Assise dans la lumière de Jérusalem, je pense ce matin à la grammaire hébraïque.
Dans cette langue ancestrale, chaque lettre de l’alphabet correspond à un chiffre. C’est étrange mais on peut tout à fait compter dans cette langue en additionnant simplement des lettres et en construisant des mots.
Prenez 75 par exemple:
Il peut s’écrire en chiffre ou alors en trois lettres simples: LAMED (30) -MEM (40)-HÉ (5) qui forment ensemble le mot LAMA qui signifie « pourquoi ? »
Le chiffre 75 pose à lui seul une question infinie, la question du sens, celle qu’un humain pose quand il veut savoir.
Demain, des leaders du monde entier réunis à Jérusalem commémoreront le 75è anniversaire de la libération d’Auschwitz.
Il y a 75 ans, les portes du camp s’ouvrirent, traversées par des ombres, des cendres, des fantômes et des récits qui, pour toujours, nous hantent et nous demandent pourquoi.
Dans son livre « Si c’est un homme », Primo Levi raconte qu’un jour, au camp, tandis qu’il était assoiffé, il tendit la main vers un glaçon pour s’en désaltérer. Le gardien le lui arracha violemment, et quand il demanda « pourquoi ? », l’autre répondit: « HIER IST KEIN WARUM ». “Ici, il n’y a pas de pourquoi !”.
Tel fut le monde que des hommes ont construit pour y enfermer d’autres hommes en qui ils avaient cessé de voir des hommes.
Être un homme aujourd’hui, c’est pour toujours s’en souvenir, ne jamais cesser de demander ” pourquoi “… surtout lorsque s’érigent à nouveau, ici ou là, les murs de la haine du juif, de la haine de l’autre, de celui qui ne renoncera pas à poser des questions.
Delphine Horvilleur
Rares sont les Tribunes d’une telle justesse et si joliment écrites.
Je l’ai partagée avec un groupe d’ami sur notre Blog après n’avoir lu que les premières lignes.
Au-delà des additions d’épiciers fussent-ils devenues Divins par la seule volonté de l’Homme Juif, il reste l’impeccable:”Pas de Pourquoi”
craché par ce SS à Primo Levi mourant de soif.
Il semble que le déni du Pourquoi dans ce foutu bas monde, dépasse les barbelés d’Auschwitz.
Les études scientifiques vous conduisent dans toutes les recherches face à ce même mur:
“La question n’aura jamais été Pourquoi, mais au mieux, Comment”.
Moshé Rabbenou aura supplié de rentrer en Terre d’Israël et ce sera par un subterfuge de foutu bâton mis au travers de sa route par ce même Éternel, qu’à défaut d’hurler face au bon Rocher et qu’il crache son eau au Peuple assoiffé, de rage il en frappe un autre, de ce foutu bâton, piége sur sa route.
Et il ne verra Israël que de loin…
Plus têtu que l’Éternel tu meurs.
Nous n’aurons jamais l’éphémère de lever vivants, le voile des Pourquoi en ce Bas Monde.
C’est Pourquoi, il ne peut pas ne pas y avoir d’Après…
Rares sont les Tribunes d’une telle justesse et si joliment écrites.
Je l’ai partagée avec un groupe d’ami sur notre Blog après n’avoir lu que les premières lignes.
Au-delà des additions d’épiciers fussent-ils devenues Divins par la seule volonté de l’Homme Juif, il reste l’impeccable:”Pas de Pourquoi”
craché par ce SS à Primo Levi mourant de soif.
Il semble que le déni du Pourquoi dans ce foutu bas monde, dépasse les barbelés d’Auschwitz.
Les études scientifiques vous conduisent dans toutes les recherches face à ce même mur:
“La question n’aura jamais été Pourquoi, mais au mieux, Comment”.
Moshé Rabbenou aura supplié de rentrer en Terre d’Israël et ce sera par un subterfuge de foutu bâton mis au travers de sa route par ce même Éternel, qu’à défaut d’hurler face au bon Rocher et qu’il crache son eau au Peuple assoiffé, de rage il en frappe un autre, de ce foutu bâton, piége sur sa route.
Et il ne verra Israël que de loin…
Plus têtu que l’Éternel tu meurs.
Nous n’aurons jamais l’éphémère de lever vivants, le voile des Pourquoi en ce Bas Monde.
C’est Pourquoi, il ne peut pas ne pas y avoir d’Après…