Après de nombreux retards, le président Donald Trump doit dévoiler la “Deal du siècle” – son plan de paix au Moyen-Orient pour Israël et les Palestiniens – la semaine prochaine. Il a invité le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le chef de l’opposition Kahol Lavan, Benny Gantz à la Maison Blanche pour l’événement. Il les invite tous les deux, pour éviter de sembler s’immiscer dans les élections israéliennes du 2 mars, après avoir décidé de publier le plan sans plus tarder.
Le président américain inclurait dans son plan la transition de la vallée du Jourdain et des zones d’habitation juive de Cisjordanie (re-devenant de fait, Judée-Samarie) sous contrôle du régime souverain d’Israël. Les Palestiniens se voient attribuer un état démilitarisé.
Une source américaine de haut rang a révélé que le plan Trump déplacera la frontière d’Israël sensiblement vers l’est.
L’invitation de la Maison Blanche aux dirigeants israéliens la semaine prochaine leur a été remise par le vice-président Mike Pence à Jérusalem le jeudi 23 janvier, alors qu’il représentait les États-Unis au rassemblement mondial pour la 75 e commémoration de la libération d’Auschwitz.
La cérémonie de lancement à la Maison Blanche du processus de paix au Moyen-Orient est sans précédent, dans la mesure où l’une des parties est résolument opposée à l’initiative Trump et ne sera pas présente (donc refuse d’emblée tout pourparler).
Comme nous l’avons signalé dans DEBKAfile le 21 janvier, le plan Trump ne sera pas publié dans son intégralité, mais seulement le principal chapitre politique. Avant la publication, il s’est entretenu à l’avance avec les principaux dirigeants arabes. La conversation décisive a eu lieu le 6 janvier avec le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khalid bin Salman, qui s’est rendu à la Maison Blanche. Le prince a déclaré que son gouvernement n’avait aucune objection à la diffusion partielle du plan de paix Trump. Le président égyptien Abdel-Fatteh el-Sissi et le dirigeant des EAU Sheikh Muhammed bin Zayed ont également accepté. Mais le roi Mohammad du Maroc a esquivé la question et a évité de donner une réponse claire.
Source : jforum.fr
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