitement le droit de penser, moi, qu’il s’agit d’un lâche de bas étage et d’une nullité intellectuelle abyssale ; dans le genre, le marquis de Sade avait autrement plus d’allure, et Charlie un véritable humour ; mais voilà : le talent, voire le génie, hein…).
En revanche, DONC, qu’une jeune fille d’entrée de jeu harcelée vulgairement par un dragueur lourd au nom d’Allah, à bout de patience, d’humiliation et d’argument, et cela D’ENTRÉE DE JEU, je le répète, décide d’EXPRIMER sa vision de la religion et de l’islam comme idéologies en toute liberté et sans attaquer PERSONNE, ainsi que la loi républicaine lui en donne le droit : elle méritera au minimum la mort sociale, et toute la barbarie qui se déversera sur sa tête n’aura pas été volée.
Ça sera donc aussi l’occasion radieuse pour réclamer la mort du droit au blasphème. Dont acte, hein, la Gôche, celle qui a laissé pourrir l’héritage de Jaurès, de Clemenceau, de Blum et de Mendès-France. Bravo. Non vraiment, tous mes compliments.
Tout ce foutoir actuel et bien-pensant, manière de dialectique de contradictions, d’incohérences, d’absurdités comminatoires, ce nouveau cathéchisme despotique qui prône la haine à sens unique et l’effondrement complet de l’humanisme universaliste, tout ça passe crème. Tranquillou.
Il y a quelque chose de pourri dans la République de France, et plus largement dans les démocraties d’Occident : le processus hémiplégique participe du même bain idéologique, des mêmes dépravations présupposées et de la même dynamique perfide, qui aujourd’hui soutient et veut permettre l’appel à la prière par les muezzins du haut des minarets dans les rues (néerlandaises ou britanniques, par exemple) ou refuse aveuglément de discerner la moindre composante antisémite et islamiste dans certains crimes abjects visant de vieilles femmes juives (en France, à tout hasard).
Voltaire et Marx pourraient-ils comprendre quoi que ce soit à la mécanique psychique, à l’éthique folle et immondicielle de ces héritiers dégénérés ?
La poltronnerie et l’ignominie mentale peuvent-elles s’aventurer à culminer plus encore ?
#RAGE #DÉSESPÉRANCE #AFFLICTION
virulence des propos contre lesquels il n y a rien a dire
c est malheureusement vrai,la France devient malsaine et il va falloir apprendre a y vivre