
Le 14 janvier dernier, dans l’indifférence générale, les services de renseignements de l’ armée israélienne (AMAN) annonçaient pour la première fois avec précision la nouvelle tant redoutée : la République Islamique d’Iran aura assez d’uranium enrichi pour produire une bombe atomique d’ici un an, et sera en mesure de posséder un missile capable de transporter une ogive nucléaire dans deux ans !
La nouvelle qui aurait dû faire l’effet d’une bombe (sans mauvais jeu de mots) n’a pas su éclipser les petites polémiques créées par les réseaux sociaux et les médias en tous genres. Après tout, il s’agit seulement de parler de la potentielle extermination (à D.ieu de plaise !) de quelques millions de Juifs israéliens menacés officiellement de destruction depuis des décennies par les plus hautes instances dirigeantes iraniennes…
Or, comme si ces prévisions n’étaient pas assez alarmantes, nous avons appris le 25 janvier,par la voix du vice-directeur de l’agence nucléaire iranienne, Ali Asgar Zarean, que l’Iran possédait déjà 1200 kg d’uranium enrichi en sa possession, alors que 1000 kg suffisent à produire une bombe atomique (il faudra maintenant pour les iraniens «militariser» cet uranium) !
Des informations aux conséquences titanesques
Les conséquences qui découlent de ses informations sont titanesques ! L’ Iran possédera la bombe atomique au maximum dans un an (voire bien avant si on en croit les propos d’Ali Asgar Zarean) et sera en mesure d’attaquer Israël ou du moins de le menacer (et donc de réduire très fortement ses capacités d’actions militaires) d’ici maximum deux ans.
Le compte à rebours est enclenché
Le compte à rebours est enclenché : Israël et/ou les États-Unis n’auront pas d’autre choix, face à cette menace existentielle, que de frapper un maximum d’installations nucléaires et militaires iraniennes afin de stopper les velléités génocidaires de la république islamique digne héritière du IIIe Reich dans ses intentions vis-à-vis du peuple juif.

Frédéric Sroussi est essayiste-journaliste