Hier je suis tombé sur la vidéo d’un imam, le n°2 de l’AMIF, l’association créée pour la représentation des musulmans dont Jupiter en fait une priorité absolue pour les raisons que vous connaissez et que j’ai évoquées par le passé.
L’imam cité répond à une dame qui se plaignait de l’infidélité de son mari : Il faut être sûre et avoir des preuves, car dans le coran, le châtiment c’est 30 à 40 coups de fouet.
En république supposée laïque, cet énergumène est pris au sérieux et même consulté pour deviser sur le statut de la religion, l’islam en l’occurrence, en France.
C’est tellement fatiguant, lassant, voire épuisant même, que j’ai décidé de me trouver UN REFUGE, loin de la répétition, qui n’est enfin de compte que le concomitant de l’ennui que Khayyam considérait comme la moitié de la mort.
Il est un fait, c’est l’omniprésence d’une opinion faussement et couramment répandue en Occident et , bien au-delà, sur l’islam qui serait seulement la religion de la rigueur, de la violence, de la négation de la vie et de l’amour…
Ce refuge est entre autres, un livre “Traité de l’amour”, d’IBN ARABI, un mystique considéré comme le maître du soufisme, et que j’ai souvent cité dans mes écrits passés; même si je ne suis pas soufi. Oui! Le beau existe dans l’absolu.
Ce n’est bien sûr, de ma part, nullement une envie de prosélytisme, mais juste l’envie de partager-un mot pratiquement en voie de disparition- un florilège de vers de toute beauté du Grand Maître, où l’amour est envisagé sous toutes ses formes, naturelle ou physique , spirituelle ou divine.
Cela change de perspectives.
Ecoutez ça :
1 – Il n’y a pas de bien dans un amour
Qui se laisse mener par la raison!
2 – L’emprise de l’amour est si forte
Qu’elle vient dominer l’usage de la raison!
3 -Tu m’as fait savourer le banquet de l’union
Et tu as redoublé cette intense passion
Que j’éprouve pour Toi, jusqu’au tréfonds de l’être!
4 – Toi qui es ma demande,
Mon désir et ma joie!
Car le coeur se refuse
D’aimer d’autres que Toi!
5 – Chacun d’eux vient adorer par crainte de l’enfer,*
Ils voient dans le salut un immense bonheur.
En ce qui me concerne, je n’ai pas de visée,
Ni sur le Paradis, ni sur l’Enfer,
Car je n’ai pas fondé l’amour qui me saisit
Sur une compensation qui en ferait l’objet.
6 – Tu m’as fait savourer le banquet de l’union
Et Tu as redoublé cette intense passion
Que j’éprouve pour Toi, jusqu’au tréfonds de l’être…
Que la poésie berce votre journée!
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