Il ne pouvait en être autrement: la Cour de cassation, par la plume et la voix de sa première présidente, Chantal Arens, et celle du procureur général François Mollins, rappellent au Président que “l’indépendance de la justice, dont le Président de la République est le garant, est une condition essentielle du fonctionnement de la démocratie“.
” Les magistrats de la Cour de cassation doivent pouvoir examiner en toute sérénité et en toute indépendance les pourvois dont ils sont saisis“.
On s’y attendait. C’est de bon jeu.
Aujourd’hui, sur son blog, Philippe Bilger s’est, lui, fendu d’une tribune intitulée: “Affaire Halimi: le président se crashe!“
Bilger revient sur les désormais célèbres “confidences” que le Président fit en avion à 3 journalistes et qui ne lui réussirent pas vraiment, qu’il s’agît de ses propos sur la Shoah et l’Algérie ou de ceux sur l’Affaire Sarah Halimi: “une immixtion choquante dans le cours d’une procédure judiciaire“, voilà ce qui est reproché au Président.
“”Tout ce qui relève d’un processus judiciaire en cours doit demeurer hermétique, étranger à un Président de la République“, poursuit Bilger, estimant qu’autant à Jérusalem que dans les airs, le Président avait succombé à son pêché habituel. Qu’il avait “joué contre la justice française”, Bilger sous-entendant carrément une volonté … clientéliste dans les propos présidentiels.
Tout cela est de bon aloi. Tout cela était attendu. Osons espérer et espérons carrément que le monde judiciaire sera capable de reconnaître que, pas moins qu’un autre, il n’est infaillible.
Puisque Macron exerce les fonctions de président, les défenseurs auto-proclamés de l’indépendqnce judicaire – appliquée de façon si abusive dand l’affaire Sarah Halimi – ont beau jeu de dénoncer ““une immixtion choquante dans le cours d’une procédure judiciaire (sic)“
Mais, en raison du refus malhonnete de pendre en considération les faits avérés qui réfutent les pseudo-arguments concluant à une abolition du discernement supposée et le déni de justice monstrueux qui en résulte il n’y a pas de “procédure judiciaire”.
Le pourvoi introduit devant la Cour de Cassation a été entrepris dans l’espoir que les juges en question rendra possible – malgré tout – un procès criminel.
Il n’est donc pas question ici d’exercer des pressions abusives sur les juges dans le cadre d’un tel procès. il n’est pas demandé d’imposer des restrictions à l’avocat de la défense, ni à faire condamner celui qui a assassiné Sarah Halimi avant qu’on ait procédé à un procès qui se déroule en bonne et due forme.
Puisque Macron exerce les fonctions de président, les défenseurs auto-proclamés de l’indépendance judicaire – appliquée de façon si abusive dand l’affaire Sarah Halimi – ont beau jeu de dénoncer ““une immixtion choquante dans le cours d’une procédure judiciaire (sic)“
Mais, en raison du refus malhonnete de prendre en considération les faits avérés qui réfutent les pseudo-arguments concluant à une abolition du discernement supposée et le déni de justice monstrueux qui en résulte il n’y a aucune“procédure judiciaire” en ce moment.
Le pourvoi introduit devant la Cour de Cassation a été entrepris dans l’espoir que les juges en question rendra possible – malgré tout – un procès criminel.
Il n’est donc pas question ici d’exercer des pressions abusives sur les juges dans le cadre d’un tel procès. Il n’est pas demandé d’imposer des restrictions à l’avocat de la défense, ni de faire juger coupable d’actes criminels celui qui a séquestré, brutalisé et assassiné Sarah Halimi, avant qu’on ait procédé à un procès qui se déroule en bonne et due forme.